Kung-fu, arts martiaux
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- DirectorKing HuStarsPolly Ling-Feng Shang-KuanChun ShihYing BaiWhen the children of an executed General are pursued in 1457 China, some heroic martial arts swordsmen intervene.Dans la veine des Akira Kurosawa "Les sept samouraïs" (1954) et "Yôjinbô" (1961) et de sa version western spaghetti "Pour une poignée de dollars" (1964) de Sergio Leone, "Dragon Inn" est le chef-d'œuvre du film d'arts martiaux taïwanais et le point de départ du film de sabre, voire même du film de kung-fu. Les chorégraphies des combats sont inspirés de l'opéra de Pékin, l'un des domaines qu'avait étudié le réalisateur. Celui-ci est considéré comme "féministe" (surtout par rapport au macho Chang Cheh) car il présente une femme combattante.
C'est par moment très cartoonesque et le scénario use de facilités comme d'énormes coïncidences.
Vu en juin 2015 une copie DCP Carlotta d'une restauration de 2013 par la cinémathèque taïwanaise. Côté son, cela m'a paru légèrement étouffé (mais impossible évidemment de comparer) et surtout les couleurs m'ont semblées plates, notamment au niveau des couleurs et de la matière des vêtements typiquement chinois (par exemple velours rouge, soie rose ou jaune, etc.)
9 - DirectorCheh ChangStarsDavid ChiangChing LeeLung TiLei Li lost his right-arm in a sword duel with the master of a martial arts school, long ago. Now, he is able to defend himself well with just his left arm, and kung fu techniques. That he proves with just the help of his friend Chung-Chieng, when he crosses his path with a beautiful girl in need, Pao Chiao. Even against impossible odds, he will prove a great warrior.Vu à l'Écran Total de l'Arenberg vers 2009 sans doute une copie française (sortie le 26 janvier 2005).
9 - DirectorCheh ChangStarsDavid ChiangLung TiLi ChingTwo men, one a businessman skilled in Kung Fu, the other a kickboxer discover they are brothers, and together, both in and out of the ring, they must face a crime syndicate. One of the first films to use the martial art of Muay Thai.Vu vers avril 2012
8 - DirectorWei LoStarsBruce LeeNora MiaoJames TienA young man seeks vengence for the death of his teacher.9
- DirectorSum CheungStarsJenny HuAlan TangHung-Lieh ChenVu vers 2012 en VHS-rip, horriblement doublé en français.
Scénario vraiment ultra-merdique, mais jolies images et surtout bonne musique.
7 - DirectorChang-hwa JeongStarsLieh LoPing WangHsiung ChaoAs two martial arts schools prepare for an important tournament, one school's master is a dishonorable man, and to ensure his son wins the title, he hires three Japanese samurais, who target the rival school's best fighter.Serait vraiment un des meilleurs films de la Shaw Brothers.
Avec Lieh Lo qui jouera deux ans plus tard dans "La brute, le colt et le karaté" d'Antonio Margheriti. Et dans "La 36ème chambre de Shaolin" en 1978.
Jamais vu. - DirectorYuen ChorStarsLily HoHua YuehBetty Pei TiThe Four Seasons Brothel is run by a ruthless madam, Lady Chun Yi. Countless young girls have been kidnapped or bought and then sold into a life of servitude, prostitution, and torture at this brothel. Ai Nu, an honest, but poor family's only daughter, is one of the newest girls that was recently kidnapped and sold to Lady Chun. To complicate matters even more, Lady Chun is a lesbian and quickly falls in love with the virginal Ai Nu, who will not let her spirit be broken and tries to escape again and again. This causes Lady Chun to use all of her resources to break her, including auctioning off Ai Nu's virginity to a group of wealthy businessmen. She eventually entrusts Ai Nu with a number of ancient kung-fu secrets like the Ghost Hands, which allows you to thrust your fists into an opponent's chest. Soon after murder erupts within the brothel. A diligent detective, Chi Te, visits the brothel and becomes increasingly involved in the murder investigation. He realizes he must do everything he can to prevent Ai Nu from taking her much deserved revenge on everyone that has wronged her over the years.Si les films de Chang Cheh son masculins, ce chef-d'œuvre produit par la Shaw Brothers est féminin. La jeune Ai Nu est enlevée et séquestrée dans une maison close, dressée à devenir un objet sexuel parfait. Sa virginité est vendue aux enchères. À la suite du plus fortuné, les autres hauts responsables de la ville se succèdent. Ils se servent d'elle pour assouvir leurs fantasmes. Après sa tentative de suicide, Ai Nu décide de se venger contre ceux qui ont l'abusée. Comme arme, elle utilisera intelligemment, plutôt que la haine, l'amour. Elle séduit sa patronne Madame Chun qui tombe amoureuse… Rapports d'identification, de fusion, de force. Sado-masochisme. Le scénariste Chiu Kang-Chien (ou Yau Gong Kin) est le traducteur en chinois de l'œuvre de Jean Genet. On n'est pas étonné.
Magnifiques couleurs : des ocres, des jaunes pâles, des bleus turquoise, des roses soyeux. Décors de studio et costumes cossus. Des tissus transparents sont utilisés par la mise en scène classique mais raffinée. Peu de kung-fu mais le combat au sabre final est des plus jouissifs. Si vous avez apprécié le chef-d'œuvre postmoderne de Quentin Tarantino "Kill Bill" (2003-2004 ; pur film de vengeances, même si le deuxième volume est aussi un mélodrame métaphorique sur l'incommunicabilité dans le couple), "Ai Nu/Intimate Confessions of a Chinese Courtesan" est à voir absolument.
(Sorti un mois et demi avant "Joshuu 701-gô: Sasori/Female Prisoner #701: Scorpion" de Shunya Ito, sept mois avant "Furyô anego den: Inoshika Ochô/Sex and Fury" de Noribumi Suzuki et précédant aussi "Shurayukihime/Lady Snowblood" (1973) de Toshiya Fujita.)
Vu en 35mm au Nova en février 2011
10 - DirectorFan HoStarsMichael Wai-Man ChanJames Yi LuiHelen PoonTwo Chinese men go to Copenhagen. While one of them philanders around with various Danish and Asian women, the other falls in love with his Chinese tour guide.Agréable nanar hong-kongais de kung-fu tourné en panoramique à Copenhague en pleine libération sexuelle fantasmée depuis l'Asie.
Le scénario est de niveau bande dessinée de qualité médiocre. La bande-son et l'image sont pleines de charmes seventies. Il y a un peu d'humour lourd. Le résultat est un mix entre du Bruceploitation, les Charlots et une dose de sexe. Une curiosité.
Vu en parfaite copie 35mm d'origine sous-titrée anglais au Nova en décembre 2013.
8 - DirectorRobert ClouseStarsBruce LeeJohn SaxonJim KellyA Shaolin martial artist travels to an island fortress to spy on an opium lord - who is also a former monk from his temple - under the guise of attending a fighting tournament.Serait le meilleur Bruce Lee.
Pourtant, malgré mon grand âge, je n'ai jamais eu la chance de le regarder. - DirectorShigehiro OzawaStarsShin'ichi ChibaGoichi YamadaYutaka NakajimaAfter failing to reach a deal with her enemies, a mercenary karateka protects the daughter of a recently-deceased oil tycoon from the evil conglomerate gunning for her inheritance.Serait un des plus importants films d'arts martiaux japonais, particulièrement brutal, ultra-violent, gore et sadique, généralement considéré comme le meilleur du genre.
A influencé Quentin Tarantino.
Jamais vu. - DirectorRoy Ward BakerCheh ChangStarsPeter CushingDavid ChiangJulie EgeIn China, Professor Van Helsing helps eight kung fu-trained siblings reclaim their ancestral mountain village, now the domain of seven powerful vampires and their army of undead slaves.Un curieux cocktail, comme "La brute, le colt et le karaté" produit en même temps.
Co-réalisé par le tout bon réalisateur de deuxième division Roy Ward Baker ("Don't Bother to Knock/Troublez-moi ce soir" en 1952, "Quatermass and the Pit/Les monstres de l'espace" en 1967, "Dr. Jeckyll et sister Hyde" en 1971) et le très viril Chang Cheh ("La rage du tigre" en 1971.)
Le maigre scénario, un peu confus (ce sont le pires, les scénarios maigres et confus) n'est qu'un prétexte à plusieurs cocktails : gothique de la Hammer et kung-fu de la Shaw Brothers, mais aussi vampires et morts-vivants avec une petite dose de film d'aventure à la Allan Quatermain.
Roy Ward Baker soigne les détails comme la conversation pleine de sous-entendus entre le fils de Van Helsing et la blonde quand il la raccompagne chez elle, le suicide romantico-lyrique de l'amoureux de la blonde et surtout les couleurs souvent chatoyantes.
Nombreux décors naturels hongkongais, mais aussi une grotte en carton-pâte peu crédible qui rappelle qu'il ne s'agit que d'un modeste budget d'exploitation. Les scènes de kung-fu ne sortent pas de l'ordinaire.
9 - DirectorAntonio MargheritiStarsLee Van CleefLieh LoPatty ShepardA martial artist joins a hard-hitting gunfighter in the search for treasure while bandits step into their way.Comme "La légende des 7 vampires d'or", produit en même temps, c'est un curieux cocktail : il s'agit d'un western soja comme le beaucoup mieux coté "Soleil rouge" (1971) de Terence Young avec Charles Bronson, Ursula Andress, le japonais Toshirô Mifune et Alain Delon, l'un peu mieux coté "Mon nom est Shangaï Joe" de Mario Caiano, avec Klaus Kinski, sorti un an auparavant, mais également les moins connus "Winchester, kung fu et karaté"/"2 chinois dans l'ouest" (1973) de Yeo Ban-Yee, "Les rangers défient les karatékas" (1973) de Bruno Corbucci, "Storia di karatè, pugni e fagioli" (1973) de Tonino Ricci (réalisateur de "Thor le guerrier" en 1983), la médiocre suite "Che botte ragazzi!"/"Return of Shanghai Joe" (1975) de Bitto Albertini (réalisateur de "Black Emanuelle"), avec Klaus Kinski, et enfin une coproduction thaïlandaise "Le tigre de la rivière Kwaï" (1975) de Franco Lattanzi.
Presque cinq années après "Et le vent apporta la violence", l'honnête artisan Antonio Margheriti revient au western, cette fois pour la Shaw Brothers qui se lance dans le western spaghetti tourné en Espagne !... En coproduction avec le grand producteur Carlo Ponti ("La strada" de Fellini en 1954, "Lola " en 1961, "Cléo de 5 à 7" en 1962, "Le mépris" en 1963, "Le docteur Jivago" en 1965, "Blow Up" en 1966, des Jean-Pierre Melville, des Godard, Des Antonioni, de nombreux De Sica, etc., etc.)
Si quelques décors d'intérieur sont encore aussi réussis, l'humour et les arts martiaux ne sauvent pas un argument de mauvaise bande dessinée.
Blasphèmes, notamment contre la Bible.
Cela reste néanmoins une curiosité qui se laisse regarder, à revoir à l'occasion car j'ai lutté contre le sommeil, étant donné mon état de fatigue.
Vu en août 2015 dans la salle Ledoux.
8 - DirectorBrian Trenchard-SmithJimmy Wang YuStarsJimmy Wang YuGeorge LazenbyHugh Keays-ByrneWhile on dispatch in Australia to extradite a drug courier, a tough Hong Kong cop wages a one-man war against Sydney's most powerful kingpin.Si le premier quart d'heure semble prometteur, avec une ambiance à la James Bond d'exploitation, cette coproduction australo-hongkongaise ensuite s'enlise, finissant par ressembler à un téléfilm des seventies, avec certes un peu plus de moyens.
Par Brian Trenchard-Smith qui en 1983 réalisera "Le gang des BMX". Avec George Lazenby dans le rôle du méchant.
Vu vers mars 2013 au Nova et revu en août 2015 dans la salle Ledoux. À chaque fois j'ai dû lutter contre le sommeil.
8 - DirectorChia-Chun WuStarsBruce LiFei LungLu Wen LuScientist Dr Ting has invented a secret formula that will help the world's food crisis, but refuses an offer to sell it. When Dr Ting is later kidnapped by a sinister organization, Alice's boyfriend, the renowned crime fighter Kato is called in to rescue him. However after an attempt is made to kidnap Alice, Kato realises he cannot fight the organization alone and enlists the help of his two superhero friends collectively known as "The Green Hornet".Un des meilleurs bruceploitation, même si il n'est pas inoubliable (j'ai même oublié quand je l'ai vu.)
Rip-off Z (ou plutôt Y), mais en écran large, du "Frelon vert", plus réussi que l'horrible navet de Michel Gondry.
Avec Bruce Li, le premier et meilleur faux Bruce Lee.
À signaler la musique funk-psyché de Yung-Yu Chen, influencée, dit-on, par Gene Page.
9 - DirectorJoseph KuoStarsPolly Ling-Feng Shang-KuanPeng TienCarter WongDuring the Qing dynasty, the young son of a Ming dynasty general is sent to the Shaolin Temple to learn martial arts, so that he may seek revenge for his dead father. But he must endure the test of the temple's legendary 18 Bronzemen.Malgré son scénario conventionnel (taillé dans la veine de "Dragon Inn" de King Hu) débordant de clichés et cousu de fil blanc (bien que précurseur de deux ans du monument viril à la rigueur classique de Liu Chia-liang "The 36th chamber of Shaolin"), ses maladresses (c'est monté n'importe comment) et son abus de zooms parfois hésitants, un film de kung-fu taïwanais naïf et décomplexé qui vaut par quelques réjouissantes idées aux limites du surréalisme - et aux frontières dépassées du kitsch - et ses couleurs (notamment rouge et jaune saturés.)
L'ambiance et les combats m'ont rappelé le "San Ku Kai" de mon enfance, et que je n'ai pas revu depuis.
Vu dans la salle Ledoux en juin 2015 (j'étais très fatigué et me suis assoupi plus d'une fois) une splendide copie sous-titrée seulement en français (copie française sans doute) parfaitement conservée, sans trace d'usure (les quelques griffes se trouvant sur le master.)
petit 9 - DirectorChia-Liang LiuStarsChia-Hui LiuLieh LoYue WongA man studies kung fu at the Shaolin Temple to fight back against the oppressive Manchu government.Monument viril à la rigueur classique (comme "La rage du tigre" de 1971), du « macho » Chang Cheh.
9 - DirectorRobert ClouseBruce LeeStarsBruce LeeGig YoungDean JaggerA martial arts movie star must fake his death to find the people who are trying to kill him.Bruceploitation particulier puisqu'il utilise des images contenant le vrai Bruce Lee mises en scène par lui-même pour un film inachevé avant sa mort. Il y en a en fait trop peu, surtout vers la fin, peut-être une grosse vingtaine de minutes. Wikipedia m'apprend qu'il n'y a en tout que onze minutes et sept secondes ! Ils sont même allés jusqu'à raccourcir cette partie, notamment en enlevant deux protagonistes.
Tous les rajouts autour des archives sont plats et mous, sorte de très banal James Bond de niveau série télé (comme les Spiderman des années '70), et ne mériteraient qu'un "petit 7", surtout si on les compare au rushes d'origine mis en scène par le maître qui montrent, sous une forme dynamique, le véritable Bruce Lee à l'élégance féline, au sommet de son art. Les lumières y sont beaucoup plus soignées, avec notamment de splendides roses et le jaune lumineux de la combinaison de motocycliste qui sera recyclée par Tarantino dans "Kill Bill vol.1". Ces éléments sont le véritable intérêt du film qui mérite en fin de compte un "8". (La même combinaison jaune perd tout son éclat dans les rajouts.)
Ces onze minutes contiennent peut-être le meilleur combat du maître, éclatant d'arrogance, contre un géant afro-américain.
Le nouvel argument, totalement différent de celui imaginé par Bruce Lee, joue sur l'ambiguité entre la réalité et la fiction en faisant du héros un célèbre acteur de films de kung-fu qui meurt. Ce sont les véritables funérailles de Bruce Lee qui sont montrées, avec un mauvais goût éhonté typique du cinéma d'exploitation.
Outre Hong Kong, on visite Macao qui avait des allures de ville cubaine ou mexicaine.
À noter que deux documentaires plus tardifs, dont "A Warrior's Journey" présentent les mêmes onze minutes, et plus car sans montage, illustrant le scénario d'origine signé Bruce Lee, complètement différent de celui de la version de 1978.
Vu une copie très correcte dans la salle Ledoux en novembre 2017. - DirectorJoseph VelascoStarsRyong KeoIrina ShevchenkoBruce LeA brilliant professor gathers cells from the late Bruce Lee and creates three clones, who are trained in martial arts and sent out to fight crime."The Clones of Bruce Lee" (qui a pour concept unique de rassembler trois ersatz de Bruce Lee, en réalité peu ressemblants : le Sud-Coréen (cornaqué par Godfrey Ho) Dragon Lee, le plus connu Bruce Le et le plus rare Bruce Lai) est un bruceploitation banal au scénario enfantin et mauvais.
Il se distingue quand même par le soin des décors (jardin botanique, lac, lieux touristiques en Thaïlande) et des lumières colorées à la Mario Bava (le producteur de cet affreux navet, Dick Randall, avait produit "Quante volte… quella notte"/"Une nuit mouvementée" un érotique soft de Mario Bava) qui lui donnent un air de "Diabolik!"/"James Bond" de série presque Z, en tout cas authentiquement trash par son opportunisme et son incompétence.
Il contient des "hommes de bronze" qui sont déguisés comme dans la série télévisée "L'incroyable Hulk", mais portant des couches-culottes.
Il contient, sur des scènes d'entraînement, le thème recyclé de "Rocky".
Et la bande-originale de "The Warriors".
Il contient, dans un second rôle, Bolo Yeung, que le vrai Bruce Lee a piétiné dans "Enter the Dragon".
Il contient Bruce Thai, un autre imitateur de Bruce Lee, mais qui ici ne joue pas un clone, mais un rôle différent (guide en Thaïlande). Il y en a même un cinquième : Bruce Leung, qui joue un adversaire de Dragon Lee.
Il contient aussi quelques nus gratuits à la plage, surtout des seins thaïlandais, mais pas suffisamment. Il y a quand même une tentative de viol par une demi-douzaine de femmes à poil.
C'est épisodique avec trois aventures qui se succèdent, comme des sketches.
Les combats, monotones, sont mollement mis en scène.
On rit bien trois ou quatre fois, mais ce n'est pas assez.
De surcroît, c'est lent.
À noter l'absence du Taïwanais Bruce Li, le premier (depuis 1974) et meilleur faux Bruce Lee.
Placement de produit pour la marque de sodas la plus connue.
Dans la même catégorie "Challenge of the Tiger"/"L'implacable défi", sorti la même année, serait supérieur. Le meilleur du genre serait "The Dragon Lives Again"/"La résurrection du dragon" (1977) de Chi Lo.
Vu une copie originale des Pays-Bas en bon état (mais avec quelques saute importantes) dans la salle Ledoux en mars 2022. Doublée en anglais et sous-titrée en néerlandais. À noter que le format est large.
6+1 = 7 - DirectorSammo Kam-Bo HungStarsSammo Kam-Bo HungFat ChungLung ChanA rickshaw driver's wife and his rich client are secret lovers, and they decide to get rid of him without being implicated, so they hire a powerful sorcerer to kill him, but the sorcerer's colleague intervenes to protect him.Influencé par certains films d'horreur de la Shaw Brothers comme "Black Magic" (1975), mais dans un esprit plus bon enfant, "Encounter of the Spooky Kind", abusivement titré en français "L'exorciste chinois" (et parfois en anglais "Close Encounters of the Spooky Kind"), est un de ces nombreux films burlesques de mort-vivants, des « vampires chinois » (le jiangshi) lookés à la Fulci qui sautillent et pratiquent les arts martiaux, comme la populaire série des "Mr. Vampire" (à partir de 1985). "L'exorciste chinois" est en fait le premier, celui qui a lancé ce sous-genre nommé "ghost kung-fu comedy", qui n'est généralement pas ma tasse de thé. C'est beaucoup trop ancré dans une certaine culture chinoise (avec notamment des sorciers, des superstitions et de la magie noire) pour mon goût.
Ceci dit, l'action de kung-fu est joliment chorégraphiée, par l'également réalisateur et acteur Sammo Hung, connu pour son travail avec Jackie Chan.
Le premier quart d'heure en comédie vaudevillesque est plaisant, mais ensuite cela ressemble à du dessin animé très répétitif autour et surtout à l'intérieur d'un temple taoïste où se situe le cercueil du zombie. Après avoir réussi à s'enfuir, le personnage retourne où il était retenu. Ça m'a achevé. J'étais soulagé que cette partie se termine et il prolonge. C'est trop long.
Il y a de brusques changements de ton, mais j'avais alors déjà décroché.
Je me suis endormi. Il y avait un bavard irrespectueux derrière moi qui m'a donné la migraine... Lui aussi s'est endormi.
De surcroît, il me semble avoir déjà vu cet « Exorciste chinois » (il y a quinze ou vingt ans ?) et m'être déjà ennuyé pour les mêmes raisons.
La scène finale, un duel, vaut le coup d'œil (je lis que la femme du cocu prend une solide raclée bien méritée). Dommage, je dormais. Je m'en veux d'avoir raté ça.
Vu une numérisation de 2010 aux couleurs qui m'ont semblées respectées, mais à l'image trop compressée et au son caverneux, sous-titrée en anglais (ce qui est assommant vu le caractère absurde du film) dans la salle Ledoux en mars 2022.
7+1 = 8 - DirectorMenahem GolanStarsFranco NeroSusan GeorgeShô KosugiAfter passing a ninja master test in Japan, Cole visits a war buddy in the Philippines. He helps him fight men, who want his buddy's plantation.Vu vers septembre 2012 dans la salle Ledoux.
9 - DirectorJohn LiuStarsJohn LiuBi-Len ChengMeli CaillardThe martial arts expert Liu Chung is living in Hong Kong where he makes Kung Fu movies. When Lius father is kidnapped in Paris he has to come to his rescue and fight a big crime syndicate.Film de kung-fu très basique, au scénario confus (semble être la suite d'un autre film, des évènements antérieurs de trois ans sont racontés en flash-backs et voix-off ; à la fin rien n'est résolu, laissant supposer une suite à venir) où l'on voyage de Hong Kong à Paris, puis soudainement à la Côte d'Azur, avant de retrouver aussi vite Paris, en passant par une propriété en France, plus probablement située en réalité à Hong Kong, vu la végétation.
L'intrigue est très mal écrite.
Le jeu des acteurs est souvent ridicule.
Le réalisateur-acteur-scénariste-producteur John Liu tentait de conquérir le marché international, à la manière de Bruce Lee ou Jackie Chan. Il prétendait avoir inventé un soi-disant nouvel art martial : le « Zen Kwan Do ». C'est aussi un grand séducteur avec qui toutes les femmes souhaitent forniquer, dont une sosie de Laura Gemser (à l'époque au sommet de sa popularité.)
Ce produit de routine se distingue par une photographie au-dessus de la moyenne (je l'ai vu en 35mm), du tourisme à Paris dans tous ses lieux iconiques dont Pigalle, le Centre Pompidou, Notre-Dame, la Tour Eiffel (comme le Colisée dans "La Fureur du dragon" en 1972) et de la musique funk-disco (dont la bande-originale du James Bond "Live and Let Die", et même du Claude François !)
Découvert en mars 2022 dans la salle Ledoux une copie belge d'époque en anglais sous-titré bilingue, qui a vécu mais encore en bon état général, hormis deux ou trois sautes relativement importantes.
Le titre vidéo américain (trompeur) est "Avenging Ninja".
7 - DirectorBruce LeJoseph VelascoAndré KoobStarsBruce LeJeong-lee HwangHarold SakataAfter trying to go straight, an ex-con is drawn back into the criminal underworld when his old gang kidnaps a woman.Vu cette coproduction franco-italo-hongongaise de bruceploitation entre 2005 et 2010 à la Cinémathèque royale.
Jean-Marie Pallardy est co-producteur, réalise quelques scènes et tient également un petit rôle.
5 - DirectorChung SunStarsTony LiuKuan Tai ChenLieh LoA psychotic craftsman pits two rival Kung-Fu masters against each other while designing special lanterns from a disturbing source.Le grotesque "Ren pi deng long/Human Lanterns" n'a pas la rigueur classique des monuments virils de la Shaw Brothers que sont "La 36ème chambre de Shaolin" (1978) de Chia-Liang Liu (nommé Lau Kar Leung en cantonais) ou "La rage du tigre" (1971) du « macho » Chang Cheh.
Le réalisateur Sun Chung (qui était passé notamment par le sexploitation et le film de gangsters d'exploitation) est connu pour mixer le kung-fu avec le western spaghetti ("La vengeance de l'aigle de Shaolin" en 1978 ou "Fistful of Talons" en 1983). Ici il brasse combats chorégraphiés et horreur à la Hammer dans d'exceptionnels décors somptueux magnifiés par des lumières colorées dignes de Mario Bava. Avec une pointe d'érotisme et un zeste de slasher : des femmes sont (totalement) dénudées, attachées, violées, torturées, écorchées par un serial-killer frustré à tendance misogyne.
C'est l'histoire de Lung Shu-Ai, riche et puissant notable d'une ville de province, qui se sent ridiculisé par l'engagement de sa maîtresse avec un rival. Le jaloux est pourtant marié à une épouse qui semble l'aimer et dispose d'un petit harem de masseuses. Mais récupérer l'objet de son désir est une question de prestige, de réputation, de considération sociale. Il décide donc de remporter le prix du plus beau lampion pour reconquérir la fille convoitée et ainsi regagner le respect de la communauté...
Avant de se lancer dans les films d'épouvantes (série des "Black magic"), le studio hongkongais avait déjà tenté ce métissage en 1974 : "La légende des 7 vampires d'or" (avec Peter Cushing) de Roy Ward Baker et Chang Cheh, coproduit par la Hammer (dont c'était le huitième et dernier Dracula).
Vu en 35mm au Nova en février 2011.
10 - DirectorJackie ChanSammo Kam-Bo HungStarsJackie ChanSammo Kam-Bo HungBiao YuenFighting against pirates at the turn of the 20th century, the Hong Kong navy are failing miserably. It's up to Sergeant Lung (Jackie Chan) to take matters into his own hands.J'ai dû attendre l'âge canonique de cinquante ans pour enfin découvrir mon premier Jackie Chan.
Malheureusement, la copie belge (en version doublée en anglais et sous-titrée bilingue) projetée dans la salle Ledoux en janvier 2023 est médiocre : mauvais doublage anglais, erreurs de traduction que même moi ai remarquées et remontage avec des scènes coupées, selon un spécialiste du domaine (le Strasbourgeois qui a vu tous les films de l'acteur, en Polynésie.)
J'ai souvent lu que "Le marin des mers de Chine" serait un sommet de la carrière de Jackie Chan. Cependant, je ne ne sentais pas trop le côté film d'époque qui peut facilement étouffer et cette projection a confirmé que ce n'est pas un film qui m'attire. Sans doute qu'on l'apprécie plus quand on l'a vu vers l'âge de neuf-douze ans.
8 - DirectorRicky LauStarsChing-Ying LamSiu-Ho ChinRicky HuiThe planned reburial of a town elder goes awry as the corpse resurrects into a hopping, bloodthirsty vampire, targeting everyone responsible for digging the grave. A Taoist Priest and his two disciples attempt to stop the terror.La plus connue des "comédies de fantômes" à base de "vampires chinois" sautillants.
Ce n'est vraiment pas ma tasse de thé. Je trouve ce type d'humour beaucoup trop enfantin à mon goût.
Je pense l'avoir vu deux fois car des programmateurs à Bruxelles le servent, malheureusement, régulièrement.
7 - DirectorJohn CarpenterStarsKurt RussellKim CattrallDennis DunA rough-and-tumble trucker and his side kick face off with an ancient sorcerer in a supernatural battle beneath Chinatown.Il n'est pas étonnant que ce produit, inspiré par "Zu, les guerriers de la montagne magique" (1983) de Tsui Hark, fut un échec commercial car il déstabilise le spectateur :
1) Le graphisme de l'affiche et le titre francophone (le titre original, plus sobre, est moins trompeur) le vendait comme un film d'aventure de la veine d'Indiana Jones.
2) Il s'agit en réalité d'une curieuse mixture mêlant, sur un mode parodique, vieux serial à la "Monsieur Moto", beaucoup de kung fu et une louche de fantastique (magie noire et monstres).
3) John Carpenter n'essaie même pas de rendre un minimum crédible l'exposition hyper-conventionelle et totalement artificielle. En outre, les couleurs et les éclairages sont ternes, comme si le cinéaste, sous la pression du studio, avait bâclé cette partie.
4) Le deuxième tiers patine et ennuie. Le scénario semble compliqué alors qu'il est simple. Le spectateur peine à comprendre qui est qui et pourquoi ; il y a notamment plusieurs gangs chinois difficiles à distinguer. Cela manque de clarté et lasse. De surcroît, on ne quitte plus les intérieurs ; on manque d'aération. Cette partie m'a même rappelé le désastreux "Shanghai Surprise" réalisé à la même époque.
5) Le dernier tiers plus soigné offre enfin un feu d'artifice jouissif, même si cela ressemble parfois à une version cheap du "Temple Maudit". Néanmoins, bonne surprise : les couleurs et éclairages sont tout-à-coup plus travaillés et l'aspect parodique pertinent rend finalement le produit sympathique.
6) Il n'est jamais question d'aventures, de grands paysages ou d'un minimum de réalisme. On ne quitte pas d'improbables souterrains situés sous le Chinatown de San Francisco, ville en réalité encore plus petite que Bruxelles. Si on le compare à un Indiana Jones, notamment le deuxième (qui selon moi est le meilleur), il s'agit d'un ennuyeux navet.
Placements de produit pour soda et marque de cigarettes.
Vu des extraits à sa sortie et le film pour la première fois en copie quasi-neuve en décembre 2016 dans la salle Ledoux.
J'ai revu la même copie au même endroit en septembre 2022.
Si le produit est audacieux (parodie de serial exotique, de comédie bon enfant hong-kongaise, avec son kung-fu et sa magie noire, d'ambiance Amblin, notamment grâce à la photographie, aux lumières et couleurs qui rappellent les deux pépites de 1984 "Indiana Jones et le temple maudit" et "Gremlins" et d'esthétique de jeu d'arcade avec ascenseurs, perche de pompier, ...) et distille un certain charme presque surréaliste, le spectateur a du mal à rester attentif face à cette avalanche de n'importe quoi grand-guignol délirant. Il n'y a aucune tension.
La narration de cet hommage au cinéma de la Shaw Brothers (et surtout à "Zu, les guerriers de la montagne magique" -1983- de Tsui Hark) est brouillonne, tourne en rond... On ne peut pas s'empêcher de trouver le résultat kitsch, bancal et indigeste. Pas du tout ma tasse de thé. Peut-être l'ai-je découvert trop tardivement, comme "Les Goonies" (1985) ?
En outre, la musique est ringarde.
En fin de compte : sympathique, mais ennuyeux.
Ce budget confortable de studio fut un échec commercial et n'a, en conséquence, pas connu de suite.
"Jack Burton", personnage grossier, annonce la chute vers le beauf de John Carpenter dont les chefs-d'œuvre, à la mise en scène inspirée, s'arrêtent au début des années '80.
très petit 9 - DirectorVictor LampStarsCüneyt ArkinDündar AydinliMing-Wai ChanErol is a successful cop, who lives with his sister Yasemin. Wang, the most troublesome gang leader of Hong Kong comes to Istanbul. The Security Department of Istanbul, appoint Erol to catch Wang. The Hong Kong Security Department sends their spy Wang Ti to Istanbul."Ninja Killer", version que j'ai regardée, est le titre de la resortie pendant les années '80 (sortie française le 25 février 1987), lors de la mode des ninjas. Le véritable titre original était "Karateciler istanbulda"/"Karate Killer à Istanbul".
Le produit, modifié par Filmark sous le titre trompeur "Ninja Killer", serait réalisé par Tomas Tang qui aurait tourné de nouvelles scènes à Hong Kong. D'autres affirment que ce serait plutôt Godfrey Ho, alors encore débutant. Peut-être pour la partie turque ?
Jetant un œil sur la version originale qui traîne sur YouTube, je constate que l'image a été désavantageusement recadrée (pour le marché vidéo) et que le rythme, initialement proche d'un poliziottesco, était plus cool avant les ajouts qui ont inutilement alourdi l'ensemble.
Navet hongkongais de kung-fu tourné à Istanbul avec des Turcs moustachus et même Cüneyt Arkın, l'Alain Delon turc (qui n'est pas moustachu).
Il y a de la danse du ventre, le "Boléro" de Ravel en version easy listening d'ascenseur et du spectacle folklorique sur de la musique d'Amérique latine (genre mexicaine ou cubaine). Ces Hongkongais imaginent que la Turquie est située en Amérique !
Suffisamment de paysages du détroit d'Istanbul, mais médiocrement mis en valeur par une photographie quelconque, peu chatoyante suite au recadrage.
Le nouveau scénario est mauvais. Il peut provoquer la migraine. Je me suis endormi avant le combat final sur les toits, qui semble le plus spectaculaire, à la Jean-Paul Belmondo.
Vu une copie d'époque, un peu pâle, délavée, en doublé anglais seulement sous-titré en français, en mars 2022 dans la salle Ledoux.
6 - DirectorSammo Kam-Bo HungHoi MangStarsKar Lok ChinSammo Kam-Bo HungChing-Ying LamA Buddhist lama and an evil wizard battle for the Palace of Heaven."Ghost kung-fu comedy" tardif sans "vampires chinois" qui sautillent, il s'agit d'une véritable purge monotone et répétitive, extrêmement ennuyeuse.
Il est essentiellement question de sorcellerie et de dieux bouddhistes. Presque tout est tourné en studio.
Une copie rare en 16mm a été projetée en janvier 2023 dans la salle Ledoux. Il est difficile de comprendre le choix de ce soporifique navet (même rare, ce qui est compréhensible), alors que l'essentiel du genre n'a jamais été montré par la Cinémathèque royale.
À la fin de la séance, il restait très peu de spectateurs dans la salle. Cette "comédie de fantômes" n'a fait rire personne. À chaque fois que je me réveillais, j'avais l'impression de revoir la meme scène : dans un studio sombre, deux acteurs ultra-maquillés, surjouant comme au théâtre, se lancent des menaces (très bavard.)
petit 3 - DirectorClarence FokStarsChingmy YauSimon YamCarrie NgA young woman is trained by a martial arts specialist to become a professional assassin.Ce rip-off glamour qui allie "Nikita" (1990) de Luc Besson et "Basic Instinct" (sorti six gros mois plus tôt) de Paul Verhoeven est un spectaculaire divertissement coloré qui a clairement influencé "Kill Bill" de Quentin Tarantino.
Avec des chorégraphies virevoltantes. De la violence. De l'humour. Et de l'érotisme soft (beaucoup de lesbiennes.)
Photographie de Peter Pau qui rappelle entre autres les Paul Verhoeven de l'époque.
J'ai découvert en mars 2022 dans la salle Ledoux une copie 35mm d'époque, trop courte de quelques minutes (très grosses sautes ou version censurée ?), sous-titrée seulement en anglais (sous-titres défilant trop rapidement), appartenant à David Bordwell, fortement soupçonné d'avoir été le fidèle amant (platonique ?) de Gabrielle Claes.
9+1= 10 - DirectorJohnnie ToStarsMichelle YeohAnita MuiMaggie CheungWhile one tough woman with an invisible robe has stolen 18 babies for her powerful master, two other tough women and the cops try to stop her.Une curiosité :
1) Film de super-héros avec trois actrices vedettes honkongaises, dont Maggie Cheung ("Irma Vep" en 1996, "In the Mood for Love" en 2000) dans le rôle de Wonder Woman.
2) Premier film avec des combats chorégraphiés comme dans les jeux vidéo, copié par de nombreux réalisateurs notamment à Hollywood (par exemple "Matrix"). Le créateur serait donc le réalisateur de "Heroic Trio" Johnnie To.
Mais, si les rares décors sont grands, on ne les quitte pour ainsi dire jamais. C'est donc un film en studio, du sous-"Batman : le défi"/"Batman Returns" (1992). Cela manque d'air, surtout sur la longueur ; il ne faut pas être claustrophobe.
Vu une copie numérique seulement sous-titrée en anglais, en mars 2022 dans la salle Ledoux.
8+1 (vu la copie numérique et sans sous-titre.) - DirectorMark OsborneJohn StevensonStarsJack BlackIan McShaneAngelina JolieTo everyone's surprise, including his own, Po, an overweight, clumsy panda, is chosen as protector of the Valley of Peace. His suitability will soon be tested as the valley's arch-enemy is on his way.Remarquables jolis décors, couleurs et lumières, inspirés de l'art asiatique traditionnel.
Dommage que le scénario est sans grande surprise (parodie des films de kung fu des années '70) et le réalisme est de niveau jeu vidéo (par exemple on tombe de 50 mètres de haut sans même se casser un os...)
Vu une copie 35mm Technicolor d'origine en décembre 2014 dans la salle Ledoux.
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