Space opera
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45 titles
- DirectorHolger-MadsenStarsGunnar TolnæsZanny PetersenNicolai NeiiendamA group of researchers from Earth travel in a spaceship to Mars, where, to big surprise, they find a peaceful vegetarian and pacifist civilization.Vu dans la salle Plateau vers 2011.
8 - DirectorYakov ProtazanovStarsYuliya SolntsevaIgor IlyinskyNikolai TsereteliEngineer Mstislav Sergeyevich Los travels to Mars where he leads a popular uprising against the ruling group of Elders with the support of Queen Aelita who has fallen in love with him after watching him through a telescope.8
- DirectorFritz LangStarsWilly FritschGerda MaurusKlaus PohlA tenacious scientist blasts off for the moon in hopes of riches that may be found there.8
- DirectorKurt NeumannStarsLloyd BridgesOsa MassenJohn EmeryAn astronaut crew on their way to the Moon are unexpectedly propelled by gravitational forces and end up on Mars instead.Certes, c'est une série B au scénario, et effets, souvent ridicules (pesanteur très variable, des pieds nickelés sélectionnés pour le premier voyage spatial, nuage de météorites qui frôle la navette à
Mais le film réserve deux ou trois surprises suffisamment intéressantes pour un film de 1950.
Vu une copie seulement sous-titrée en néerlandais vers mars 2012 dans la salle Ledoux et en octobre 2015 dans la salle Plateau.
petit 9 - DirectorJoseph M. NewmanJack ArnoldStarsJeff MorrowFaith DomergueRex ReasonAliens come to Earth seeking scientists to help them in their war.La photographie magnifique compense la réalisation plutôt plate de ce space opera populaire tourné en Technicolor.
Ni petit budget, ni gros budget (photographie de série A, mais péripéties et personnages monstrueux de série B.)
Énormes incohérences de convention de scénario (pourquoi les e.t. ne trouvent-ils pas un moyen de survivre, vu leur intelligence très supérieure ? Pourquoi leur chef refuse la proposition à la fin ?, etc.)
L'action se déroule en partie sur la planète Metaluna (on n'y reste pas assez longtemps malheureusement, pour des raisons de budget.)
Vu à la Cinématek en contretype 16mm flou. De surcroît les nombreux dialogues de ce film bavards étaient paresseusement sous-titrés. Bref, j'ai souvent décroché.
En raison de l'année, des couleurs et des effets spéciaux, jalon dans l'Histoire de la SF.
9 - DirectorFred M. WilcoxStarsWalter PidgeonAnne FrancisLeslie NielsenA starship crew in the 23rd century goes to investigate the silence of a distant planet's colony, only to find just two survivors, a powerful robot, and the deadly secret of a lost civilization.10
- DirectorEdward BerndsStarsZsa Zsa GaborEric FlemingDave WillockAmerican astronauts are drawn by a mysterious force to the planet Venus, which they find to be inhabited only by beautiful women and their despotic queen.Amusante (réflexions macho sur les genres) production SF presque Z, mais en CinémaScope et couleur. Malheureusement, j'ai assisté à la projection au Nova d'une version 16mm pan et scanée (déjà à l'époque), décolorée et non sous-titrée.
8 + 1 - DirectorRobert DayStarsMarshall ThompsonMarla LandiBill EdwardsThe first pilot to leave Earth's atmosphere lands, then vanishes; but something with a craving for blood prowls the countryside...Petite série B sympathiquement mal jouée.
Le premier homme dans l'espace, dans l'indifférence générale, croise des météorites et devient un monstre à mi-chemin entre "la Créature du lac noir" version seconde suite et "The Toxic Avenger".
Alors que le film se présente comme américain, il s'agit en réalité d'un film anglais.
Vu un contretype 16mm de qualité moyenne, sans sous-titre, dans la salle Plateau en octobre 2015.
7 + 1 - DirectorSidney W. PinkStarsJohn AgarCarl OttosenOve SprogøeEarth sends a five-man team to explore the frozen planet Uranus, only to find a temperate forest and sultry women from their past on it, courtesy of an alien brain with evil designs.Vu en DVD début 2011 au Nova.
Un équipage est envoyé à la recherche de vie sur Uranus où une radiation étrange a été détectée. Production fauchée bricolée au Danemark par l'Américain Sidney W. Pink (après avoir lancé le cinéma 3D, il avait tourné en 1961 à Copenhague la version américaine de "Reptilicus - le monstre des mers", un sous-Godzilla danois). Les dialogues sont risibles, le rythme souvent lamentablement lent. Il y a de nombreux abus de stock-shots, etc. Les décors sont exigus ; pourtant leur charme, leurs couleurs, leurs lumières semblent timidement annoncer "Terrore nello spazio/La planète des vampires" (1965) de Mario Bava, le plus beau film de science-fiction avec "2001, l'odyssée de l'espace" (1968) de Stanley Kubrick et "Le monde sur le fil" (1973) de Rainer Werner Fassbinder.
Le kitsch "Journey to the Seventh Planet/Objectif : septième planète" est un mauvais film, mais approfondissant l'idée de "Planète interdite" (1956), la projection amoureuse, une illusion, est ici utilisée pour piéger l'ennemi. C'est la première fois que le détournement du désir idéal est l'arme la plus puissante. Dix ans avant "Solaris" (1972) d'Andreï Tarkovski (Le roman de Stanisław Lem était sorti en 1961). Valeur historique et plaisir coupable singulièrement lucide.
9 - DirectorPavel KlushantsevStarsVladimir EmelyanovGeorgi ZhzhyonovGennadi VernovCosmonauts land on the planet Venus. However, they find themselves in danger from the voracious monsters they find on it.Vu en copie d'époque début 2011 au Nova.
Si la DEFA, studio le l'Allemagne de l'Est, avait réuni en 1960 un équipage international à la conquête de Vénus ("Der Schweigende Stern/L'étoile du silence"), c'est une expédition 100% soviétique qui est envoyée deux ans plus tard par le « Studio des films de science populaire de Léningrad » dans le but de poser les pieds pour la première fois sur cette même planète inhospitalière.
"La planète des tempêtes" du pionnier des effets spéciaux Pavel Klushantsev offre de méticuleux trucages novateurs, un attachant robot élaboré, des sons électroniques, de l'aventure, quelques trouvailles scénaristiques, des monstres rudimentaires, de la poésie, un peu de misogynie (« Un robot peut maîtriser une situation critique imprévue. Une femme en est incapable ») et une bonne dose de réflexions sur l'origine de la vie ou les possibilités de l'ère spatiale.
Plus importante production du genre en URSS depuis "Aelita" (1924) de Yakov Protazanov, il s'agit du film original qui a été remonté et adapté aux normes US, en remplaçant les dialogues et ajoutant quelques séquences, par des petites mains de Roger Corman sous les titres "Voyage sur la planète préhistorique" (1965) et "Voyage to the Planet of Prehistoric Women" (dirigé par Peter Bogdanovich en 1968).
9 - DirectorJindrich PolákStarsZdenek StepánekFrantisek SmolíkDana MedrickáThe year is 2163. Starship Ikarie XB 1 embarks on a long journey across the universe to search for life on the planets of Alpha Centauri.Réponse tchécoslovaque à "Planète interdite" (1956). Chaînon manquant" entre "Planète interdite" et le "Solaris" de Tarkovski (1972). "Ikarie XB 1" se situe à mi chemin entre la SF adulte "réflexive" et contemplative (et un peu chiante) de "Solaris" et la SF adolescente et "aventureuse" (et franchement naïve) de Planète interdite ; mais ceux qui s'attendent à du métaphysique ou à du spectaculaire seront, fatalement, déçus.
Bref, pour ceux qui voient les verres à moitié pleins, on dira que le film n'est ni trop enfantin ni un pensum ; et, pour ceux qui voient les verres à moitié vides, qu'il ne faut pas y chercher autre chose qu'un film de divertissement, de surcroît pas très passionnant.
C'est typiquement de l'Est : cela se veut intelligent (de la SF adulte), la technique est irréprochable (noir et blanc léché surprenant pour un genre accoutumé aux séries B, beaux décors qui ont eu une influence fondamentale, par exemple la série télé "Star Trek" (1966) ou même "Star Wars" (1977), et effets spéciaux à la pointe) les acteurs semblent être des premiers prix de conservatoire avec beaucoup d'expérience (55 ans, peu charismatique et la coupe de cheveux datée) et les dialogues, entre des personnages trop nombreux (40 scientifiques des deux sexes), sont beaucoup trop abondants. Et pas toujours pertinents, donc le spectateur perd son attention lors des temps morts mais bavards et loupe le début des jalons importants du scénario. Ce qui ne révèle finalement pas si important car ! SPOILER ! l'argument ne raconte qu'un simple voyage émaillé de deux accidents (une visite dans un vaisseau de 1987 -qui anticipe "Alien" ; 1979- et un astre qui irradie, brûle et rend fou) vers une planète habitée que l'on aperçoit à la fin.! SPOILER ! Beaucoup de pistes prometteuses ne sont finalement pas exploitées (comme les paradoxes temporels, la mixité à bord, la planète de destination, etc.), ce qui peut sembler inabouti, frustrant.
Le film, précurseur des chefs-d'œuvre SF tels "La planète des singes" (1968), "2001, l'odyssée de l'espace" (1968) ou "Solaris" (1972), voire "Star Wars" (1977), est à la longue ennuyeux et assommant, même si ses effets spéciaux, décors très réussis et sa bande-son électronique en font une savoureuse curiosité.
Je l'avais vu au Nova début 2011 et j'avais cru que c'était mon niveau de fatigue qui était responsable de mon manque d'attention. Revu en septembre 2015 dans la salle Ledoux, je confirme le petit 9. - DirectorMario BavaStarsBarry SullivanNorma BengellÁngel ArandaAfter landing on a mysterious planet, a team of astronauts begin to turn on each other, swayed by the uncertain influence of the planet and its strange inhabitants.10
- DirectorRobert AltmanStarsJames CaanRobert DuvallJoanna MooreDesperate to land a man on the moon before Russia does, NASA hastily preps a would-be spaceman for a mission that would leave him alone in a lunar shelter for a year.
- DirectorFranklin J. SchaffnerStarsCharlton HestonRoddy McDowallKim HunterAn astronaut crew crash-lands on a planet where highly intelligent non-human ape species are dominant and humans are enslaved.L'autre grand space opera réalisé en 1968.
10 - DirectorStanley KubrickStarsKeir DulleaGary LockwoodWilliam SylvesterAfter uncovering a mysterious artifact buried beneath the Lunar surface, a spacecraft is sent to Jupiter to find its origins: a spacecraft manned by two men and the supercomputer HAL 9000.Chef-d'œuvre.
10
(Éviter à tout prix sa laide suite qui contamine celui-ci.) - DirectorBill GibsonStarsBuzz AldrinNeil ArmstrongMike CollinsTheatrically released documentary on the Apollo 11 moon landing, issued barely two months after its completion, combining footage from Houston's Space Center, Florida's Cape Kennedy, and aboard the shuttle itself.Montage de propagande (texte en voix-of et musique grandiloquents) à base d'images vidéo télévisées en direct (avec un décalage de 12 seconde nécessaires à une conversion), d'images 16mm tournées dans l'espace et de photographies prises sur la Lune.
Certes ce film n'aurait aucun intérêt s'il ne présentait, de façon efficace, ces très impressionnants moments historiques sur pellicule.
10 - DirectorRobert ParrishStarsRoy ThinnesIan HendryPatrick WymarkThe European Space Exploration Council sends two astronauts to explore a planet similar to the Earth but located on the opposite side of the sun.Très loin de la majesté de "2001", réalisé cette même année qui a vu l'homme visiter la Lune.
Vaut pour ses énormes effets spéciaux artisanaux, décors et costumes très golden sixties.
Évidemment, il valait mieux voir ça à l'âge de onze ans à l'époque, cela n'a pas très bien vieilli, sinon avec un regard vintage.
Le concept est intéressant et l'intrigue imprévisible, bien que toutes les préparations au voyage sont fastidieuses.
Vu en mars 2014 dans la salle Ledoux une copie 35mm pan and scanée et sans sous-titre provenant étonnamment des collections de la Cinémathèque.
À revoir dans des meilleures conditions.
9 - DirectorJohn SturgesStarsGregory PeckRichard CrennaDavid JanssenThree American astronauts are stranded in space when their retros won't fire. Can they be rescued before their oxygen runs out?Les effets spéciaux de "2001" au service d'une efficace œuvre de propagande au solide scénario plein de suspense et surtout agrémenté d'une très jolie photographie dont des extérieurs de Cap Canaveral et une navette spatiale orange US, contrastant avec la grise soviétique.
A été raccourci sous le titre "Space Travelers" (qui a sali la réputation du film, d'où la note IMDb basse.)
Vu une belle copie (quelques griffes aux extrémités de bobines) dans la salle Ledoux en septembre 2015.
9 (si revu dans les mêmes excellentes conditions, sinon 8) - DirectorRichard A. CollaAlan J. LeviStarsRichard HatchDirk BenedictLorne GreeneAfter the destruction of the Twelve Colonies of Mankind, the last major fighter carrier leads a makeshift fugitive fleet on a desperate search for the legendary planet Earth.Il s'agit d' une version du pilote du feuilleton, raccourcie de 23 minutes et en 1.85 : 1, sortie au cinéma.
Le vrai pilote tv (à l'époque le plus coûteux de l'Histoire) dure 148 minutes et est en 1.33 : 1. À se demander comment cela a été recadré.
Feuilleton télévisé américain pompé sur "Star Wars" (le même John Dykstra est aux effets spéciaux) et "Star Trek".
Très américain, moins universel que "Star Wars". À l'argument très librement inspiré de l'exode d'Égypte.
Plus familial aussi, avec des éléments pour plaire aux enfants, d'autres pour plaire aux ados.
Le scénario et le jeu des acteurs est du niveau série télé des années 1970. Le rythme est laborieux. Les scènes de combats spatiaux sont longues et répétitives (pour des raisons d'économie). Kitsch, daté, naïf et bourré de clichés.
Il s'agit du pilote ou des trois premiers épisodes, les deux premiers présentant l'argument et les personnages, la troisième partie étant un véritables épisode. Ce dernier est le plus réussi grâce à ses décors hyper-disco et quelques maquillages (vraiment) remarquablement réussis.
La b.d. paraissait dans "Téle Junior", mais je n'avais jamais vu le feuilleton et j'ai vu pour la première fois le film en novembre 2015 dans la salle Plateau.
À noter que la copie originale projetée est en Sensurround (Model-3 ?), un canal de grave supplémentaire, mais que la Cinémathèque ne l'a pas projeté avec son son original.
8 - DirectorLuigi CozziStarsMarjoe GortnerCaroline MunroChristopher PlummerAn outlaw smuggler and her alien companion are recruited by the Emperor of the Galaxy to rescue his son and destroy a secret weapon by the evil Count Zarth Arn.Le Lombard Luigi Cozzi, devenu proche de Dario Argento à l'aube des seventies, désirait depuis longtemps réaliser un film de science-fiction. Suite au succès de "La guerre des étoiles", le producteur Nat(han) Wachsberger (un Belge qui avait coproduit en 1970 "Cannabis", avec Serge Gainsbourg et Jane Birkin) lui en offrira l'opportunité. S'il reprend quelques éléments du blockbuster de Lucas (le texte qui défile au début, les maquettes filmées du dessous, les combats au sabre laser, etc.), "Starcrash/Le choc des étoiles" s'inspire surtout des serials space opera de la fin des années 1930 (Flash Gordon, Buck Rogers), mixés avec "Barbarella" (1968). Les effets spéciaux (très) artisanaux sont dans la lignée de Ray Harryhausen ("Jason et les Argonautes" en 1963, plusieurs "Sinbad") en mode bon marché. Les acteurs semblent sous acide. Un budget trop maigre a empêché le tournage de certaines scènes importantes, ce qui ne renforce pas la cohésion d'un scénario (vraiment mauvais) écrit par un cinéaste naïf dont l'intention était de « jouer avec les codes du genre ». Une généreuse dose de second degré (volontaire) rend quelques dialogues, aux limites de la parodie, hilarants (« Même les robots sont phallocrates ! »). Le montage désastreux finit par rapprocher cette œuvre du rêve. Rêve chamarré.
9 - DirectorRidley ScottStarsSigourney WeaverTom SkerrittJohn HurtThe crew of a commercial spacecraft encounters a deadly lifeform after investigating a mysterious transmission of unknown origin.Chef-d'œuvre
Vu pour la première fois au cinéma vers 2010 dans la salle Ledoux.
Vu le 2 à la télévision vers 1987 et le 3 dans mon kot à Namur (m'étais endormi.) - DirectorLewis GilbertStarsRoger MooreLois ChilesMichael LonsdaleJames Bond investigates the mid-air theft of a space shuttle, and discovers a plot to commit global genocide.Le générique de fin du précédent Bond "L'Espion qui m'aimait" annonçait que James Bond reviendrait dans "Rien que pour vos yeux". Suite au succès de "Star Wars" en 1977, les producteurs décident cependant d'adapter (très très lointainement) le roman "Moonraker", assez proche de la science-fiction.
Fait partie des meilleurs James Bond pendant les deux premiers tiers, grâce à un bon pré-générique (avec une cascade formidable), au magistral Michael Lonsdale, au retour de Jaws (le film peut former un ensemble avec le précédent "The Spy Who Loved Me", sorti deux ans plus tôt, en raison de points communs : Jaws, beaucoup d'humour léger, des sites archéologiques -qui anticipent les Indiana Jones-, les services secrets anglais qui disposent de QG dans les lieux étrangers les plus improbables -du grand n’importe quoi-. Ce sont les troisième et quatrième Bond avec Roger Moore, les deux scénarisés par Christopher Wood et réalisés par son ami Lewis Gilbert qui avait déjà tourné "On ne vit que deux fois", dernier vrai Sean Connery, en 1967) aux cartes postales (Venise, Rio de Janeiro, etc.) et aux déco très seventies.
Malheureusement, après une poursuite de hors-bords en Amazonie plutôt bâclée, la dernière partie dans l'espace est trop longue. Et, comme pour les Indiana Jones, si le rythme rapide fait passer les invraisemblances, les lenteurs mettent en évidence le ridicule, sur divers plan (notamment des explosions dans l'espace et des batailles avec pistolasers), du climax le plus over-the-top, décalé et lourdaud, de toute la série.
Ce divertissement très haut de gamme a pour particularité d'être une production anglo-française (selon des sources, pour des raisons fiscales, la production délaissa Pinewood au bénéfice de la France, le plateau 007 de Pinewood n’étant utilisé que pour quelques effets spéciaux particulièrement délicats à réaliser. Selon d'autres sources, les studios de Pinewood, et notamment le "007 Stage", étaient occupés au moment où le tournage devait commencer. Il fut décidé d’aller construire les décors du film dans des studios en France. Plus petits et donc moins aptes à recevoir les gigantesques décors conçus par Ken Adam, ce dernier dut utiliser tout l’espace disponible et mobiliser tous les plus grands studios français : Boulogne, Epinay et Billancourt), la seule à ma connaissance. Georges Beller, habitué à l'animation des jeux télévisés dans les années 1980 et au début des années 1990, fait une apparition.
En 1989, "Permis de tuer" sera tourné dans des studios mexicains.
Alors que le budget a plus que doublé par rapport au précédent, ce film a fait moins d'entrées. C'est, de loin, le plus gros budget d'un James Bond jusqu'aux années 1990 et les Pierce Brosnan. C'était même en 1979 le plus gros budget de l'Histoire du cinéma
C'est la dernière fois que la série profite des décors monumentaux de Ken Adam qui avait travaillé pour tous les films EON sauf sur "Bons baisers de Russie" (1963), "Au service secret de Sa Majesté" (1969), "Vivre et laisser mourir" (1973) et "L'Homme au pistolet d'or" (1974). Bref tous les Sean Connery d'EON sauf le deuxième. Et pour deux Roger Moore, ceux réalisés par Lewis Gilbert, scénarisés par Christopher Wood et avec Jaws.
Plusieurs publicités, dont une marque très connue liée au tabac.
En conclusion, s'il n'a pas la qualité de James Bond plus sérieux comme "Au service secret de Sa Majesté" (1969) ou "Casino Royale" (2006), c'est, dans un registre plus léger, fun - et extravagant -, un des meilleurs de la série qui allie le visuel (comme les cascades vertigineuses et les décors colorés), le divertissement délirant et les moyens suffisants.
Vu pour la première fois dans la salle Ledoux en février 2016 une copie avec traces d'usure, plus que sur celle de "L'espion qui m'aimait" que la cinémathèque belge projette pourtant plus souvent, comme "Bons baisers de Russie" et le parodique "Les diamants sont éternels" que j'ai trop vus.
9 - DirectorRobert WiseStarsWilliam ShatnerLeonard NimoyDeForest KelleyWhen an alien spacecraft of enormous power is spotted approaching Earth, Admiral James T. Kirk resumes command of the overhauled USS Enterprise in order to intercept it.Réemploie les personnages de la série des années soixante dans un contexte à la "2001", avec les effets spéciaux pré-numériques somptueusement colorés en 35mm. (re)Vu vers 2008 au Shell et revu vers 2015 dans la salle Ledoux.
9 - DirectorGary NelsonStarsMaximilian SchellAnthony PerkinsRobert ForsterA research vessel finds a missing ship, commanded by a mysterious scientist, on the edge of a black hole.Cette sous-estimée production Walt Disney offre très certainement les meilleurs effets spéciaux de tous ces space opera de l'époque.
Vu à sa sortie, alors que j'allais avoir sept ans (de surcroît, j'avais le livre-disque et la bande dessinée), jamais revu avant vers 2000 au musée, puis vers 2010 dans la salle Ledoux et au même endroit en novembre 2015.
Cette adaptation de "Vingt mille lieues sous les mers" dans l'espace (mixée avec "Planète interdite" -1956), produite dans le but de surfer sur la vague "Star Wars" (dont ces robots), semble avoir été réalisée par le romantique allemand Werner Herzog, dans de splendides décors gothiques de la Hammer.
La musique signée John Barry est remarquable, précurseur de des arrangements de My Bloody Valentine.
On note néanmoins quelques pincées de protestantisme américain (notamment une interprétation kitsch du paradis à la fin)
Attention, comme souvent pour l'édition DVD les couleurs ont été changées, affadies. À voir en 35mm d'origine donc.
10 - DirectorJimmy T. MurakamiRoger CormanStarsGeorge PeppardRobert VaughnRichard ThomasA farm boy recruits a band of outlaws to save the planet Akir from forces that threaten to wipe them out from the face of the universe. A battle stretching beyond the stars begins here.Alcool, cigarettes et petites pépées, dans les maquettes de l'espace.
Roger Corman reprend le scénario de "Les sept samouraïs" (1954) d'Akira Kurosawa et du western "The Magnificent Seven" (1960) de John Sturges pour le transformer en space-opera d'exploitation qui ne soutient pas la comparaison avec "Star Wars", en particulier au niveau des effets spéciaux et de la musique, mais qui reste, dans l'ensemble, suffisamment intéressant, principalement grâce à une improbable galerie de mercenaires (cow-boy, nymphomane, lézard, ...) aux motivations définies et au charme de l'artisanat plein de lumières colorées.
Sorti dans la foulée de "L'empire contre-attaque", et également influencé par "Battlestar Galactica" (1978) et son monde kitscho-religieux attaqué par des barbares, l'entreprise brasse large puisque s'adresse aux enfants, aux ados à qui l'on donne l'occasion de peloter et embrasser sa partenaire, mais aussi aux adultes avec de très surprenantes (dans un film pour enfant, je me souviens très clairement des publi-reportages sur ce film dans les périodiques pour enfants) petites doses de softcore. On trouve également quelques éléments d'horreur. C'est surtout traité avec un humour beauf mais plutôt fin (ce qui est assez remarquable) et une santé naïve, au vulgaire assumé, typiquement protestante américaine.
Sans le regard impliqué de l'enfant, le climax confus et anémique semble bâclé, dépourvu du moindre souffle.
Corman a réalisé une partie du film. Et James Cameron est directeur artistique. Scénario du trop oublié John Sayles, entre autres scénariste de "Piranha" de Joe Dante (1978), l'"Alligator" de Lewis Teague (1980) et "The Howling"/"Hurlements" de Joe Dante (1981).
Avec George Peppard (le chef de l'"agence tout risque". Ce rôle semble même avoir été une source d'inspiration de la série télévisée) et Robert Vaughn ("Les sept mercenaires", "Bullitt" en 1968, une multitude de seconds rôles, et qui jouera également dans la cinquième saison de "The A-Team".)
Vu (pour la première fois) deux fois dans la salle Plateau en septembre 2015. Revu dans le même lieu en octobre 2022.
Petit 9 - DirectorMike HodgesStarsSam J. JonesMelody AndersonMax von SydowA football player and his friends travel to the planet Mongo and find themselves fighting the tyranny of Ming the Merciless to save Earth.Merveilleux divertissement coloré pour petits et grands.
Vu vers mars 2014 au Nova en copie originale 35mm médiocrement sous-titrée.
9,5 + 0,5
Peut-être légèrement trop second degré comme les Batman des années '60. Regrette vraiment de ne pas l'avoir vu avec un regard d'enfant.
10 - DirectorPeter HyamsStarsSean ConneryFrances SternhagenPeter BoyleA federal marshal stationed at a mining colony on the Jupiter moon of Io uncovers a drug-smuggling conspiracy. He gets no help from the workers or authorities when he finds himself marked for murder.Surprenant western dans des décors inspirés de "Star Wars" et d'"Alien", à l'argument (la seconde moitié, la première étant un banal whodunit) inspiré de "Le train sifflera trois fois" (SPOILER : un shérif voit son exécution programmée, sans pouvoir espérer l’aide des habitants de la ville. FIN DU SPOILER.)
Cela ce passe dans une petite cité minière sur une lune de Jupiter et on n'en sort jamais. Nous sommes loin du space opera.
Pour une production qui a coûté plus cher qu'"Alien", cela ne voit pas. L'argent est peut-être allé dans la poche de la tête d'affiche.
Le réalisateur cherche a faire du terre-à-terre (un peu comme Spielberg, notamment dans "Les dents de la mer"), mais en rajoute et dirige mal ses acteurs, de sorte que les mécaniques scénaristiques sont trop visibles.)
La petite ville est créée en maquette comme dans du bis italien au-dessus de la moyenne. Charme artisanal vintage.
Peter Hyams ("Capricorn One" en 1977) parvient a rendre intéressant son petit film, essentiellement grâce à la mise en scène soignée, aux cadrages, lumières, décors et rythme. Le résultat est un solide film de genre plein d'atmosphère.
J'avoue surtout un pur plaisir nostalgique pour ce cocktail hors du commun, même si le scénario est ultra-conventionnel.
J'avais vu à la télévision au milieu des années 1980 et avais été déçu par le côté (très) simple polar dans des décors de SF. Revu en septembre 2015 dans la salle Ledoux.
Le réalisateur reprendra les mêmes ingrédients (avec le Roy Scheider de "Les dents de la mer") pour "2010", mais cette fois le plat sera totalement indigeste, le côté terre à terre et le manque de subtilité contrastant cruellement avec le chef-d'œuvre de Kubrick.
9 - DirectorBruce D. ClarkStarsEdward AlbertErin MoranRay WalstonA ragtag spaceship crew sent on a rescue mission encounter a formidable enemy, their worst fears projected by their own imaginations.Modeste production SF d'horreur borderline et audacieuse, typique de l'époque, avec Robert Englund (le feuilleton télévisé "V" et la franchise des "Freddy Krueger") et Grace Zabriskie (la mère de Laura Palmer). Souvent présenté comme un des nombreux rip-offs d'"Alien" (1979), l'argument de "La galaxie de la terreur" se révèle plus proche de celui de "Planète interdite" (1956).
Il s'agit d'un des plus intéressants films d'exploitation produits par Roger Corman (Qui venait d'investir dans un studio d'effets spéciaux spécialisé dans la science-fiction pour "Battle Beyond the Stars/Les mercenaires de l'espace" en 1980). Cette réussite mineure du genre préfigure "Aliens" (1986) puisque James Cameron est à la direction artistique (soignée), concepteur et superviseur des décors et trucages, et dirige la seconde équipe. L'ambiance est brute, sombre et glauque comme du Lucio Fulci. Il y a du gore, du trash. Une jeune femme se fait déshabiller, lubrifier et violer par une visqueuse larve géante… Ses cris d'effrois se transforment peu à peu en cris de jouissance, jusqu'à l'orgasme.
9 - DirectorAlbert BarilléStarsAnnie BalestraRoger CarelClaude ChantalThe robotic alien villains from Il était une fois... l'espace (1982) attack Earth.
- DirectorAntonio MargheritiStarsReb BrownCorinne CléryJohn SteinerA warrior seeks his true origins in a seemingly prehistoric wasteland.Petit budget d'exploitation italo-turc, parfois proche du Z, qui tente très maladroitement d'allier "Conan le barbare" et "Star Wars".
C'est particulièrement frustrant étant donné le visuel qui a emballé le produit, que ce soit l'affiche de Philippe Druillet ou celle avec les navettes spatiales, qui sont trompeuses.
Vu début 2009 dans la salle Ledoux.
7 - DirectorLeonard NimoyStarsWilliam ShatnerLeonard NimoyDeForest KelleyAdmiral Kirk and his bridge crew risk their careers stealing the decommissioned U.S.S. Enterprise to return to the restricted Genesis Planet to recover Spock's body.Alors que le deuxième épisode, pourtant généralement considéré comme le meilleur, n'a jamais été projeté à la cinémathèque (le premier ayant été projeté environ trois fois entre 2006 et 2016), les troisième et quatrième épisodes ont été projetés en avril 2016 dans la salle Ledoux. Le 3 sous-titré bilingue et le 4 seulement sous-titré en néerlandais. Mais je l'ai quand même compris au 4/5.
Le 3 est la suite du 2 (Spock étant mort dans le 2, il faut le ressusciter dans le 3...)
Le scénario, de type télé, est décevant. (Avec un côté bâclé digne des serials.)
C'est kitsch et je me suis même assoupi plusieurs fois.
Les couleurs, un peu de type Mario Bava, sont réussies.
A quand même un charme eighties.
8 - DirectorNick CastleStarsLance GuestRobert PrestonKay E. KuterHigh schooler Alex Rogan conquers the Starfighter video game, only to find out it was just a test, and is transported to another planet. He has been recruited to join a team of the best starfighters to defend their world from the attack.Entre "Star Wars" et "Tron", mais petit budget. Pour les onze-treize ans (l'âge que j'avais...)
En raison du petit budget, la plupart des effets spéciaux sont des images de synthèse de l'époque (la pub annonçait que film avait utilisé le plus gros ordi de l'époque). Cela a un charme, mais c'est cheap. Et pour les très jeunes adolescents.
Un peu d'humour assez réjouissant (il y a aussi un petit côté "Retour vers le futur"), mais il n'y en a pas beaucoup.
(Le réalisateur fut un proche de John Carpenter.)
8 - DirectorDavid LynchStarsKyle MacLachlanVirginia MadsenFrancesca AnnisA Duke's son leads desert warriors against the galactic emperor and his father's evil nemesis to free their desert world from the emperor's rule.Une curiosité fascinante, étrange, pour son cocktail inédit de space opera baroque, de péplum italien et d'expérimentations arty surréalistes, mais en fin de compte trop longue et maladroite. Frustrante et désagréable.
Dino De Laurentiis tente encore une fois, après le plus parodique "Flash Gordon" (1980), de surfer sur le succès de "Star Wars" dont le troisième épisode était sorti un peu plus tôt.
Il a pensé avoir les même ingrédients pour préparer le même plat, mais il s'est trompé. L'analyse de ce ratage monstrueux est fascinante. Le charmant "StarCrash" de Luigi Cozzi était aussi un exemple du même problème, mais la superproduction "Dune" a coûté trente fois plus.
Ridley Scott ("Alien") ayant quitté le projet pour rejoindre "Blade Runner", c'est la fille du producteur qui, émerveillée par "Elephant Man" (1980) a décidé de confier la réalisation à David Lynch qui venait de refuser la direction de "Le retour du jedi" proposée par George Lucas. Ce sera le premier film en couleurs du cinéaste. Qui tourne en CinemaScope et 70mm !
Par rapport à la trilogie de Lucas, "Dune" est beaucoup plus confus et épisodique, avec quantité de personnages, aux fonctions et noms impossibles à retenir, qui apparaissent et disparaissent, avant de parfois se trahir. Il est question de conflits politiques à la Shakespeare. Tout ça reste broussailleux.
Je n'ai toujours pas compris quel est le rôle du chanteur Sting qui surjoue, torse nu.
Un long roman a été beaucoup trop concentré en moins de deux heures et demie.
"Dune" exige beaucoup trop d'effort de concentration du spectateur. En conséquence, plutôt que d'être diverti, il se sent oppressé.
Alors que dans "La guerre des étoiles", les bons et les méchants sont immédiatement identifiables, il est ici très difficile de distinguer les différents clans.
Dans "La guerre des étoiles", les personnages sont présentés peu à peu, l'un après l'autre et le scénario les rend attachants, tandis que dans "Dune", ils manquent de profondeur.
Selon Bertrand Tavernier et Jean-Pierre Coursodon dans "50 ans de cinéma américain" : « Sur le plan de la simple intelligibilité, l'histoire est incompréhensible à qui ne connaît pas le roman, malgré un déluge d'informations complémentaires fournies par le commentaire. Les personnages, les conflits, réduits à des schémas hâtivement esquissés, n'ont aucune épaisseur, aucune force de conviction. »
La narration est souvent rapidement exposée en voix-off, laissant le spectateur étourdi. Il finit tôt ou tard par renoncer à comprendre l'histoire. Reste alors l'admiration des décors rétro-futuristes de style art déco colonial (certains rappellent le dytique "Diabolik!" et "Barbarella" du même producteur), maquillages, photographie du grand Freddie Francis et lumières soignés et bien sûr des effets spéciaux souvent de première qualité, dont une séquence d'animation 3D (duel aux boucliers) qui était vraiment éblouissante à l'époque, même si elle a mal vieilli. Et surtout de nombreux effets artisanaux à l'ancienne, parfois aussi excellents que ceux de "Star Wars".
Rejeté par le film, le spectateur a le loisir de constater les problèmes de rythme et le visage candidement souriant du jeune (mais en fait trop vieux de dix ans pour le rôle, ce qui est fort gênant) et alors chevelu Kyle MacLachlan, pitoyablement risible alors qu'il grimpe sur un ver géant, sorte de vagin béant et denté, qu'il pilote avec l'air benêt sur fond de grossière transparence.
Pire, les brides que le spectateur comprend de l'histoire, à très fortes tendances new âge, sont suffisantes pour constater que c'est mauvais, pesamment mauvais. Bref, ce n'est pas divertissant, il faut beaucoup se concentrer, mais pour de toute façon un résultat négatif (de la soupe new âge indigeste. Un peu comme le cinéma philosophique et bourgeois de Jean-Luc Godard depuis la fin des années '80.)
La musique, du rock pompier, est composée par le groupe de ringards "Toto" et Brian Eno, convoqués par David Lynch.
Contrairement à "La guerre des étoiles" qui n'était qu'une actualisation des serials de la fin des années '30 comme "Buck Rogers" ou "Flash Gordon", "Dune" ne s'adresse pas aux moins de treize ans. C'est plein de scènes bavardes, aux dialogues solennels, mise en scène comme un lourd péplum. Il n'y a même pas de combats spatiaux ! Mais alors, qui est le public ciblé par cette histoire ultra-kitsch de duc, baron et messie de l'an 10 191 ? Les fanatiques de ce type précis de littérature de science-fiction ne sont pas assez nombreux pour remplir les salles. De surcroît, la plupart de ceux qui ont apprécié le livre crient au sacrilège, l'adaptation n'étant pas suffisamment fidèle à leur lecture.
La fin, étonnamment abrupte après une si longue épreuve, tombe à plat et finit par laisser une impression de frustration, particulièrement décevante après une première demi-heure plutôt prometteuse qui pouvait laisser de l'espoir.
C'est tourné dans les mêmes studios mexicains (studios de Churubusco) que les deux Conan du même producteur, en fait en même temps que le second.
Max von Sidow joue un important rôle secondaire, mais j'avoue qu'à ce stade je n'étais déjà plus attentif et donc ne pourrais pas décrire son personnage.
Une suite était prévue (Lynch en avait déjà commencé l'écriture), mais sera annulée suite au flop. Le producteur paiera quand même le moins coûteux "Blue Velvet" (1986) du cinéaste.
À noter qu'il existe une version bricolée plus longue de 37 minutes. Qui dure donc 177 minutes. En pan et scan, elle semble montée pour la télévision et a été vigoureusement rejetée par David Lynch. Cette version rallongée a été diffusée aux USA en deux soirées et est sortie en DVD en Europe.
Il y a eu aussi une "spécial édition" sans doute en DVD de 190 minutes.
Vu les meilleurs extraits dans "Temps X", puis vers 1987 la version normale, mais pan scannée, à la télévision (m'étais ennuyé au point d'abandonner avant la fin), puis en 35mm au Musée en septembre 2001, revu dans la salle Ledoux en novembre 2019 la copie peu usée avec une fine verticale pendant environ un quart d'heure et un peu abîmée aux changements de bobines.
5 (cinq) - DirectorPeter HyamsStarsRoy ScheiderJohn LithgowHelen MirrenA joint USA-Soviet expedition is sent to Jupiter to learn exactly what happened to the "Discovery" and its H.A.L. 9000 computer.Malgré la jolie affiche et la qualité technique satisfaisante de l'entreprise, une des catastrophes les plus laides et qui a le plus mal vieilli de l'Histoire du cinéma. De surcroît ennuyeux.
Vu vers 1986 à la télévision et l'ai ensuite mélangé avec "2001" pendant un quinzaine d'années.
Revu finalement vers le printemps 2008 au Shell.
À éviter, on se sent sale après la vision.
Trois ans plus tôt, Peter Hyams avait réalisé un surprenant western dans des décors inspirés de "Star Wars" et d'"Alien", à l'argument (la seconde moitié, la première étant un banal whodunit) inspiré de "Le train sifflera trois fois".
1 - DirectorWolfgang PetersenStarsDennis QuaidLouis Gossett Jr.Brion JamesDuring a long space war, the lives of two wounded enemies become dependent on their ability to forgive and to trust.Réalisé par Wolfgang Petersen, déjà connu pour "Das Boot" (1981) et "L'Histoire Sans Fin" (1984).
Fable antiraciste, transposition de "Duel dans le Pacifique" (1968) de John Boorman dans un film de science fiction, au scénario irréaliste (le personnage principal échoue sur une planète et aucune procédure ne semble prévue pour ce type de cas. Il n'essaie même pas de contacter son employeur, ni de trouver à manger, mais s'intéresse plutôt à son ennemi, un extra-terrestre un peu trop humain) et pas du tout subtil. Les acteurs surjouent. C'est artificiellement larmoyant.
Très protestant.
Reste un peu de charme de l'époque (décors, lumières, effets spéciaux, certains pompés sur "Le retour du jedi".)
Vu à la télévision vers fin 1987 et avait déjà pensé la même chose. J'étais déjà trop vieux (film pour enfant ?)
Curiosité : comme "L'Histoire Sans Fin", le film a été tourné en Allemagne -ça ne se remarque pas- et à Lanzarote -ça se remarque- comme "Un million d'années avant J.C." (1966).
"Toujours entouré d'une proche équipe germanique (surtout à l'assistanat et à « l'artistique » (les décors, assez laids, de Rolf Zehetbauer semblent tout droits tirés de scènes coupées de "L'Histoire Sans Fin"), Petersen opère cette fois-ci pour la Fox, pour qui il reprend un tournage mal barré avec Richard Loncraine (David Lynch et Terry Gilliam furent aussi approchés, mais déclinèrent), et accueille sur les plateaux munichois du Bavaria Film Studios des acteurs en passe de devenir bankables (Quaid sort de "Jaws 3"D, de "L'Étoffe des Héros" et de "Dreamscape" et s'apprête à gentiment briller sur la fin de ces 80's).
Fable pompière à base de choc des cultures et d'isolement forcé (soit "Duel dans le Pacifique" meets "Robinson Crusoe", réévalué via le prisme "Star Wars" (Willis Davidge a beaucoup de Han Solo)), le titre souffre évidemment d'un manichéisme encombrant (les extra-terrestres dracs, mystiques et pleins de sagesse, s'opposent pourtant aussi stupidement que les humains, cow-boys de l'espace sans foi ni loi ni héritage), d'une simplification épuisante (l'humanité de ces mêmes dracs est poussé à l'extrême pour faciliter l'adhésion) aux enjeux métaphoriques plus didactiques que simplement limpides (tous les dracs sont joués par des noirs), d'un recours systématique au larmoyant et, surtout, d'un manque cruel de rythme, séquences avortées avant qu'elles ne donnent tout leur sel (retour de Davidge sur sa station spatiale) et rebondissements faméliques, à la mécanique rien moins que vide et archi-balisée (tout le faiblard final dans la mine)).
On ne jettera pas pour autant le bébé de Jerryba l'hermaphrodite avec l'eau du bain, quelques plans s'avérant plaisants."
7 - DirectorLeonard NimoyStarsWilliam ShatnerLeonard NimoyDeForest KelleyTo save Earth from an alien probe, Admiral James T. Kirk and his fugitive crew go back in time to San Francisco in 1986 to retrieve the only beings who can communicate with it: humpback whales.Alors que le deuxième épisode, pourtant généralement considéré comme le meilleur, n'a jamais été projeté à la cinémathèque (le premier ayant été projeté trois ou quatre fois entre 2006 et 2016), les troisième et quatrième épisodes ont été projetés en avril 2016 dans la salle Ledoux. Le 3 sous-titré bilingue et le 4 seulement sous-titré en néerlandais. Mais je l'ai quand même compris au 4/5.
Changement d'ambiance avec "Star Trek 4" qui devient une gentille comédie bon enfant écolo (fun family adventure).
Le scénario, de type télé, est décevant. (Avec un côté bâclé digne des serials. Par exemple, une jeune femme suit l'amiral dans l'espace car elle n'a aucune attache, puis subitement et sans le moindre début de raison, change totalement d'avis et cela semble normal...)
Avec quelques images de synthèse, mais pas beaucoup.
Cette comédie reste divertissante si le spectateur n'est pas exigeant.
gros 8 - DirectorMel BrooksStarsMel BrooksJohn CandyRick MoranisA star-pilot for hire and his trusty sidekick must come to the rescue of a princess and save Planet Druidia from the clutches of the evil Spaceballs.Quelques bons gags, mais l'ensemble est trop long. Il y a trop de trop longues transitions entre les gags, et ces moments d'aventure/suspense ne sont pas passionnants.
De surcroît, l'humour est parfois très lourd.
Quelques bons moments quand même, mais ne vaut ni une dépense, ni un déplacement.
8 - DirectorMatthew RobbinsStarsHume CronynJessica TandyFrank McRaeAliens help a feisty old New York couple in their battle against the ruthless land developer who's out to evict them.Film pour enfants avec e.t. chez les vieux (comme dans "Cocoon".)
Très mielleux, lent, prévisible et stupide : donc énervant.
Plein de pubs pour Pepsi.
À sauver : les effets spéciaux, quelques rares dialogues et un cachet eighties plutôt sympa.
6 - DirectorRon HowardStarsTom HanksBill PaxtonKevin BaconNASA must devise a strategy to return Apollo 13 to Earth safely after the spacecraft undergoes massive internal damage putting the lives of the three astronauts on board in jeopardy.Sorte d'actualisation de "Marooned"/Les naufragés de l'espace" (1969) de John Sturges.
Hyper-conventionnel film catastrophe efficace.
Vu en septembre 2015 dans la salle Ledoux et ai cru que le film datait de 2005. En réalité il datait de dix ans plus tôt, mais tenait très bien la route dans sa catégorie, notamment grâce aux effets spéciaux.
9 - DirectorTim BurtonStarsJack NicholsonPierce BrosnanSarah Jessica ParkerEarth is invaded by Martians with unbeatable weapons and a cruel sense of humor.Un intelligent divertissement pop, un peu trash cynique, plein de second degré (hommage parodique aux séries B de science-fiction des fifties) critique et d'inventions visuelles, avec une brochette d'acteurs (Jack Nicholson, Pierce Brosnan, Michael J. Fox, le kitsch Tom Jones, Pam Grier, etc.) remarquables, en Technicolor et Panavision.
Affectueux défoulement jouissif. Peut-être un peu léger.
(caméo de Jerzy Skolimowski en "Dr. Zeigler", que je n'ai pas reconnu.)
Dernier film vu avec . fin juin 1997 au C, pas revu avant janvier 2015 dans la salle Ledoux.
Petit 10 - DirectorRobert ZemeckisStarsJodie FosterMatthew McConaugheyTom SkerrittDr. Ellie Arroway, after years of searching, finds conclusive radio proof of extraterrestrial intelligence, sending plans for a mysterious machine.Vu vers 1999 à la télé. Je l'avais presque totalement oublié, ce qui prouve le très faible intérêt du film. Revu en septembre 2015 en 35mm dans la salle Ledoux.
Ça aurait pu être un bon film, au début ça va, mais... On s'enfonce au fur et a mesure dans l'ennui le plus total, et on y croit plus du tout. Jusqu'à la fin où on rigole presque tellement c'est ridicule. Le film a voulu proposer une réflexion sur la religion, mais alors c'est d'un niais.... Le genre surnaturel est à manier avec tact, et là, c'est lourd et maladroit.
Du Spielberg sous acide ? De la sirupeuse SF pseudo-scientifico-théologico-philosophique plate et molle.
Les effets spéciaux numériques sont au top de l'époque et sont vraiment très efficaces sur grand écran. Ils ne sont présents qu'au tout début et au 4/5.
C'est un film très frustrant car l'ensemble est gâché par de nombreuses longueurs pesantes et soporifiques, un lourdingue fond américain gnan-gnan religieux chrétien (avec un curé ressemblant à Jim Morrison qui fornique comme un animal, puis que ne s'inquiète pas de se séparer de la femme, puis de la retrouver quelques années plus tard grâce à son travail et de l'empêcher alors de partir dans l'espace car il l'aime, mais curieusement elle part quand même après, alors que neuf autres candidats avaient été choisis) et de grotesques invraisemblances dignes d'une série animée japonaise (par exemple un généreux milliardaire excentrique toujours présent pour apporter la solution aux problèmes. Ou le choix d'un personnage trop vieux, méchant, idiot et ne correspondant pas aux critères pour voyager dans l'espace et rencontrer les extra-terrestres, un projet de plusieurs milliards détruit par un petit terroriste de carnaval, mais SPOILER il y en avait un second construit incognito au Japon. C'est très coûteux, monumental et hors du commun, donc pas des plus discret, mais personne n'avait rien remarqué). Sur la fin le ridicule kitsch atteint même des sommets inexplorés.
Grossière tant sur le fond que la forme, une grosse production mystico-gélatineuse très peu amusante, même plus frustrante que divertissante. Film pour prof de morale new-age.
7 - DirectorDean ParisotStarsTim AllenSigourney WeaverAlan RickmanThe alumni cast of a space opera television series have to play their roles as the real thing when an alien race needs their help. However, they also have to defend both Earth and the alien race from a reptilian warlord.Le début de cette parodie (charge grinçante contre la vanité du phénomène des sous-cultures populaires), au ton post-moderne maîtrisé, est remarquablement pertinent et divertissant. Malheureusement, peu à peu, le premier degré conventionnel prend le dessus dans une longue et convenue surenchère assommante de rebondissements plein de trucages numériques, notamment dans la dernière demi-heure. Le problème est que le spectateur n'y croit pas, en raison des incohérences et énormes invraisemblances, et s'ennuie.
"Enchanted"/"Il était une fois..." (2007) connaîtra le même problème. Et "Spaceballs"/"La folle histoire de l'espace" (1987) présentait les mêmes symptômes (trop de trop longues transitions entre les gags, et ces moments d'aventure/suspense ne sont pas passionnants). "Mars Attacks" (1996) de Tim Burton était parvenu à ne pas tomber dans même piège... Le pourquoi mérite analyse.
Avec Sigourney Weaver qui, à presque cinquante ans, montre ses seins sculptés dans un Wonderbra.
Vu dans les meilleures conditions en octobre 2015 dans la salle Ledoux.
Le début mérite un petit 10, mais pour finir à un 7.
9 - DirectorBrian De PalmaStarsTim RobbinsGary SiniseDon CheadleWhen the first manned mission to Mars meets with a catastrophic and mysterious disaster after reporting an unidentified structure, a rescue mission is launched to investigate the tragedy and bring back any survivors.Remake beauf de "2001".
On trouve aussi des éléments d'autres films comme "Contact" (1997) de Robert Zemeckis, "Apollo 13" (1995), ...
À sa sortie plusieurs personnes m'avaient prévenu, mais je voulais le voir par moi-même pour le croire : c'est vraiment raté, sans même avoir les qualités d'un "film malade".
Deux principaux défauts :
1) Plutôt que de divertir le spectateur, le scénario, à la naïveté pompeuse, l'assomme de conventions du sous-genre avec son exposition des personnages avant le départ dans l'espace, ici particulièrement artificielle et fastidieuse (dont une interminable scène d'adieux avant départ dégoulinante de mièvrerie). Et surtout ses innombrables détails plus ou moins scientifiques (en réalité un amas informe de contre-vérités astrophysiques). Le problème est que cela contraste avec l'organisation plus que foireuse et le manque de professionnalisme de cette bande de pieds nickelés. Tout semble improvisé spontanément. Totalement invraisemblable dans le cas d'une expédition sur Mars par les USA, vingt ans après la réalisation du film.
2) Le dernier tiers est un sommet de kitscherie et la fin ridicule.
De plus c'est très américain de l'époque (pas un milieu de thésards comme dans les années '70.)
On peut comparer ce navet à "La guerre des mondes" (2005) de Spielberg.
Ce produit aura peut-être impressionné les Américains d'environ dix-onze ans.
En outre, quinze ans plus tard, les effets numériques ont déjà mal vieilli en raison de leur aspect jeu vidéo. Bien que les décors de la planète Mars n'ont jamais été si réalistes.
Musique étonnement nulle d'Ennio Morricone.
Placement de produit pour Dr Pepper et M&M's.
Beaucoup de "Jesus!" et "My God!", sans doute pour faire plus réaliste, mais tout le monde ne s'identifie pas à ça.
Que reste-t-il de Brian de Palma dans cette cornichonnerie ? Rien si ce n'est une caméra aux mouvements élégants et un lyrisme baroque, ici souvent laborieusement hyper-mélo, tombant à plat. Parfois tellement lourdingue que l'on est proche de la parodie involontaire.
Beaucoup d'argent gaspillé dans un projet clairement inabouti.
À ne pas confondre avec "Ghosts of Mars" de John Carpenter sorti quelques mois après.
Vu en octobre 2015 dans la salle Ledoux.
7 - DirectorTim BurtonStarsMark WahlbergHelena Bonham CarterTim RothIn 2029, an Air Force astronaut crash-lands on a mysterious planet where evolved, talking apes dominate a race of primitive humans.Coûteuse (à ce jour la plus coûteuse -à monnaie constante- version de "La planète des singes") superproduction hollywoodienne très peu burtonienne, sauf éventuellement les costumes et décors kitsch dignes de "Mad Max 3". De nombreux décors et figurants sont en images de synthèse. (Pour l'anecdote, la ville principale des singes semble inspirée par la silhouette du Mont Saint-Michel.)
Devait être produit par James Cameron et joué par Arnold Schwarzenegger. Tim Burton est arrivé en dernière minute et à dû se dépêcher. Le studio Fox lui a refusé des modifications du scénario. Vu le contexte, Tim Burton aurait pu refuser de réaliser cette nouvelle adaptation. N'a pas le côté exercice de style conceptuel de "Psycho" (1998) de Gus Van Sant.
Ressemble à un rip-off italien du chef-d'œuvre de 1968 "La planète des singes" qui dans ce cas serait paradoxalement plus onéreux et spectaculaire. La pyrotechnie remplace le socio-politique. Un vulgaire cocktail SF/film de jungle/survival, plutôt qu'un ambitieux travail artistique s'adressant à l'intelligence et aux esthètes.
Film de scénario (médiocre ; par exemple les personnages sont très peu développés et les invraisemblances énAUrmes) très bavard (ce qui lui donne même une allure de peplum à l'ancienne !), avec d'inutiles scènes d'action (impératif des blockbuster) souvent confuses. Deux ou trois dialogues font rire tellement ils sont ridicules. La musique de Danny Elfman souligne lourdement les conventions obligées. Même les maquillages sont nuls, surtout celui de la guenon principale qui porte un masque de mousse. Tim Roth et Charlton Heston jouent déguisés en singe, ils sont donc méconnaissables !
L'acteur principal (qui demande plusieurs fois de l'aide à Jésus !) et les scènes spatiales du début, de niveau téléfilm bon marché, ne soutiennent pas la comparaison avec l'œuvre originale. La fin qui tente de singer la précédente n'a aucun sens et tombe à plat. Elle annonçait une suite qui fut annulée par la Fox et également par le réalisateur.
Pourquoi Burton a-t-il réalisé ce machin sans âme ni profondeur ? Est-il vraiment un grand cinéaste ?
Plusieurs personnes me l'avaient déconseillé à sa sortie et je ne l'ai pas vu avant janvier 2015, dans la salle Ledoux.
Helena Bonham Carter ("Fight Club" en 1999) joue pour la première fois dans un Tim Burton, mais déguisée en guenon ! Elle sera en couple avec le cinéaste d'octobre 2001 à décembre 2014.
7 - DirectorDanny BoyleStarsCillian MurphyRose ByrneChris EvansA team of international astronauts is sent on a dangerous mission to reignite the dying Sun with a nuclear fission bomb in 2057.Inspiré par "2001" et de "Solaris", ce film bénéficie d'excellents effets spéciaux numériques qui ne sont pas toujours efficacement utilisés. Musique omniprésente d'Underworld.
Malheureusement, le scénario présente les personnages comme dans une émission de téléréalité. Ils ne semblent pas être les plus compétents pour mener à bien leur mission, alors qu'ils auraient dû être soigneusement sélectionnés.
La mise en scène est plate et convenue, parfois confuse. Le film se termine dans une surenchère de rebondissements à laquelle le spectateur reste indifférent. Le style visuel devient de plus en plus alambiqué et l'intrigue part en vrille.
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