John Carpenter
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- DirectorJohn CarpenterStarsDan O'BannonDre PahichBrian NarelleIn the far reaches of space, a small crew, 20 years into their solitary mission, find things beginning to go hilariously wrong.Science-fiction à très petit budget (60 000 dollars, de l'époque), quasi-parodie de "2001, l'Odyssée de l'espace" et annonçant "La guerre des étoiles" et "Alien" ("Dark Star" est une collaboration avec Dan O'Bannon, coscénariste, avec Walter Hill, d'"Alien, le huitième passager" sorti en 1978). Un court métrage de fin d'études rallongé, comme le sera "C'est arrivé près de chez vous" une grosse quinzaine d'années plus tard.
Vu à la RTBF vers 1986, revu au Nova (en pellicule sans sous-titre, selon mon souvenir) vers mars 2011. Et découvert la numérisation récente en novembre 2022 dans la salle Ledoux.
Lors de cette dernière projection, l'aspect épisodique m'a un peu gêné. Aussi, on ne distingue pas suffisamment les personnages. Je me suis peu à peu détaché vers la moitié.
Cette curiosité rétro-futuriste fauchée reste unique.
9 - DirectorJohn CarpenterStarsAustin StokerDarwin JostonLaurie ZimmerA Highway Patrol Officer, two criminals and a station secretary defend a defunct Los Angeles precinct office against a siege by a bloodthirsty street gang.Petit chef-d'œuvre de Carpenter.
Film d'action stylisé, chorégraphié, abstrait, épuré, presque bressonien.
Annonce clairement "Zombie" de Romero.
Semble aussi avoir influencé Quentin Tarantino et Gus Van Sant.
Musique du cinéaste, à la Kraftwerk.
Vu pour la première fois à la RTBF vers 1986 et revu en janvier 2017 dans la salle Ledoux, malheureusement en Blu-Ray. Le son est un peu trop aigu et étouffé. Les peaux sont trop roses/oranges, tandis que tout est trop bleu/vert. Les visages ressemblent un peu à ceux de poupées en plastique. Traces de compression, notamment dans les scènes obscures. L'énorme problème est les couleurs lumineuses, typiques des Carpenter de l'époque, ici trop fades, sans éclat dans cette copie numérique.
Placement de produit pour le soda le plus connu.
À revoir idéalement en pellicule d'époque.
gros 9 - DirectorIrvin KershnerStarsFaye DunawayTommy Lee JonesBrad DourifA famous fashion photographer develops a disturbing ability to see through the eyes of a killer.Juste avant "Halloween", John Carpenter a écrit un scénario de giallo qui a été mis en scène par Irvin Kershner, réalisateur doué pour se fondre dans l'imitation ("Star Wars", "Never Say Never Again", "Robocop 2"). Il imite ici bien sûr Dario Argento et Brian de Palma.
La photographie de Victor J. Kemper ("Husbands" de John Cassavetes en 1970, le chef-d'œuvre de Sidney Lumet "Un après-midi de chien" en 1975, "Xanadu" en 1980) utilise surtout la longue focale.
L'action est située dans le New York crasseux de l'époque.
Le scénario a les défauts du giallo et la mise en scène semble un peu confuse, ne pas exploiter à 100% certaines opportunités. À vérifier.
Vu dans la salle Ledoux en mars 2016.
petit 10 - DirectorJohn CarpenterStarsDonald PleasenceJamie Lee CurtisTony MoranFifteen years after murdering his sister on Halloween night 1963, Michael Myers escapes from a mental hospital and returns to the small town of Haddonfield, Illinois to kill again.Revu dans la salle Ledoux en octobre 2013.
10 - DirectorJohn CarpenterStarsAdrienne BarbeauJamie Lee CurtisJanet LeighAn unearthly fog rolls into a small coastal town exactly 100 years after a ship mysteriously sank in its waters.Suit directement le chef-d'œuvre "Halloween" ; celui-ci est moins remarquable, fulgurant.
Si le précédent s'inspirait des gialli, cette fois c'est du Fulci (zombies) ouaté. Les couleurs sont soignées, grâce aux lumières. La mise en scène, sans être géniale, est au-dessus de la moyenne.
Le rythme lent et le manque de surprise rendent "The fog" un peu ennuyeux, voire légèrement soporifique.
9 (à revoir en pellicule et en bonne forme/disposition.)
(Le remake de 2005 serait un navet.) - DirectorJohn CarpenterStarsKurt RussellLee Van CleefErnest BorgnineIn 1997, when the U.S. president crashes into Manhattan, now a giant maximum security prison, a convicted bank robber is sent in to rescue him.C'est "Mad Max 2" à New York. Le personnage principal anticipe celui de Rambo, notamment dans "Rambo 2".
Vu à la RTBF vers 1984 et m'avait vraiment marqué. Revu en décembre 2016 dans la salle Ledoux. Revu en mai 2017 au Nova sur son écran qui convient mieux au format panoramique. Revu dans la salle Ledoux en avril 2019.
Le scénario est hyper-conventionnel (à la série noire ou bande dessinée bon marché), bourré d'énormes invraissemblances (il y a notamment la cavalerie qui débarque au bon moment en la personne d'Ernest Borgnine). Les figurants sont médiocrement dirigés, contrairement aux cinq ou six grands acteurs qui auraient pu cabotiner.
Le héros viril et un peu anarchiste fume des cigarettes présentées de manière beaucoup trop positive. Kurt Russel bénéficie ici d'une alchimie qui lui donne un charisme inoubliable, le rôle d'une vie.
Placement de produit pour le soda le plus connu.
Pour l'anecdote, le film a été tourné à Saint-Louis, ce qui explique sans doute la scène ratée de Central Park qui ressemble plus à un banal champ qu'au fameux parc urbain.
Malgré ces nombreux défauts qui résistent mal à l'épreuve du temps, ce travail artisanal a gagné en charme, notamment grâce aux effets spéciaux à l'ancienne, aux absolument remarquables maquettes de la ville de New York dévastée, aux lumières colorées et à la mise en scène précise. La musique a un certain cachet. Avec la photographie travaillée utilisant le grand angle, elle crée une atmosphère restée unique.
Le scénario anticipe les étapes des jeux vidéo.
À noter que le résultat est (beaucoup) moins kitsch que les rip-off italiens, notamment celui de Martino.
Film qui a peut-être inspiré un certain terroriste bien connu. Cette puissante imagerie visionnaire est troublante.
La copie sous-titrée bilingue de la Cinémathèque a remarquablement bien conservé les couleurs. Par contre il y a quelques verticales vertes relativement discrètes et malheureusement deux sautes assez gênantes.
très gros 9 - DirectorJohn CarpenterStarsKurt RussellWilford BrimleyKeith DavidA research team in Antarctica is hunted by a shape-shifting alien that assumes the appearance of its victims.Ce remake de "The Thing From Another World" (1951) de Howard Hawks est un intelligent huis-clos paranoïaque, proche du western, qui rappelle "L'enfer c'est les autres".
Encore du grand Carpenter, profitant d'un budget important : de belles compositions d'image, avec des lumières colorées travaillées, particulièrement réussies dans ce décor enneigé (tournage au Canada et en Alaska). Une musique d'Annie Morricone au synthé qui ressemble aux b.o. du cinéaste (les autres morceaux, pour orchestre symphonique, ont finalement servi pour un Tarantino des années 2010). De remarquables effets spéciaux (signés Rob Bottin) qui semblent faire la liaison entre "Possession"de Zulawski (1981), "Alien" de Ridley Scott et "La mouche" de David Cronenberg.
Petits bémols : le scénario, avec sa douzaine de personnages masculins, désignés par leur nom ou surnom, devient parfois confus. Et malheureusement des placements de produit, dont de l'alcool, notamment une inutile et insistante publicité pour des marques de whisky et vodka.
Vu pour la première fois dans de bonnes conditions (vu en VHS sur une télé N/B à C. ?) en novembre 2016 dans la salle Ledoux. - DirectorTommy Lee WallaceStarsTom AtkinsStacey NelkinDan O'HerlihyKids all over America want Silver Shamrock masks for Halloween. Doctor Daniel Challis seeks to uncover a plot by Silver Shamrock owner Conal Cochran.Petit chef-d'œuvre sous-estimé. Carpenter est très impliqué, même s'il confie la réalisation à son assistant. Préfigure "They lives!". Financé par Dino De Laurentiis.
Panavision et Technicolor (avec de magnifiques couleurs, en particulier l'orange flashy des masques, mais aussi le rose des portes du motel entre autres). Quelques invraisemblances, mais assumées. Maquillages à la Fulci qui m'avaient tant effrayé à la télévision au milieu des années '80.
Revu vers 2000 au Musée et en octobre 2014 dans la salle Ledoux.
petit 10 - DirectorJohn CarpenterStarsKeith GordonJohn StockwellAlexandra PaulA nerdish boy buys a strange car with an evil mind of its own and his nature starts to change to reflect it.Revu vers 2012 dans la salle Ledoux.
Un peu trop classique mou, selon mon souvenir.
9 - DirectorJohn CarpenterStarsJeff BridgesKaren AllenCharles Martin SmithAn alien takes the form of a young Wisconsin widow's husband and makes her drive him to his departure point in Arizona. Distrustful government agents, along with a more ambivalent scientist, give pursuit in hopes of intercepting them.Vu vers 2010 dans la salle Ledoux.
Selon ma mémoire, un peu trop gentil.
8 - DirectorJohn CarpenterStarsKurt RussellKim CattrallDennis DunA rough-and-tumble trucker and his side kick face off with an ancient sorcerer in a supernatural battle beneath Chinatown.Il n'est pas étonnant que ce produit fut un échec commercial car il déstabilise le spectateur :
1) Le graphisme de l'affiche et le titre francophone (le titre original, plus sobre, est moins trompeur) le vendait comme un film d'aventure de la veine d'Indiana Jones.
2) Il s'agit en réalité d'une curieuse mixture mêlant, sur un mode parodique, vieux serial à la "Monsieur Moto", beaucoup de kung fu et une louche de fantastique (magie noire et monstres).
3) John Carpenter n'essaie même pas de rendre un minimum crédible l'exposition hyper-conventionelle et totalement artificielle. En outre, les couleurs et les éclairages sont ternes, comme si le cinéaste, sous la pression du studio, avait bâclé cette partie.
4) Le deuxième tiers patine et ennuie. Le scénario semble compliqué alors qu'il est simple. Le spectateur peine à comprendre qui est qui et pourquoi ; il y a notamment plusieurs gangs chinois difficiles à distinguer. Cela manque de clarté et lasse. De surcroît, on ne quitte plus les intérieurs ; on manque d'aération. Cette partie m'a même rappelé le désastreux "Shanghai Surprise" réalisé à la même époque.
5) Le dernier tiers plus soigné offre enfin un feu d'artifice jouissif, même si cela ressemble parfois à une version cheap du "Temple Maudit". Néanmoins, bonne surprise : les couleurs et éclairages sont tout-à-coup plus travaillés et l'aspect parodique pertinent rend finalement le produit sympathique.
6) Il n'est jamais question d'aventures, de grands paysages ou d'un minimum de réalisme. On ne quitte pas d'improbables souterrains situés sous le Chinatown de San Francisco, ville en réalité encore plus petite que Bruxelles. Si on le compare à un Indiana Jones, notamment le deuxième (qui selon moi est le meilleur), il s'agit d'un ennuyeux navet.
Placements de produit pour soda, Puma et marque de cigarettes.
Vu des extraits à sa sortie et le film pour la première fois en copie quasi-neuve en décembre 2016 dans la salle Ledoux.
J'ai revu la même copie au même endroit en septembre 2022.
Si le produit est audacieux (parodie de serial exotique, de comédie bon enfant hong-kongaise, avec son kung-fu et sa magie noire, d'ambiance Amblin, notamment grâce à la photographie, aux lumières et couleurs qui rappellent les deux pépites de 1984 "Indiana Jones et le temple maudit" et "Gremlins" et d'esthétique de jeu d'arcade avec ascenseurs, perche de pompier, ...) et distille un certain charme presque surréaliste, le spectateur a du mal à rester attentif face à cette avalanche de n'importe quoi grand-guignol délirant. Il n'y a aucune tension.
La narration de cet hommage au cinéma de la Shaw Brothers (et surtout à "Zu, les guerriers de la montagne magique" -1983- de Tsui Hark) est brouillonne, tourne en rond... On ne peut pas s'empêcher de trouver le résultat kitsch, bancal et indigeste. Pas du tout ma tasse de thé. Peut-être l'ai-je découvert trop tardivement, comme "Les Goonies" (1985) ?
En outre, la musique est ringarde.
En fin de compte : sympathique, mais ennuyeux.
Ce budget confortable de studio fut un échec commercial et n'a, en conséquence, pas connu de suite.
"Jack Burton", personnage grossier, annonce la chute vers le beauf de John Carpenter dont les chefs-d'œuvre, à la mise en scène inspirée, s'arrêtent au début des années '80.
très petit 9 - DirectorJohn CarpenterStarsRoddy PiperKeith DavidMeg FosterThey influence our decisions without us knowing it. They numb our senses without us feeling it. They control our lives without us realizing it. They live.Vu vers octobre 2012 dans la salle Ledoux.
Selon mon souvenir, de bonnes idées, mais petits moyens et bagarres de série B.
9 - DirectorJohn CarpenterStarsSam NeillJürgen ProchnowJulie CarmenAn insurance investigator begins discovering that the impact a horror writer's books have on his fans is more than inspirational.Vu plusieurs fois.
7 - DirectorJohn CarpenterStarsJames WoodsDaniel BaldwinSheryl LeeRecovering from an ambush that killed his entire team, a vengeful vampire slayer must retrieve an ancient Catholic relic that, should it be acquired by vampires, will allow them to walk in sunlight.Influencé par le western comme un de ses premiers films "Assault on Precinct 13", ce film de vampire, qui ressemble à un "From Dusk till Dawn/Une nuit en enfer" sans second degré, se révèle vulgaire, couillu pour Jacques de Pierpont. Bref, cela tente d'être jeune et cela fait surtout beauf, avec sa musique de hard-rock et ses putes alcoolisées plus très fraîches.
On ne s'identifie pas aux personnages et on est indifférent à ce qui leur arrive, de plus il n'y a pas vraiment de grosse surprise.
De surcroît, iconographie catholique lourdingue comme dans d'autres Carpenter.
Découvert dans la salle Ledoux en janvier 2014.
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