complots politiques européens
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- DirectorFrancesco RosiStarsLino VenturaTino CarraroMarcel BozzuffiAn investigation of the judges' assassinations reveals a political background.Film italien, mais précurseur des films de complot français et avec des acteurs français comme Lino Ventura, Charles Vanel, Marcel Bozzuffi, ...
Techniquement irréprochable avec une admirable photographie par Pasquale De Santis dans des décors remarquables souvent seventies, mais pas sans défaut de mise en scène :
1) Des acteurs surjouent. Lino Ventura notamment agite les mains pour faire italien.
2) Le scénario ressemble d'abord à une parodie de polar avec ses trois suspects aux motivations trop claires, identifiés instantanément ! Avant que l'intrigue ne s'embourbe longuement autour d'un très nébuleux complot.
Aux trois-quart, je me suis endormi quelques minutes. Et j'avoue ne pas avoir compris grand chose.
Vu une copie un peu délavée (ce qui ajoute encore du charme au film) dans la salle Ledoux en août 2015.
8+1 (vu que j'ai dormi, il faudrait donc le revoir.) - DirectorGeorge P. CosmatosStarsSophia LorenRichard HarrisMartin SheenPassengers on a European train have been exposed to a deadly disease. Nobody will let them off the train. So what happens next?Croisement entre le film de complot politique et le film catastrophe, à l'époque deux genres à la mode.
Un très impressionnant casting et un budget confortable pour cette production de Carlo Ponti tournée dans les Alpes suisses et françaises et à Cinecittà pour les intérieurs.
La première demi-heure est prometteuse, mais ce qui suit est très frustrant et souvent ennuyeux car l'argument prend une tournure totalement invraisemblable (le train Genève-Bâle-Paris-Bruxelles-Amsterdam-Copenhague-Stockolm est contaminé par la peste et détourné, dès le mi-chemin entre Genève et Bâle, par le gouvernement US sur la Pologne -et donc aussi l'Allemagne de l'Est- alors que c'était la guerre froide. De plus, sur un si long trajet, le train doit emprunter des centaines de ponts, alors pourquoi beaucoup de monde est au courant du pont problématique ??? C'est ridicule !)
Placements de produit pour Perrier, alcool et cigarettes.
Gestion des figurants médiocre.
Le réalisateur réalisera au milieu des années '80 "Rambo 2" et "Cobra".
Splendides plans d'hélicoptère de Genève et, je pense l'avoir reconnu, du Cervin. La magnifique séquence d'ouverture est parfaitement précise.
Vu en septembre 2015 dans la salle Plateau une copie un peu griffée mais très peu virée.
8 - DirectorGeorges LautnerStarsAlain DelonOrnella MutiStéphane AudranOne early morning deputy Philippe Dubaye wakes up his old friend Xavier Maréchal with disturbing news: he has just killed Serrano, a racketeer with extant political connections. Serrano kept proofs of Dubaye's involvement in corrupt dealings and was poised to use them against the deputy. Xavier readily agrees to cover up for his old pal Philippe, but he soon runs into difficulties. Nobody believes Dubaye's alibi. And everybody -- influential personalities, powerful businessmen, dubious go-betweens and the police -- wants to get hold of the documents that served to blackmail Dubaye; by all possible means.Solide thriller noir français typique des années '70 dans le Paris politico-financier, l'un des sommets du genre, réponse française aux thrillers politiques pessimistes américains de l'époque ("The Parallax View/À cause d'un assassinat" de Alan J. Pakula en 1974, "Three Days of the Condor" de Sydney Pollack en 1975, etc.) et italiens, en particulier les films de Francesco Rosi. Intrigue ayant pour sujet la corruption, impliquant diverses organisations, assez complexe, tortueuse (On peut très vite se sentir submergé par le nombre de personnages. Au bout d'une demi-heure, c'est déjà compliqué, difficile à suivre. Mais attention, ce n'est pas non plus insurmontable, et puis au fond, d'une certaine manière, on s'en fout.)
Produit par Alain Delon qui se donne le beau rôle héroïque (seul, avec le courage de l'inconscient, contre le système corrompu) dans ce film d'acteurs : Ornella Muti très jeune, Stéphane Audran dans ce produit un peu chabrolien, Julien Guiomar, Daniel Ceccaldi, Klaus Kinski (peu présent mais très marquant, avec un monologue culte d’un cynisme absolu), Jean Bouise, Mireille Darc dans un petit rôle un peu inutile, Philippe Castelli en silhouette et la fine fleur des seconds rôles de l'époque.
Adapté d'un roman de Jean Laborde alias "Raf Vallet" ("Le pacha" du même réalisateur en 1968, "Les assassins de l'ordre" de Marcel Carné en 1971, "Peur sur la ville" de Henri Verneuil en 1975, "Adieu, poulet" de Pierre Granier-Deferre la même année). Mise en scène plutôt sobre et soignée. Musique jazzy embrumée, aux tonalités fatalistes, composée par Philippe Sarde et interprétée par Stan Getz. Décorations intérieures somptueuses. Dialogues désabusés de Michel Audiard. Prises de position de gauche post-68 (pro-avortement, ...), encore à la mode à l'époque. Impressionnantes et improbables cascades (poursuites de voiture) de l'équipe de Rémy Julienne.
Du Lautner aigri, à l'atmosphère pesante, qui ne ressemble pas à du Lautner (généralement plus léger et nonchalant.)
Préfigure les polars de Delon des années '80 (comme "Trois hommes à abattre" de Jacques Deray), bien que dans ce thriller-ci il reste encore un monsieur-tout-le-monde, pas encore violent.
Vu dans la salle Plateau une copie belge d'origine, très légèrement virée au rose, avec quelques petites sautes et quelques griffes, en août 2014.
Gros 8 - DirectorHenri VerneuilStarsYves MontandMichel AlbertiniRoland AmstutzConspiracy thriller inspired by the conspiracy theories surrounding the assassination of JFK. After a fictional president is assassinated, a determined, tough prosecutor investigates the emerging conspiracy behind it.Commence un peu grossièrement et maladroitement, un peu trop caricatural, comme dans le précédent Verneuil "Le corps de mon ennemi" (1976).
Mais le scénario et la direction du cinéaste se révèlent très vite magistraux.
Magnifiques décors. Musique d'Ennio Morricone. Petit rôle (sans dialogue) pour Brigitte Lahaie.
Extrêmement intéressante illustration d'expériences sur la soumission à l'autorité.
Le chef-d'œuvre d'Henri Verneuil, réalisateur pourtant très inégal.
Petit bémol : placements de produit pour alcool (JB) et Coca-Cola. Dommage.
Vu vers 2002 au Musée et l'avais considéré ensuite comme le meilleur film de Costa Gavras (qui n'a en réalité jamais atteint ce niveau de qualité) et revu en copie d'origine bien conservée (deux ou trois petites sautes) en février 2015 dans la salle Ledoux.
10 - DirectorHenri VerneuilStarsPatrick DewaereMel FerrerMichel AuclairA young journalist stumbles across something much more sinister than a simple suicide in the death of a politician - the death seems to be an assassination contrived by an American multinational company intent on taking over several French industries. The journalist's objective is to garner enough evidence to expose the American corporation for what it really is, before French companies start disappearing - and before any more corpses accumulate, including his own.(re)Vu vers août 2004 projeté par le Nova à côté de la Monnaie et revu dans la salle Ledoux en février 2015.
Icône du film altermondialiste par un auteur visionnaire.
Avec Patrick Dewaere, Charles Denner, Anny Duperey, Jeanne Moreau, Fernand Ledoux, Jean-Pierre Kalfon et Edith Scob.
Musique (discrète) de Philippe Sarde. Décors très soignés. Aucun placement de produit.
La toute fin est un peu trop conventionnelle, prévisible et cousue de fil blanc.
9 - DirectorNicolas KlotzStarsMathieu AmalricMichael LonsdaleEdith ScobA psychologist discovers troubling links between Nazism and modern-day big business.Vu vers 2008 dans la grande salle de Flagey. M'avait fait penser à "Mille milliards de dollars" dont il reprend deux acteurs (Jean-Pierre Kalfon et Edith Scob.)
Avec Michael Lonsdale, Edith Scob, Lou Castel et Jean-Pierre Kalfon, mais aussi un Mathieu Amalric tête-à-claque et une grotesque résolution, selon mon souvenir plus de six ans plus tard.
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