Dennis Hopper
L'acteur, souvent très cabotin, Denis Hopper s'est révélé grand cinéaste avec les trois premiers films qu'il a réalisés. Mais les suivants sont beaucoup beaucoup moins intéressants, voire très ennuyeux.
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- DirectorCurtis HarringtonStarsDennis HopperLinda LawsonGavin MuirA young sailor is attracted to a mysterious mermaid performing at a carnival, but soon suspects that the girl is actually a siren who draws men to their watery deaths during the full moon.gros 8
- DirectorRoger CormanStarsPeter FondaSusan StrasbergBruce DernA disillusioned TV-commercial director is guided by his friend through an LSD trip, during which he evaluates his identity and his relationships with women.Le chef-d'œuvre de Roger Corman.
Dennis Hopper est acteur ET assistant de Roger Corman. Il se prépare pour "Easy Rider".
10 - DirectorDennis HopperStarsPeter FondaDennis HopperJack NicholsonTwo bikers head from L.A. to New Orleans through the open country and desert lands, and along the way they meet a man who bridges a counter-culture gap of which they had been unaware.Chef-d'œuvre.
10 - DirectorDennis HopperStarsJulie AdamsDaniel AdesRichmond L. AguilarAfter a film production wraps in Peru, an American wrangler decides to stay behind to witness the ways that filmmaking affects the locals.9
- DirectorWim WendersStarsDennis HopperBruno GanzLisa KreuzerTom Ripley, who deals in forged art, suggests a picture framer he knows would make a good hit man.Hitchcock postmoderne avec implication d'une famille ordinaire, paranoïa, meurtres ferroviaires, effet de transparence (back projection ou rear projection), suspense, etc.
Je ne suis pas certain à 100% de l'efficacité du film en tant que pur divertissement mais, outre le plaisir nostalgique des accessoires typiquement seventies comme une Volkswagen Coccinelle orange ou un téléphérique-jouet (j'avais exactement le même), "L'ami américain" offre une envoûtante photographie humide et maussade de New York, Paris et du port de Hambourg.
L'énorme intérêt du film est son casting, collier de perles pour cinéphile. Si Dennis Hopper cabotine, moins que souvent, et le couple Bruno Ganz et Lisa Kreuzer font très bien leur boulot, c'est la liste des seconds rôles qui épate : Gérard Blain (icône de la Nouvelle Vague et cinéaste maudit), Nicholas Ray ("Johnny Guitar" en 1954, mon western préféré), Samuel Fuller ("Shock Corridor " en 1963), Daniel Schmid (le chef-d'œuvre du mélodrame "La Paloma" en 1974), le génial et attachant Jean Eustache. Et Lou Castel muet mais musicien. Sans oublier la Une de Libération qui annonce la mort de Henri Langlois. Renversant.
10 - DirectorDennis HopperStarsLinda ManzDennis HopperSharon FarrellA young girl whose father is an ex-convict and whose mother is a junkie finds it difficult to conform and tries to find comfort in a quirky combination of Elvis and the punk scene.Denis Hooper est appelé à la rescousse par des producteurs pour sauver le film d'un camarade canadien de Guy Maddin, qui s'est depuis reconverti dans la photographie de mariage et Bar/Bat Mitzvah chez la bourgeoisie juive new-yorkaise.
Hooper a eu pour consigne de respecter les délais. Il transforme complètement le projet qui était très conventionnel et lui insuffle beaucoup de vie sauvage, d'énergie punk, comme dans ses deux premiers films.
C'est tourné à Vancouver qui s'est depuis fort gentrifiée, selon la programmatrice Kier-La Janisse qui aime beaucoup ce film.
C'est le dernier des trois bons films réalisés par Denis Hopper.
Il est à rapprocher de "Passe ton bac d'abord" (1978), un des chefs-d'œuvre de Maurice Pialat. Et il anticipe, en beaucoup mieux, "Rosetta" (1999) des opportunistes sérésiens injustement surestimés.
"Out of the Blue" et ses personnages borderline, ses freaks, inspireront Harmony Korine, notamment pour "Gummo" (1997) où Linda Manz, la jeune actrice principale d'"Out of the Blue", qui avait connu un début de carrière fulgurant (à l'âge de seize ans, elle tenait le deuxième rôle féminin dans "Les moissons du ciel" de Terrence Malick. C'est elle qui faisait la narration en voix off), revient après plus de quinze ans jouer un petit rôle. Pour l'anecdote, lors du tournage de "Gummo", Linda Manz a offert la veste "Elvis" qu'elle porte dans "Out of the Blue" à l'actrice Chloë Sevigny (pourtant elles ne semblent pas porter les mêmes tailles.)
Ce film très rare a été présenté pour la première fois, en mars 2016, au Nova en 35mm en très bon état (la copie serait récente, mais il y a quand même quelques petites griffes au début), mais sans sous-titre. Ne l'ai donc jamais vu avec des sous-titres.
9 - DirectorSam PeckinpahStarsRutger HauerJohn HurtCraig T. NelsonDuring the Cold War, a controversial television journalist is asked by the C.I.A. to persuade certain acquaintances, who are Soviet Agents of the Omega network, to defect.Le film des adieux de Sam Peckinpah est un bon cru. Désabusé par le retour au fric et à la norme de Hollywood alors qu'il avait été l'un des plus flamboyants responsables de son émancipation une quinzaine d'années plus tôt, le cinéaste dissèque comme un médecin légiste la sémiologie des images de propagande reaganienne, en utilisant une esthétique de soap opera à la "Dallas".
L'intrigue, adaptée d'un roman de Robert Ludlum, est relativement complexe mais accessible au spectateur qui fournit un petit effort de concentration. Le thème de la manipulation est à rapprocher du "Docteur Mabuse" de Fritz Lang.
Réflexion sur le montage, "Osterman Weekend" n'est pas beau à voir. C'est clinique, tendu, froid, violent, morbide. Une œuvre visionnaire qui avait anticipé la société sans morale, paranoïaque, truffée de caméras de surveillance, dans laquelle nous vivons.
9 - DirectorTobe HooperStarsDennis HopperCaroline WilliamsJim SiedowA radio host is victimized by the cannibal family as a former Texas marshal hunts them.L'acteur Dennis Hopper dans un film de Tobe Hooper.
Variation surréalisto-baroque, too much et cartoonesque, par le maître himself.
Placements de produit.
9 - DirectorDennis HopperStarsDon JohnsonVirginia MadsenJennifer ConnellyUpon arriving to a small town, a drifter quickly gets into trouble with the local authorities - and the local women - after he robs a bank.À déconseiller.
4 - DirectorGeorge A. RomeroStarsJohn LeguizamoAsia ArgentoSimon BakerThe living dead have taken over the world, and the last humans live in a walled city to protect themselves as they come to grips with the situation.Après "Night of the Living Dead/La nuit des morts-vivants" (1968) dans le contexte de la guerre du Vietnam et des mouvements contestataires, "Dawn of the Dead/Zombie" (1978) dans un centre commercial, à l'apogée de la société consumériste, et "Day of the Dead/Le jour des morts-vivants" (1985) sous le règne de Ronald Reagan, à la fin de la guerre froide, George Andrew Romero revient, vingt ans après, en plein revival des films de zombies (en 2002 commençait la franchise "Resident Evil" et en 2004 était sorti "Dawn of the Dead/L'armée des morts", remake de "Dawn of the Dead/Zombie").
Le créateur du genre tente d'adapter son travail au goût du public de 2005. "Land of the Dead/Le territoire des morts" est plus passe-partout, à l'image de ses personnages et de son casting. Le scénario inspiré par "Mad Max 2" (1981) et "Soylent Green/Soleil vert" (1973), malgré ses références au 11 septembre et à la politique de George W. Bush, est digne d'une série B destinée aux adolescents des années 2000. On est un peu dans l'univers des jeux vidéo. La poésie des maquillages artisanaux signés Tom Savini est perdue, remplacée par d'efficaces effets gores numériques. Le rythme est souvent trop soutenu, le suspense en pâtit. L'atmosphère, jadis sauvage et brute, est lissée par un étalonnage commun, dans l'air du temps. D'inutiles sons vagues, menaçants et stressants sont ajoutés, comme dans de nombreuses productions grands public récentes comme les séries télévisées. Le budget de 18 millions de dollars, même si c'est le plus gros pour un film de Romero, est insuffisant, ce qui se ressent surtout au niveau des décors, le vaste cadre de l'argument étant exigeant. De plus, en raison du tournage trop court (42 jours), l'assistant Greg Nicotero a dirigé les scènes gores tandis que le chorégraphe des cascades Matt Furman a conduit les scènes d'action. Obligé de rendre un métrage évalué « R » (interdit aux moins de 17 ans), le cinéaste s'est auto-censuré en utilisant des fumées, des incrustations ou des ombres (ce qui gâche par exemple la scène du piercing au nombril).
Si le spectateur parvient à faire l'impasse sur ces déceptions, il jouira du meilleur film de zombies depuis le précédent film de zombies de Romero. 93 minutes de pure action, de plaisir et d'humour. « Ces morts font semblant d'être vivants. Comme nous. »
petit 10