Has-been du cinéma français
des navets, mêmes pas nanars
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- DirectorJean-Pierre MockyStarsJean-Marie BigardChristophe FluderBernard MenezA cottage is inhabited by a peasant, who only paints naked women. After his death, another farmer decides to transform the place into a brothel which quickly attracts the notables of the area. But all those come to disappear one by one.C'est bavard et il n'y a pas de réflexion sarcastique et pertinente sur la société actuelle, comme dans les grands Mocky. On est plus dans le registre du feuilleton populaire désuet.
Ressemble plus à un téléfilm qu'à du cinéma. Lourd, vulgaire et laborieux. Beaucoup de longueurs. Intrigue ni originale, ni passionnante.
La série télé "Mister Mocky présente" avait le mérite de proposer des histoires plus concises, parfois trop.
"Le cabanon rose" manque cruellement de rythme et d'enjeu. Le film est court, mais paraît plus long.
La photographie est légèrement supérieure à celle de la série télévisée. Il y aussi plus d'acteurs et figurants.
Tourné totalement en Ardèche. Dans un village beaucoup trop animé pour être crédible.
Avec une exceptionnelle brochette de has-been vieillissants dont Bernard Menez et Henri Guybet. Il y a aussi François Hadji-Lazaro et Richard Gotainer. C'est séduisant sur papier, mais le résultat est globalement décevant, plus tristounet que joyeux. Impression renforcée par un étalonnage ocre-sépia grisâtre.
Il y a aussi Grâce De Capitani ("Les sous-doués en vacances"), 58 ans, liftée.
Et Jean-Marie Bigard dans le rôle principal (!), qui lui correspond parfaitement. Toute cette bande cabotine sans mesure.
C'est dommage, surtout pour un des derniers longs métrage d'un fort sympathique cinéaste.
Vu un .mkv sur mon vieil ordi en avril 2020.
7 - DirectorJean-François DavyStarsJean-Claude DreyfusJean-Marie BigardLola Marois-BigardIn 2025, Marine Le Pen, who was elected president of the republic a few years earlier, finally throws in the towel. Etienne, a national air conditioning executive, loses his job and hangs out in cafe's. He crosses the path of Montaigne, a philosopher, who leads a life of marginal assumed. The two men found each other and never leave each other. With other friends, both as ignited, they refer to the article 1587 of the Civil Code, to provoke a merry bazaar.Navrante comédie sans queue ni tête, de très mauvais goût, qui se perd dans une idéalisation de la misère, ce qui rappelle notamment "Les amants du Pont-Neuf" de Carax. Il y a par exemple des clochards endettés qui ont les moyens de se saouler dans un bar des Buttes-Chaumont.
« Joyeux bordel » autoproclamé, mais qui reste amer car le glauque de la misère n'est pas divertissant. Contrairement aux nanars des seventies qui étaient insouciants, "Vive la crise !" est anxiogène.
L'humour est souvent lourdingue, potache, vulgaire. C'est bourré de clichés et dégoulinant de faux bons sentiments. Certains critiques ont évoqué Mocky, mais je citerais plutôt Lelouch.
Il est triste d'observer quelques bons acteurs s'égarer : Jean-Claude Dreyfus, Michel Aumont (qui remplace Michel Galabru mort avant le tournage), Rufus ou Dominique Pinon. Et Venantino Venantini dans un de ses derniers rôles. Il y a aussi Jean-Marie Bigard, pareil à lui-même. Et la femme de Jean-Marie Bigard. Aussi, Henri Guybet fait une courte apparition.
À noter une sorte d'inconscience naïve de croire que l'on peut faire n'importe quoi dans un film, ce qui provoque quelques scènes que l'on ne verrait jamais au cinéma, mais plutôt dans des bandes dessinées extrémistes.
Vu en avril 2020 sur mon vieil ordi.
2 - DirectorOlivier Van HoofstadtStarsMichaël YounAlban IvanovFlorence ForestiWilly and Tony have a brilliant idea for getting out of it financially: stealing a dog from the brigade des stups. But everything does not go as planned and the two accomplices will have to rely on the most corrupt of the cops.Dialogues extrêmement grossiers (notamment un « putain ! » toutes les vingts secondes) avec de l'humour beauf à connotations sexuelles… Ce n'est pas du tout un spectacle familial du dimanche après-midi. C'est une comédie bas de gamme vulgaire.
C'est moyennement bien joué (il faut reconnaître que les acteurs ne peuvent pas sauver un film nul) et Daniel Prévost, qui fait trois ou quatre brèves apparitions dans la première moitié, est gaspillé. Il s'agit presque d'une silhouette.
Le scénario est brouillon, pas suffisamment travaillé.
Il y a une importante scène tournée aux abattoirs d'Anderlecht, mais le reste est clairement filmé en région parisienne, ce qui manque de cohérence.
Mais, outre tous ces défauts déjà mentionnés, le pire est l'ambiance triste, glauque et sinistre qui est vraiment malvenue dans le cadre d'un divertissement, censé faire oublier les soucis.
Placements de produit pour une bière bien connue.
Olivier Van Hoofstadt rejoint Giles Daoust et Ismaël Saidi au hit-parade des pires réalisateurs de navets belges.
Vu en avril 2020 sur mon vieil ordi.
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