Abel Ferrara
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10 titles
- DirectorAbel FerraraStarsAbel FerraraCarolyn MarzBaybi DayAn artist slowly goes insane while struggling to pay his bills, work on his paintings, and care for his two female roommates, which leads him taking to the streets of New York after dark and randomly killing derelicts with a power drill.Vu vers fin 2008 en DVD sur mon second iMac.
10 - DirectorAbel FerraraStarsZoë LundBogeyAlbert SinkysA timid and mute seamstress goes insane after being attacked and raped twice in one day, in which she takes to the streets of New York City after dark and randomly shoots men with a .45 caliber pistol.Ce film date de 1980, pas 1981. Icône ultime du féminisme.
Rape and revenge, avec un zeste de nunsploitation, d'une puissance plastique cohérente, presqu'abstraite, à la violence chorégraphiée, dans le New York poisseux de 1980.
(un personnage de pervers est Saoudien et s'appelle Mohamed. A priori il serait Musulman.)
Vu une bonne copie d'origine vers 2006 et revu en mai 2014 dans la salle Ledoux.
Petit 10. - DirectorAbel FerraraStarsTom BerengerBilly Dee WilliamsJack ScaliaStrippers in Manhattan are being stalked and maimed by a psycho-killer. A conflicted ex-boxer-turned-talent-manager and his business partner and friend, who represent some of the girls, set out to find him before he strikes again.Moins percutant et fulgurant que "Driller killer" (1979) et "L'ange de la vengeance" (1981), Ferrara se tourne vers Scorcese ("Taxi Driver, "Means street", "Racing Bull") pour un résultat (encore) plus authentique (véritable New York des peep-shows), mais au scénario semblant un peu mal construit, légèrement maladroit.
Un peu de placement de produit pour alcool et cigarette, mais intégré au milieu décrit.
Vu une bonne copie d'origine en mai 2014 dans la salle Ledoux.
Un gros 9 +1 car je l'ai vu dans un état de fatigue. Mérite d'être revu. - DirectorAbel FerraraStarsHarvey KeitelBrian McElroyFrank AcciaritoWhile investigating a young nun's rape, a corrupt New York City police detective, with a serious drug and gambling addiction, tries to change his ways and find forgiveness and redemption.Je pensais l'avoir vu à l'Écran total de l'Arenberg vers 2002, mais je confondais sans grand doute avec "The King of New York" (1990).
Entre-temps, en 2011, lors du dernier Écran total de l'Arenberg, j'ai découvert la version de Werner Herzog que j'avais notée "9" (« Herzog reprend Ferrara pour en faire du Tarantino.
"Bad Lieutenant - Escale à la Nouvelle-Orléans" (2009) de Werner Herzog ne reprend que l'idée de base (descente aux enfers d'un policier corrompu) du semi-classique "Bad Lieutenant" (1992) d'Abel Ferrara. C'est Edward R. Pressman, producteur de l'original, qui a proposé au cinéaste allemand de réaliser une nouvelle mouture. Un projet impersonnel accepté sans doute pour l'argent.
Nicolas Cage surjoue la folie (à la manière de Klaus Kinski ?) dans cette intrigue à la Raymond Chandler, au happy-end douteux. Mais ce film désinvolte ne se prend pas au sérieux et joue avec les codes du polar U.S.. La forme est très proche du cinéma de Quentin Tarantino.
Pour un divertissement hollywoodien récent, le niveau est très au-dessus de la moyenne, mais il est difficile de retrouver Werner Herzog dans ce produit assez conventionnel. Il s'exprime quand même à l'occasion de quelques visions de serpents, iguanes, alligators et du Mississippi. Malheureusement, pas suffisamment sur la Nouvelle-Orléans post-Katrina… Dommage. »
Quant au "Bad Lieutenant" original, découvert en juin 2022 dans la salle Ledoux, il m'a un peu déçu.
Même si il y a une mise en scène organique, notamment dans le montage, j'ai trouvé que Harvey Keitel, que l'on a depuis beaucoup trop vu, cabotine. De surcroît, "Bad Lieutenant" est trop influencé par Scorsese. La victime, le flic et les coupables sont catholiques. Les catholiques et leurs kitscheries me fatiguent.
De plus, le policier solitaire qui prend toutes ses initiatives seul est beaucoup trop invraisemblable dans un contexte qui se prétend réaliste.
Enfin, il y a une fascination pour l'autodestruction (drogues) qui me dérange fortement.
8 - DirectorAbel FerraraStarsGabrielle AnwarMeg TillyTerry KinneyA teenage girl and her father discover alien clones are replacing humans on a remote U.S. military base in Alabama.Longue histoire particulière les invasions de "Body Snatchers" et moi.
J'ai découvert le premier remake à la télévision au milieu des années '80. Je l'avais enregistré et l'avais regardé plusieurs fois Jusqu'au début des années '90. Je n'ai plus jamais revu cette version qui reste ma préférée. Elle n'a été projetée à la Cinémathèque qu'une fois pendant l'été vers 2014, en mon absence.
En 1993, j'ai découvert ce remake signé Ferrara au Caméo à Namur et ai été déçu pour les raisons de que je détaille plus bas, notamment car je ne retrouvais pas l'atmosphère de la version de 1978. Je n'ai pas revu cette version avant juillet 2021.
Mais entre 1999 et 2019, j'ai vu et revu six ou sept fois la version de 1956 de Don Siegel. Série B que j'ai toujours trouvée sympa comme une épisode de "La quatrième dimension", mais qui me donnait surtout envie de revoir la version de 1978.
Il y a aussi eu une quatrième version en 2007 avec Nicole Kidman et Daniel Craig, dont j'ignore tout.
J'ai donc revu la version de Ferrara 28 ans plus tard.
Outre une image lisse et glacée, sans grain et souvent avec un filtre sépia qui assombrit, le scénario est rapide et nerveux comme une série B, mais en conséquence, le spectateur peine à s'identifier aux personnages à peine esquissés, tandis que le héros est un beau gosse à la Tom Cruise dans "Top Gun". À l'époque, je me souviens avoir mis ma déception notamment sur le compte du contexte militaire.
De surcroît, des éléments ne sont pas suffisamment clairs à la première vision, comme le dessin du fils de la famille qui n'est pas si différent des autres. J'ai du aller jeter un œil sur Dailymotion pour vérifier. Cela ne saute pas directement aux yeux, surtout d'un spectateur fatigué ou distrait.
Le résultat est sec et manque d'ampleur, comme une série B. Bref, j'avais été déçu après avoir payé ma place au prix plein pour un divertissement du samedi soir. Mais si on prend ce deuxième remake pour une série B, c'est suffisamment solide, même si Romero où Carpenter ont fait beaucoup mieux dans la même catégorie.
Il s'agit d'une œuvre de commande. L'auteur était plus intéressé par son projet personnel "Snake Eyes" avec Madonna.
9 - DirectorAbel FerraraStarsHarvey KeitelMadonnaJames RussoA New York City film director working on his latest movie in Los Angeles begins to reflect the actions in his movie and real life, especially when he begins an affair with the lead actress.À ne pas confondre avec "Snake Eyes" réalisé cinq ans plus tard par Brian De Palma.
Vu à sa sortie, revu quinze ans plus tard en DVD sur mon défunt iMac G5 et revu la copie belge 35mm légèrement usée (son qui grésille un peu et un peu abîmée en bords de bobines) dans la salle Ledoux en janvier 2019.
Il y a dix ans, je l'avais noté "9" et confirme le "9".
Du Ferrara d'avant sa dégénérescence, un cru artistiquement ambitieux, plus ou moins autobiographique, avec des influences d'Ingmar Bergman, Jean-Luc Godard, Woody Allen en plus crash et une importante citation de Werner Herzog. Le cinéaste joue, plutôt habilement, avec les frontières de la réalité et de la fiction. De nombreuses scènes semblent improvisées. On pense aussi à Cassavetes. Et à "L'amour fou" de Jacques Rivette qui mixait 35mm et 16mm, tandis que Ferrara mixe 35mm et vidéo Sony.
Il s'agit surtout du meilleur rôle de Madonna (qui a financé le film) dont le jeu est impressionnant. Elle n'a jamais été aussi bien dirigée. Elle a pourtant renié son unique succès critique, ce qui a fortement contribué à son échec commercial. La chanteuse ne s'est pas rendue compte qu'elle avait enfin tourné dans un bon film.
La plus réussie photographie de la skyline de Los Angeles la nuit.
Le gros bémol est le caractère fort catholique avec culpabilisation, esthétique de la souffrance, dévoilement de l'intimité et confessions.
Keitel, sans surprise, joue son Keitel.
Placements de produit pour des boissons alcoolisées.
9 - DirectorAbel FerraraStarsChristopher WalkenChris PennAnnabella SciorraAfter the funeral of one of their own, a criminal family decides to embark on an emotionally unnerving journey in an attempt to exact bloody revenge.Film de mafiosi new-yorkais en costumes d'époque (1936) entre "Le parrain" et "Mean Streets", avec une touche organique animale trash de Ferrara.
La narration en flash-backs rend le film légèrement confus à la première vision.
Avec Isabella Rosellini (à l'âge de 43 ans) dans un important rôle secondaire.
Vu dans la salle Ledoux en février 2014.
Petit 10. - DirectorAbel FerraraStarsMatthew ModineClaudia SchifferBéatrice DalleA debauched Hollywood movie actor tries to piece together one wild night in Miami years earlier which remains a drug-induced blur, and soon finds out that some questions about his past are best left unanswered.Séparation douloureuse, blessure narcissique, dépendance aux drogues, déchéance physique et maladie mentale (plus, en bonus, une surprise bien glauque que je ne dévoilerai pas), Abel Ferrara explore les failles de l'être humain.
Matthew Modine joue une star hollywoodienne qui flippe en apprenant que sa copine qu'il aime depuis cinq ans, incarnée par Béatrice Dalle, est enceinte. Il boit, prend des drogues et fait des bêtises. À Miami à l'occasion d'un tournage, après une dispute au sujet de l'avortement, elle qui ne l'aime plus, le quitte sans laisser d'adresse. Matty sombre. Un an et demi plus tard, il est abstinent, reçoit une médaille des Alcooliques Anonymes et vit dans un coquet appartement à New York avec une nouvelle amoureuse (Claudia Schiffer). Alors que n'importe quel hétérosexuel normalement constitué serait dans cette situation le plus comblé des hommes, des obsessions cauchemardesques le tourmentent. Il souhaite avoir une explication avec son ex dont il est toujours sans nouvelle. Il y a du "Vertigo/Sueurs froides" dans l'air. Son psy l'incite à retourner à Miami pour se confronter à son passé.
"The Blackout" n'est pas sans défaut comme par exemple l'inutilité de l'adaptation de "Nana" de Zola que met en scène le réalisateur de soft-porn Mickey Wayne joué par un Dennis Hopper en roue libre. Hopper en pleine improvisation, cela rappelle "Couleur chair" (1976-78) de François Weyergans, l'un des pires ratages du cinéma belge (le film, monté avec difficulté deux années après le tournage, n'est sorti nulle part tellement il est mauvais.)
La forme audacieuse de l'œuvre est justifiée par le sujet. J'explique la trop faible note des utilisateurs de l'IMDb par des malentendus. Certains votants espéraient sans doute une réalisation plus conventionnelle, plus de thriller, plus d'érotisme, plus de Claudia Schiffer, du divertissement. Le marketing a été en partie trompeur. Ce n'est pas un pop-corn movie du samedi soir.
Vu vers mi-2011 dans la salle Ledoux.
10 - DirectorAbel FerraraStarsWillem DafoeBob HoskinsMatthew ModineA screwball comedy centered on a Manhattan go-go dancing club, where a financial struggle between the owner, his accountant and his silent partner brother threatens the business's future.Vu vers février 2012 dans la salle 2 de Galeries, en présence du cinéaste.
Grosse soupe très bavarde, tout en studio, sans aucun extérieur, à Cinecitta (alors que l'action se déroule à New York). Comédie à la fin prévisible, sorte de version légère de "Meurtre d'un bookmaker chinois". Beaucoup de scènes de strip-tease assez plates et vulgaires. Une réflexion sur l'art et la création via une entreprise de sexe malsaine, c'est du plus mauvais goût, et typiquement beauf américain. Avec Asia Argento qui suce un chien en vrai, si j'ai bonne mémoire (?).
7 - DirectorAbel FerraraStarsWillem DafoeNinetto DavoliRiccardo ScamarcioA kaleidoscopic look at the last day of Italian filmmaker Pier Paolo Pasolini in 1975.Œuvre à prétention culturelle ultra-subventionnée, notamment par des régions françaises, la Wallonie, Belgacom, Arte, etc.
Ressemble à du mauvais Vincent Dieutre. Mélange confusément documentaire, fiction et autobiographie. La mayonnaise ne prend pas.
S'en rapproche par la forme et par le sujet (bobos homosexuels intellectuels creux, en Italie.)
En fait, le sujet n'est qu'un prétexte à un indulgent autoportrait du cinéaste Abel Ferrara qui nous fait partager son plaisir de vivre à Rome, ville raffinée où l'on mange bien, d'après ce qu'il répète. En fait, ce film ouvre l'appétit.
C'est enrobé de réflexions philosophico-politiques irritantes, notamment sur le paradis et l'enfer… Du catholicisme sécularisé épicé aux meurs des grecs. Difficile de faire plus rébarbatif.
Benoît Dervaux filme monumentalement quelques sculptures, architectures antiques et mussoliniennes.
À noter un second rôle pour Ninetto Davoli vieilli, mais toujours aussi agaçant.
Le résultat est froid, superficiel et ennuyeux (bien que court.)
Vu le DCP d'origine dans la salle Ledoux en juillet 2018.
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