Charles Bronson
Before the success of "Death Wish" forced him into playing the same role of the angry vigilante over and over again, Charles Bronson was a fine, versatile actor.
Le sommet de sa carrière est le début des seventies. Malheureusement, il est plus connu aujourd'hui pour ses navets tardifs des années '80, que l'on trouve plus facilement, et à des prix très accessibles.
Les programmateurs incompétents de la Cinémathèque royale ne font que renforcer ces préjugés, le présentant comme un acteur « à prendre au second degré ».
Le sommet de sa carrière est le début des seventies. Malheureusement, il est plus connu aujourd'hui pour ses navets tardifs des années '80, que l'on trouve plus facilement, et à des prix très accessibles.
Les programmateurs incompétents de la Cinémathèque royale ne font que renforcer ces préjugés, le présentant comme un acteur « à prendre au second degré ».
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- DirectorJohn SturgesStarsYul BrynnerSteve McQueenCharles BronsonSeven gunfighters are hired by Mexican peasants to liberate their village from oppressive bandits.Adaptation conventionnelle du film de Kurosawa. Cette idée de base, la solide photographie en CinémaScope de paysages tex-mex et la musique immédiatement identifiable, ont certainement influencé Sergio Leone.
C'est dans ce film qu'il y a une des plus improbables villes de western : alors que l'on distingue clairement une très étendue plaine verdoyante quelques centaines de mètres plus loin, une très petite ville se trouve sur une colline bizarrement terreuse. Cette ville artificielle, constituée d'une rue principale et d'une très courte rue adjacente, n'abrite que des commerces et une quantité totalement disproportionnée de badauds qui traînent dans la rue. Encore plus étonnant, au moment où les héros débarquent, une bande de racistes s'est organisée pour contrôler le cimetière, curieusement situé au sommet de l'unique rue, pour un dérisoire prétexte de querelle anti-indien. Cette mise en scène, ridiculement théâtrale, m'a toujours irrité.
Avec Charles Bronson dans un important second rôle. Yul Brynner et Steve McQueen se partagent les rôles principaux.
Vu plusieurs fois à la télévision vers la fin des années 1980 et, il me semble, au musée vers l'an 2000. Revu en avril 2017 dans la salle Ledoux une copie un peu usée (nombreuses griffes en bordures de bobines). Revu au même endroit, en octobre 2022, une belle copie 35mm distribuée par Carlotta, d'une reprise française datant de vers l'an 2000. Je confirme le "gros 8".
Je n'ai jamais vu les suites qui sont pourtant sorties à Bruxelles car j'ai vu des photographies des affiches, notamment au Scala, place De Brouckère, à côté de l'Acropole.
gros 8 - DirectorRobert AldrichStarsLee MarvinErnest BorgnineCharles BronsonDuring World War II, a rebellious U.S. Army Major is assigned a dozen convicted murderers to train and lead them into a mass assassination mission of German officers.L'avait vu à la télévision au milieu des années '80 et n'avait pas aimé. Revu en 2014 dans la salle Ledoux une très très mauvaise copie 16mm pan et scannée (salement recadrée) sans sous-titre. L'ai finalement vraiment vu en copie anglaise sans sous-titre, légèrement virée au rose et avec quelques petites griffes, conservée par la Cinémathèque de Luxembourg et projetée en octobre 2017 dans la salle Ledoux.
L'œuvre est structurée : après une présentation des personnages, le spectateur observe un entraînement assez laborieux, une malsaine apologie de la violence et des abus de pouvoir (cela m'a rappelé les cours d'éducation physique et mon géniteur) qui lui donne un fort ton beauf-redneck (mon géniteur appréciait beaucoup ce film). S'ensuit une amusante pause, anticipatrice de "Police Academy" ou "Les bidasses aux grandes manoeuvres", qui allège agréablement. Avant un climax à la cinématographie qui rappelle les Hitchcock de la seconde partie des années 1960 ("Le rideau déchiré" et "Topaze") et les deux ou trois premiers James Bond, ce qui n'est pas étonnant puisque c'est tourné en Angleterre.
Le problème est que cette fin est de plus en plus invraisemblable (- SPOILER : on ignore carrément comment les survivants ont fait pour rejoindre leur camp -FIN DU SPOILER-), ce qui finalement donne au film un aspect film d'exploitation, un peu bâclé.
Reste une plutôt solide mise en scène rugueuse et quelques grands noms parfaitement dirigés, notamment Lee Marvin et Charles Bronson. Il y a aussi Telly Savalas. Et John Cassavetes qui surjoue un peu. Ernest Borgnine n'incarne en fait qu'un second rôle assez mineur.
7 - DirectorHenri VerneuilStarsAnthony QuinnAnjanette ComerCharles BronsonIn 1743, outlaw Leon Alastray is hunted by the Spanish army but is given sanctuary by a priest in a village terrorized by marauding Yaqui Indians.Molle et laborieuse copie du western spaghetti tournée au Mexique (!). Fade et scénario ridicule (des paysans survivent dans les montagnes et changent d'avis trop rapidement et sans motivation.)
4 - DirectorJean HermanStarsAlain DelonCharles BronsonBrigitte FosseyAfter an overseas deployment, two former French Foreign Legion members plan to break into the vault of a French corporation.Avec Alain Delon.
Musique de François de Roubaix.
Je n'ai pas le souvenir de l'avoir vu. - DirectorSergio LeoneStarsHenry FondaCharles BronsonClaudia CardinaleA mysterious stranger with a harmonica joins forces with a notorious desperado to protect a beautiful widow from a ruthless assassin working for the railroad.Inférieur aux trois premiers western de Leone.
8 - DirectorRené ClémentStarsCharles BronsonJill IrelandMarlène JobertA US Army colonel in France tries to track down an escaped sex maniac.Avec notamment Marlène Jobert et Annie Cordy.
Selon ma mémoire, c'était mon préféré quand j'avais dix-treize ans.
La Cinémathèque royale ne le projette jamais. - DirectorSergio SollimaStarsCharles BronsonTelly SavalasJill IrelandAfter being double-crossed by his mistress and barely escaping a murder attempt, a hit-man sets out to take his revenge on the woman and the mob boss who put her up to it.Serait le meilleur film avec Charles Bronson, mais n'ai jamais eu la chance de le regarder, en tout cas selon ma mémoire.
- DirectorTerence YoungStarsCharles BronsonJames MasonLiv UllmannWith his wife and daughter being held hostage, a seasoned ex-military man is involved in a shady smuggling operation to save his family.Vu vers 1986 à la télévision.
J'en ai un très vague bon souvenir.
Solide casting : James Mason, Liv Ullmann, Michel Constantin, ...
La Cinematok ne le projette jamais. - DirectorNicolas GessnerStarsCharles BronsonAnthony PerkinsJill IrelandA neurosurgeon with a cheating wife takes an amnesiac into his home and conditions him to believe that the cheating wife is his own and to take the "appropriate" action.J'avais enregistré vers 1986, probablement à la RTBF, et regardé plusieurs fois cet intriguant film avec Charles Bronson et Anthony Perkins, que je suis vraiment curieux de revoir.
La Cinematok ne le projette jamais. - DirectorMichael WinnerStarsCharles BronsonJan-Michael VincentKeenan WynnAn aging hitman befriends a young man who wants to be a professional killer. Eventually it becomes clear that someone has betrayed them.Portrait radical, sombre et violent du libéralisme amoral et sans la moindre humanité.
Après un premier tiers très prometteur plein de cynisme et d'humour noir, dont une mémorable scène de suicide, dans des décors, couleurs et une photographie élégante qui m'ont fait penser au chef-d'œuvre de Clint Eastwood "Play Misty for Me", sorti un an plus tôt. On pense aussi à "Dirty Harry". Jill Ireland fait une apparition dans un rôle étonnant, métaphore des rapports amoureux libéraux dans une société au sexe « libéré ».
Malheureusement, Bronson s'encombre ensuite, sans la moindre motivation (le script initial ayant été expurgé de ses connotations homosexuelles) et sans consulter sa hiérarchie, d'un associé au physique précurseur des héros reaganiens des eighties (l'acteur sera, une douzaine d'années plus tard, le héros de la série "Supercopter"). On sombre alors dans un produit d'exploitation (avec une pincée des ingrédients alors à la mode : arts martiaux, motos et poursuite de voitures à Naples) à la qualité quasiment télévisuelle. Vraiment dommage car le début a de la gueule.
Prologue et fin remarquables.
Vu dans la salle Plateau une copie en bon état en août 2015.
Premier tiers : 10 ; puis : 8
"The Mechanic" (1972) de Michaël Winner
Inspiré par "Le samouraï" de Jean-Pierre Melville (avec même un Bronson élégamment habillé et esthète !), le début, tourné dans le centre, miteux, crasseux à l'époque, de Los Angeles est un petit chef d'oeuvre d'épure quasi-bressonienne, au son remarquable et à l'image bien rugueuse.
Animaux, décors exubérants, solitude morbide, poursuite de motos, cruauté impitoyable et freaks très seventies. Beaucoup d'atmosphère.
La maison du héros, située en haut de Mulholland Drive, et l'ambiance générale du film, me fait penser à ""Play Misty for Me", premier film réalisé par Clint Eastwood un an plus tôt.
Vu dans la salle Plateau en août 2015, avais noté "9", revu en juillet 2017 au même endroit et note encore "9".
Un des meilleurs films avec Charles Bronson.
J'avais vu, au milieu des années '80, une rétrospective Bronson à la RTBF, puis peut-être deux ans plus tard, une série de trois ou quatre autres en copies de VHS originales, des plus petits budgets des années '80.
Après une très respectable carrière de seconds rôles, parfois prestigieux, dans les années '60 (souvent dans le rôle de l'Indien d'Amérique ou du Mexicain), Bronson atteint les sommets vers ses cinquante ans, dans la première moitié des années '70. Les années '80 seront un triste déclin, jouant essentiellement dans des de plus en plus petits budgets, destinés aux beaufs sans goût ni cerveau. Qui ont malheureusement sali sa réputation.
Sont à revoir, outre "Le Passager de la pluie" (1969) de René Clément, surtout "Mister Majestyk" (1974) et notamment "Death Wish" (1974), "Hard Times"/"The Streetfighter" (1975), "Chato's Land" (1972) et aussi "Citta Violenta" (1970) et "Breakheart Pass" (1975).
Le plus tardif "10 to Midnight" (que j'ai coté "9") est très probablement son dernier bon film, voire le seul après 1975 (si on oublie le pré-"First Blood" situé dans le décors des montagnes enneigées du Nord-Ouest canadien "Death Hunt" (que j'ai coté "8".)
Revu en octobre 2023 dans la salle Ledoux et confirme mes notes. - DirectorRichard FleischerStarsCharles BronsonLinda CristalAl LettieriA melon farmer battles organized crime and a hit man who wants to kill him.Un des meilleurs Charles Bronson.
La Cinémathèque royale ne le programme jamais. - DirectorMichael WinnerStarsCharles BronsonHope LangeVincent GardeniaA New York City architect becomes a one-man vigilante squad after his wife is murdered by street punks. In self-defense, the vengeful man kills muggers on the mean streets after dark.Vu pour la première fois en février 2020.
9
N'ai toujours pas vu le deuxième, parfois considéré comme le meilleur. - DirectorWalter HillStarsCharles BronsonJames CoburnJill IrelandThe saga of a drifter who turns to illicit bare-knuckle boxing in Depression-era New Orleans.Premier film de Walter Hill. Je ne l'ai jamais vu.
- DirectorJ. Lee ThompsonStarsCharles BronsonJacqueline BissetJohn HousemanA crime novelist is hired by a shady character to negotiate the return of stolen confidential documents.Semble être un Bronson de qualité correcte.
N'ai pas le souvenir de l'avoir vu. - DirectorDon SiegelStarsCharles BronsonLee RemickDonald PleasenceA Russian officer is sent to the U.S. to try and stop sleeper agents who will mindlessly attack government entities when they hear certain coded words.7
- DirectorStuart RosenbergJohn HustonStarsCharles BronsonJill IrelandRod SteigerArizona cop is sent to Switzerland to bring in the girlfriend of a dangerous mobster so she can testify against him. The mobster sends someone too - assassins.Charles Bronson en Suisse, vu vers 1986 à la télévision.
J'en ai plutôt un relatif bon souvenir.
La Cinematok ne le projette jamais. - DirectorPeter R. HuntStarsCharles BronsonLee MarvinAndrew StevensIn 1931 Canada, Yukon trapper Johnson has a feud with a dog owner who later retaliates by publicly accusing Johnson of murder and thus triggering a police manhunt in the wilderness."Death Hunt" (1981) de Peter R. Hunt (à noter que le nom du réalisateur correspond au titre du film.)
Précurseur du premier Rambo "First Blood", ce western tardif (par l'année de sa réalisation et l'époque de l'action -fin 1931, début 1932-) est en réalité un survival filmé dans les montagnes enneigées du Nord-Ouest du Canada, librement inspiré par des faits réels.
Dans le rôle du Rambo, Charles Bronson vieillissant et dans celui du colonel Trautman le vieux Lee Marvin, des acteurs qui travailleront pour la Cannon. Ce film annonce également l'esthétique Cannon et ses scénarios très basiques ne s'encombrant pas de la moindre vraisemblance. Le scénario est le point faible du film, notamment son exposition qui tente d'illustrer les meurs triviales des provinces canadiennes éloignées de la civilisation. On entend ainsi de nombreuses fois "fils de pute" et, notamment, la compagne indienne du gentil policier noir est invitée par celui-ci à forniquer avec la nouvelle recrue. Il y a aussi une femme qui tombe directement dans le lit du vieux Marvin, tel James Bond. Il s'agit en fait de la même actrice que dans "Point Blank", qui a vieilli de 13 ans.
Heureusement, quand l'action commence, le niveau s'améliore. Le tournage ayant eu lieu au printemps et en été, le spectateur ne sent jamais le froid intense s'attaquer aux personnages.
Après avoir collaboré aux cinq premiers James Bond, notamment au montage des trois premiers et à la réalisation des scènes d'action des quatrième et cinquième, Peter R. Hunt réalise en 1969 le sixième, peut-être le meilleur, "On Her Majesty's Secret Service". Sa collaboration avec EON s'arrêta alors, peut-être en raison de la décevante réception du film. Pour l'anecdote il fut le réalisateur du "Gulliver's Travels", plus ou moins bruxellois, de 1977. Après "Death Hunt", sa carrière a décliné.
C'est le deuxième meilleur Bronson tardif, après "10 to Midnight" qui sortira deux ans plus tard et que j'avais coté "9".
Pour beaucoup "Death Hunt" serait une sorte de remake du western de Michael Winner "Chato's Land" (1972) avec le même Bronson, plus jeune d'une petite dizaine d'années.
Le décor rappelle "Le grand silence", de Sergio Corbucci, un de mes western préférés, qui était supérieur.
Vu une copie belge ayant un peu vécu, surtout les premières minutes, et légèrement virée au rose, en octobre 2017, dans la salle Plateau.
8 - DirectorJ. Lee ThompsonStarsCharles BronsonLisa EilbacherAndrew StevensAn LAPD detective and his rookie partner are on the trail of a psychopathic young man who is murdering young women.Probablement le dernier bon film mettant en scène Charles Bronson.
Produit par la Cannon, de l'exploitation qui surfe dans la veine de "Dirty Harry" et "L'éventreur de New York". Ambiance encore plutôt seventies, tandis que "Death Wish 3" (sorti deux ans et demi plus tard) sera très eighties over the top.
Vu à la télévision et revu dans la salle Ledoux une belle copie d'origine (un peu abimée aux extrémités des bobines) en mars 2015.
9 - DirectorMichael WinnerStarsCharles BronsonDeborah RaffinEd LauterArchitect/vigilante Paul Kersey arrives back in New York City and is forcibly recruited by a crooked police chief to fight street crime caused by a large gang terrorizing the neighborhoods.Typique de la Cannon, c'est un quasi rip-off d'"Exterminator 2" sorti treize mois plus tôt. C'est produit dans la lignée de "Rambo II : La Mission" sorti cinq mois plus tôt.
Invraisemblable, cartoonesque et globalement ennuyeux.
One of the mobsters ("Tony") in the cocaine deal scene from "Exterminator 2" is the used car salesman from "Death Wish 3". Not only that but "DW III" and "Exterminator 2" have a similar "feel" -- maybe it's the art direction or something. In my mind I get them mixed up sometimes. Or maybe it's because both are flat-out ridiculous movies filmed around the same time!
Après quelques plans filmés à Brooklyn, c'est tourné à Londres (et ça se voit que ce n'est pas New York !... -Je croyais que c'était L.A.-)
Some of those gang members were dressed up like they were on their way to auditions for the Village People tribute band before Fraker called them into service. The reason why some of the motorcycle gang members look like British stuntmen from the 1970s is because that's exactly what they were -- British stuntmen from the '70s!
Charles Bronson, 63 ans, continue à séduire les jolies femmes et à combattre les jeunes voyous.
Le chef des voyous semble inspiré par le jeu de Klaus Kinski.
Placements de produit.
Vu sur RTL-TVi vers 1990 (j'avais déjà trouvé ça naze), puis au Nova en mars 2015 et dans la salle Ledoux en octobre 2023.
5 (note que je confirme huit ans et demi plus tard.)