Alcoolisme et ravages de l'alcool
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- DirectorD.W. GriffithStarsDavid MilesFlorence LawrenceGladys EganA man returns home a mean drunk after drinks after work. When he makes a habit of it, his little girl goes searching to fetch her father home, with tragic results.Incunable des débuts de D.W. Griffith qui résume les méfaits de l'alcool.
On dit que c'est ce type de films qui a conduit à la prohibition. Dommage que les autorités se sont soumises au commerce. Quand elles souhaitent réglementer, elles y parviennent.
9 - DirectorMikheil ChiaureliStarsAleksandre JaliashviliVeriko AnjaparidzeL. JanuashviliA rework of Boris Sigal's play The Trial of Stepan Korolev. Set in Tbilisi rather than Leningrad is a morality tale about the hazards of alcohol consumption that is nonetheless not without humor.Ce film muet soviétique a pour particularité de ne pas situer la misère des travailleurs avant la révolution, mais dans un contexte communiste (à Tbilisi, capitale de la Géorgie, pas différente des autres villes de l'époque.)
Découvert la numérisation 4K de 2020 par la cinémathèque géorgienne, basée sur une copie conservée à Moscou par le Gosfilmofond, en décembre 2023, dans la salle Plateau.
8 - DirectorD.W. GriffithStarsHal SkellyZita JohannCharlotte WyntersA young couple's marriage is jeopardized by the husband's descent into alcoholism.Contrairement à ce que prétend dans son programme la Cinematok de Gerbik, il ne s'agit pas du tout d'une adaptation de "L'assommoir" d'Émile Zola (je suppose que le changement de titre est une idée du distributeur français.)
Si le dernier film de Griffith est moins pompeux, hagiographique et "image d'Épinal" que son précédent consacré au Président Abraham Lincoln, son premier film sonore, celui-ci accuse un rythme incertain, avant un ridicule happy-end. En réalité, la triste fin d'un des principaux inventeurs du cinéma.
Découvert une bonne copie de la cinémathèque de Prague, sans sous-titre, dans la salle Plateau en mai 2023.
8 - DirectorBilly WilderStarsRay MillandJane WymanPhillip TerryThe desperate life of a chronic alcoholic is followed through a four-day drinking bout.10
- DirectorRoy Ward BakerStarsJohn GregsonKathleen RyanJacqueline RyanCaptivating drama of a lovable little Irish girl and how she helps her tippler father find work.Film (que je n'ai jamais vu) du tout bon réalisateur de deuxième division Roy Ward Baker ("Don't Bother to Knock/Troublez-moi ce soir" en 1952, "Quatermass and the Pit/Les monstres de l'espace" en 1967, "Dr. Jeckyll et sister Hyde" en 1971 et plusieurs films de vampire pour la Hammer.)
- DirectorRené ClémentStarsMaria SchellFrançois PérierJany HoltA poor laundrywoman tries to cope with a depressing burden of society.Adaptation fidèle, mais un peu datée, de "L'assommoir" d'Émile Zola.
Vu au Musée vers 2006.
9 - DirectorLionel RogosinStarsRay SalyerGorman HendricksFrank MatthewsBy focusing on the lives of three down-and-out alcoholic transients, the film creates a wrenching portrait of the tragic hopelessness of life on "The Bowery" in New York City.À la manière de Flaherty, documentaire sur la rue des alcooliques new-yorkais.
Distribué en 1962 par CinéLibre (le père de Philippe Geluck). Luc de Heusch l'a introduit.
Film à programmer avec "Pestilent City" (1965) de Peter Emmanuel Goldman.
Vu mi-2011 et en février 2017.
gros 9 - DirectorBlake EdwardsStarsJack LemmonLee RemickCharles BickfordAn alcoholic marries a young woman and systematically addicts her to booze so that they can share his "passion" together.Plus revu depuis vers 2004.
- DirectorTed KotcheffStarsDonald PleasenceGary BondChips RaffertyAfter a bad gambling bet, a schoolteacher is marooned in a town full of crazy, drunk, violent men who threaten to make him just as crazy, drunk, and violent.Le petit chef-d'œuvre du Canadien Ted Kotcheff qui réalisera onze ans plus tard "First Blood", le premier Rambo. Il a vécu sur les lieux du tournage, dans l'Australie profonde des rednecks-barakis, pendant quatre mois et transforme de longues séquences en quasi-documentaire qui rappellent "On the Bowery" (1956).
Dommage, (comme dans "First Blood" - aussi chez les rednecks) il y a quelques trop grosses invraisemblances, notamment l'absence de coup de téléphone du personnage principal à sa petite amie.
Decouvert dans la salle Ledoux vers février 2016 et revu au même endroit la même copie belge d'époque en mai 2023.
gros 9 (que je confirme quelques années plus tard.) - DirectorPaul VecchialiStarsHélène SurgèreSonia SaviangeHuguette ForgeThe fantasies and dreams of two over-the-hill actresses are intertwined with their realities, as the two roommates struggle to survive their day-to-day lives in the expensive and difficult world of Paris. In the end, their struggles are eased when the widow of a man they had both been married to gives them a small legacy.Très sombre comédie dramatique sur les vocations artistiques frustrées, l'alcoolisme et le début de la vieillesse sans perspective positive.
Le co-scénariste Noël Simsolo joue aussi un second rôle plein d'humour élégant.
Plastiquement ressemble à "La maman et la putain" sorti un an et demi plus tôt.
10 - DirectorUlrike OttingerStarsTabea BlumenscheinLutzeMagdalena MontezumaA woman presented as a "trinkerin" is having a special tour in Berlin. She bought herself a single-way ticket and will drink everywhere she can.Apologie de l'alcoolisme, considéré comme un moyen d'émancipation féministe.
La déchéance reste très glamour.
Suite élégante de scène soignées. L'esthétique d'avant-garde, stylisé et grotesque, de "Aller jamais retour" semble avoir influencé l'o.f.n.i. de Slava Tsukerman "Liquid Sky" (1982).
C'est malheureusement beaucoup trop long, même si un peu moins insupportable que "Dorian Gray im Spiegel der Boulevardpresse" (1984) ou "Johanna D'Arc of Mongolia" (1989), également d'Ulrike Ottinger.
Présence de Nina Hagen, Kurt Raab et Eddie Constantine, mais la cinéaste n'en fait pas grand chose, les gaspille.
Vu une splendide copie belge d'époque en excellent état, en septembre 2023 dans la salle Ledoux.
6 - DirectorRégis WargnierStarsChristophe MalavoyJane BirkinJean-Louis TrintignantSimon, a famous violinist in a symphonic orchestra, becomes a drunkard, he is abandoned by his wife and he is not able to play any more. One night he gets lost on his way back home and meets Pierre a man who has gone through his same experience. Pierre takes Simon to his house by the sea and helps him to kick his habit.Film à sujet pour "Écran témoin" ou "Dossiers de l'écran", voire de quoi occuper deux heures de cours, sur l'alcoolisme.
L'esthétique feutrée est celle du "Madame Figaro" avec ses vêtements, ses maisons et décorations, ses grands bourgeois, ...
On y voit Jane Birkin en train de forniquer, nue, en contre-jour. Cela a mal vieilli.
Avec Christophe Malavoy (un sous-Sami Frey) mal dirigé, Jane Birkin et Jean-Louis Trintignant.
L'alcoolique blesse des enfants jusqu'au sang, mais on continue à l'accueillir. Puis, il rencontre un inconnu qui le soigne et l'emmène faire du bateau en Bretagne. Le genre d'invraisemblance qui ne m'arrive absolument jamais.
Manque de profondeur. Il n'y a aucune consistance derrière les motivations incohérentes des personnages.
Le principal personnage féminin ne cesse de changer d'avis. Souvent femme varie. Le réalisateur réussit l'exploit de rendre Jane Birkin irritante.
Cela se termine en improbable triangle sexuel de roman-photo, qui m'a définitivement achevé. J'ai fini à moitié assoupi.
Dommage car ce film a révélé la chanteuse Elsa qui joue un petit rôle et chante en s'accompagnant au piano. Elle illumine ce navet.
Pour l'anecdote, Florent Pagny, acteur dans quelques curiosités mineures des années 1980, joue aussi un petit rôle.
Vu très probablement à la télévision vers 1989 et revu dans la salle Plateau une copie en bon état (quelques griffes) en août 2023.
6 - DirectorVasili PichulStarsNatalya NegodaAndrey SokolovYuriy NazarovA teenage girl, who has just finished school feels trapped and aimless in her ordinary Russian family, supported by an alcoholic father, in a dull industrial town.Du sous-Pialat ("À nos amours" en 1983), en plus surjoué. On pense aussi à "Wanda" (1970) de Barbara Loden. Et à "La fureur de vivre" avec trente ans de retard.
"La petite Véra" a notamment été remarqué pour contenir la première scène de lit du cinéma soviétique, avec même exhibition prolongée d'une paire de nichons. Mais les seins nus et le sexe simulé ne font pas à eux seuls un film génial.
Par ailleurs, les connaisseurs précisent qu'il y avait d'autres films soviétiques contenant plus de sexe.
Nous sommes ici à Mariupol, chez les barakis profonds du Donbass, à la frontière russo-ukrainienne (qui n'existait pas à l'époque, l'Union soviétique étant uni.)
Ces rednecks extrêmement vulgaires, que l'on éviterait de fréquenter, sont proches du Borain (coiffure à bigoudis, tablier fleuri, nappe colorée en plastique, hygiène qui donne des haut-le-cœur, collection de paquets de cigarettes vides, boucles d'oreilles kitsch, alcoolisme, violence paternelle impunie, médiocrité générale. La Véra du titre a adopté le look Sandra Kim. Musiques ringardes.)
Néanmoins, ils ont plus de chances que les Borains puisqu'ils vivent sous un régime relativement humain, au soleil, près de la mer et connaissent des légumes que les Borains actuels refusent encore de manger, comme les aubergines.
Preuve des affinités intellectuello-spirituelles entre ces deux races : une église ukrainienne rassemblait de nombreux fidèles, dans ma rue pourtant reculée, déjà au milieu des années 1980. Je me suis toujours demandé comment des Ukrainiens ont atterri précisément dans ma rue reculée, mais n'ai jamais trouvé aucun élément de réponse. Pourquoi quitter un grand et beau pays et accumuler autant de kilomètres pour s'enterrer dans une si lugubre région ?
Les capitalistes se firent une joie de promouvoir ce produit d'un régime décadent qui montrait avec mépris, voire moquerie, les aspects les plus glauques du « communisme ». Depuis la mort de Staline, la vermine n'était plus rééduquée, alors qu'il eût fallu la stériliser. Aujourd'hui, ils polluent nos gares et stations de métro, hurlant comme des gorets.
Leur présence en Belgique, comme l'immigration en général, est encouragée par la bourgeoisie, dont le but est le remplacement de son prolétariat devenu trop éduqué.
La bourgeoisie vit à distance confortable des nuisances qu'elle importe massivement, mais qu'elle évite de subir.
La réalisation n'est pas totalement maîtrisée. Une scène d'intervention policière est particulièrement maladroite, peu crédible.
Il est difficile à la première vision de distinguer les deux ou trois prétendants du personnage principal, et son frère qui fait des allers-retours avec Moscou.
Sont à sauver quelques plans de coupe, notamment d'un port, d'usines et sinistres banlieues industrielles (en fait pas plus sinistres que les rarissimes logements sociaux bruxellois.)
"La petite Véra" est en tout cas plus réaliste que les cornichonneries des frères Dardenne comme l'invraisemblable et risible "Rosetta" (1999). Le succès de ces propagandistes bourgeois auprès de leurs congénères bourgeois s'explique par la distance qui les sépare des réalités sociales. Distance tellement vertigineuse que les bourgeois imaginent que leurs pompières images d'Épinal multi-palmées représentent fidèlement la réalité. Aller au cinéma, après une pâtisserie au Sablon, pour voir leurs enfants déguisés en pauvres jouer les pauvres semble être une forme de charité, une preuve d'empathie qui établit leur profonde humanité. Leur bonne conscience coûte le prix d'une place de cinéma dans le réseau (soi-disant) "art et essai", heureusement moins coûteuse qu'une pâtisserie au Sablon.
Cet inattendu phénomène de mode, succès commercial mondial, curieusement vendu comme une comédie érotique, à engendré une vague de productions taillées dans la même veine comme "Avariya - doch menta" (1989).
Ce riche courant, en réalité déjà débuté en 1985, s'appelle "chernukha" (qui se traduit par "ténèbres", "désespoir", "graveleux"), le cinéma de la perestroïka.
Découvert dans la salle Plateau en juillet 2022.
8 - DirectorMike FiggisStarsNicolas CageElisabeth ShueJulian SandsBen Sanderson, a Hollywood screenwriter who lost everything because of his alcoholism, arrives in Las Vegas to drink himself to death. There, he meets and forms an uneasy friendship and non-interference pact with prostitute Sera.Après un premier quart d'heure prometteur à Los Angeles, cela tourne trop glamour à Las Vegas.
Le spectateur ne croit pas une seconde à ce couple, correspondant aux normes de la beauté physique, notamment l'actrice Elisabeth Shue, qui était la petite amie de Ralph Macchio dans "The Karate Kid" (1984). Elle n'apparaît pas dans les suites, que je n'ai pas revues depuis le début des années '90. Elle fut également la petite amie de Michael J. Fox dans les deux suites de "Retour vers le futur" (1989). Elle représente donc la femme idéale de ma génération.
Les personnages sont à peine esquissés, sans développement ; leurs motivations ne sont jamais expliquées.
Le suicidaire a beaucoup de chance de mourir si rapidement et si proprement, sans affronter sur la durée les conséquences de son alcoolisme.
La narration transforme cette déchéance, l'autodestruction, en figure christique.
La mise en scène est tape-à-l'œil.
Cerise sur le gâteau : musique de Sting. Insupportable.
Découvert dans la salle Ledoux en septembre 2023.
3 - DirectorSteve BuscemiStarsSteve BuscemiCarol KaneMark Boone JuniorTommy is an unemployed mechanic who spends most of his time in a bar (Trees Lounge) in a small blue collar town. He seems to always be thinking, "If only X then I could stop drinking".Jamais vu.
- DirectorCédric KahnStarsJean-Pierre DarroussinCarole BouquetVincent DeniardA cross-country trip turns out to be a nightmare for a troubled couple.Cette adaptation de Simenon à la Pialat ("Nous ne vieillirons pas ensemble") ressemble à un épisode de la série "Alfred Hitchcock présente" en plus long.
Construit suffisamment de tensions et de surprises pour mériter un "9", mais malheureusement, la fin insatisfaisante, trop ouverte, me fait baisser la note à "8".
Avec Jean-Pierre Darroussin qui compense par l'alcool sa dévirilisation par Carole Bouquet. L'illustration des conséquences de l'« émancipation féminine ».
Efficace, mais pas inoubliable.
Découvert une copie d'époque en très bon état (quelques griffes peu gênantes) dans la salle Ledoux en mars 2022. - DirectorXavier BeauvoisStarsNathalie BayeJalil LespertRoschdy ZemA rookie policeman from provincial Le Havre volunteers for the high pressure Parisian homicide bureau and is assigned to a middle-aged woman detective.Du sous-Pialat, mais supérieur à "Police" (1985) dont le scénario était raté, même si la photographie et l'atmosphère étaient plus riches.
Avec, notamment, Nathalie Baye et Jacques Perrin.
Découvert en copie d'époque en décembre 2022 dans la salle Ledoux.
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(dans la même catégorie, j'espère un jour regarder "L.627" réalisé en 1992 par Bertrand Tavernier.) - DirectorJoachim TrierStarsAnders Danielsen LieHans Olav BrennerIngrid OlavaOne day in the life of Anders, a young recovering drug addict, who takes a brief leave from his treatment center to interview for a job and catch up with old friends in Oslo.Actualisation, à Oslo (Norvège), de "Le feu follet" de Pierre Drieu La Rochelle.
Portrait lucide de ma génération. Un des rares chefs-d'œuvre récents.
Les spectateurs sont attristés par la fin, mais si le personnage avait survécu, que serait-il devenu ? Persécuté par des « assistantes sociales » d'importation qui se seraient acharnées pour l'humilier ?
Découvert, dix ans trop tard, dans la salle Ledoux en décembre 2022.
10 - DirectorFrançois OzonStarsDenis MénochetIsabelle AdjaniKhalil Ben GharbiaPeter Von Kant, a successful, famous director, lives with his assistant Karl, whom he likes to mistreat and humiliate. Through the great actress Sidonie, he meets and falls in love with Amir, a handsome young man of modest means.Belle scène de beuverie solitaire dans cet hommage léger et rigolo à Rainer Werner Fassbinder.
Vu en février 2024 dans la salle Ledoux.
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