époux Findlay
Vus aussi, mais impossible d'ajouter dans une liste car ce sont des pornos :
"The Altar of Lust" raconte l'histoire d'une lesbienne qui demande l'aide à un psy car elle est veut guérir de l'homosexualité.
Premier film officiellement réalisé en solo par la cinéaste, sans la complicité de son époux. Roberta et Michaël étaient alors en pleine procédure de
divorce difficile. Toutefois, c'est le couple qui joue les voix des deux personnages principaux, le film ayant été tourné sans son (comme un film de
Doris Wishman, dont par ailleurs le directeur de la photographie joue ici le violeur du début.)
(Je trouve que l'actrice principale surnommée "Erotica Lantern" ressemble un peu/beaucoup à la réalisatrice, mais personne ne le confirme, ne
l'indique ou même ne le soupçonne.)
C'est indéniablement un film historiquement important qui marque la transition du soft au hard, avec la scène d'anthologie de la douche.
Même si le budget est fort serré et que c'est tourné rapidement en quelques jours, c'est joliment mis en scène et photographié, avec un soin
particulier des lumières et couleurs, mais le problème est qu'il s'agit d'un porno largement plutôt soft car c'était justement l'époque de la transition
vers le hard, donc il y a en fait peu de véritables pénétrations dans le but de facilement les effacer si la loi l'avait exigé. Sont montrés des
pénétrations digitales de vagins et un pénis en érection, une fellation… Pour le reste c'est au spectateur de deviner ce qui ne serait pas simulé.
Sans scénario suffisant, le spectateur peut se lasser. Il n'y avait matière qu'à un moyen métrage, tout au plus.
Roberta Findlay insiste de façon bienvenue sur les jeux de langue, ce qui n'est pas courant.
Surtout, en pionnière, elle joue sur les limites de ce qui est montrable, de comment le filmer, un an avant l'explosion du porno.
Harry Reems (l'acteur de "Gorge profonde" un an plus tard) tient un rôle important, sans moustache mais avec des fesses poilues, montrées en gros
plans pouvant sembler interminables. Quant au psy, il souffre de nombreux boutons rouges dans le dos.
Quant aux femmes, elles sont un peu plus jeunes et jolies que la moyenne des pornos de Roberta Findlay. Quelques années plus tard, la plupart
des femmes de ses films manqueront de naturel, seront trop maquillées, trop coiffées (souvent avec perruque) et blasées.
Bande-son largement hard-rock de l'obscur groupe britannique "Toe Fat".
Je l'ai vu sans sous-titre (les dialogues sont quand même importants) alors que j'étais fatigué (deux heures du matin et sixième film en salle de la
journée, record battu.)
Mériterait largement d'être revu, mais avec des sous-titres et avec l'avance rapide car les scènes de sexe, selon l'humeur du moment, peuvent
sembler longues, trop longues, alors que certaines ne sont que trop peu excitantes.
Vu en mars 2019 au Nova une numérisation semblant correcte et respectueuse. Ce serait un travail de "Vinegar Syndrome", éditeur vidéo de
grande qualité, qui a sorti le film en DVD en mars 2014 avec "Angel on Fire" (1974) de la même cinéaste. "The Altar of Lust" était déjà sorti chez,
entre autres, "Something Weird Video" en VHS et DVD-R, mais en version un peu censurée (notamment sans fellation) et d'après une copie 16mm,
floue et pleine de grosses verticales vertes. À noter quand même que la copie SWV montre plus plus d'image au-dessus et en-dessous. L'image est
donc assez fortement coupée au-dessus dans la copie de "Vinegar Syndrome".
"Vinegar Syndrome" a numérisé "The Altar of Lust" d'après le négatif (scan en 2k).
Par ailleurs, l'affiche originale est très belle.
7+1 (vu l'absence de sous-titre) = 8
Porno inspiré par "Goodbye Charlie" (1964) de Vincente Minnelli. Blake Edwards réalisera aussi sa version en 1991 : "Switch".
Vu en mars 2019 au Nova une excellente numérisation, la meilleure que j'ai vue, qui donnait presque la même impression que la pellicule. Ce
serait un travail de "Vinegar Syndrome", éditeur vidéo de grande qualité, qui a sorti le film en DVD en mars 2014 avec "The Altar of Lust" (1971) de
la même cinéaste. "Angel on Fire" avait déjà été édité en copie de beaucoup moins bonne qualité chez "Something Weird, "Alpha Blue Archives" et
"Excalibur Films".
"Vinegar Syndrome" a superbement numérisé "Angel Number 9" d'après une copie 35mm. Ce serait un scan seulement en 2k (pourtant je n'ai
remarqué aucune pixellisation, contrairement aux autres numérisation 2k d'après du 35mm, le 2k n'étant semble-t-il suffisant que pour le 16mm). Le
résultat avec une copie 35mm est meilleur qu'avec un négatif.
Présenté comme un porno féministe qui dénonce les hommes négligeant les femmes après utilisation et aborde les sujets, dans l'air du temps, de
la pilule et de l'avortement.
Pour du porno, c'est clairement au-dessus de la moyenne. Ceci dit, j'étais peut-être fatigué, mais l'argument qui blasphème les anges, se moque du
paradis et de l'enfer, en plus de trop longues scènes pornographiques impliquant des femmes trop peu excitantes, m'ont ennuyé. Ce que l'absence
de sous-titre n'a pas arrangé.
De surcroît, le scénario, qui n'est certes qu'un prétexte, n'est pas abouti, au point d'être stupide. Il faut le prendre comme un bonbon kitsch, mais je
répète que ce n'est pas suffisamment savoureux, surtout sur la longueur.
6+1 (vu l'absence de sous-titre) = 7
Je ne l'ai pas vu.
"Fantasex" (1975) et "Mystique" (1979) sont aussi généralement bien cotés.
Le mélodrame romantique à la Roméo et Juliette, non-porno semble-t-il, "The Clamdigger Daughter" (1974) serait aussi à découvrir.
"A Woman's Torment" (1977) de Roberta Findlay
Fait partie, avec "From Holly with Love" (1978) et "The Tiffany Minx" (1981), de la trilogie de la plage, trois films tournés en même temps avec les
mêmes acteurs, en quelques jours. Ce qui a forcément été difficile à gérer pour la cinéaste.
"Mystique" (1979) et "Beach House" (1980) semblent avoir aussi été tournés au même endroit.
"A Woman's Torment" est un slasher porno tourné à l'arrache par Roberta Findlay, à la plage, près de New York.
Vu une version sans sexe en érection ou pénétration, en mars 2019 au Nova, en DCP (numérisation qui m'a semblé plutôt respectueuse) sans
sous-titre. Le Nova a en fait projeté la « never before seen extended R rated version » présente sur le bonus de l'édition de "Vinnegar Syndrome"
sortie en 2017.
C'est une version sans les scènes pornos, mais avec des éléments non-montés dans la version sortie au cinéma : des scènes alternatives et des
scènes supprimées au montage.
Certains pensent que ce montage soft est meilleur que la version hard sortie au cinéma. En tout cas, la cinéaste préfère la version non-porno.
Qui a monté ce montage inédit de 2017 ? Je n'ai trouvé aucune information sur le responsable du nouveau montage.
C'est une sorte de giallo fauché, mais avec plus d'éléments sexuels. Il est très souvent présenté comme étant un (lointain) hommage à
"Repulsion" (1965) de Polanski, mais les deux films sont très différents dans la forme.
L'actrice principale porte une perruque, ce qui a facilité son remplacement dans les dernières scènes à tourner, après qu'elle a fui en plein milieu
du tournage avec un technicien.
"A Woman's Torment" a la réputation d'être un des films les plus aboutis de la cinéaste, avec "Anyone But My Husband" (1975).
Il a aussi la réputation d'être son meilleur film d'horreur.
À noter qu'en janvier 2006 le film, accompagné de "The Tiffany Minx" (1981), est sorti en DVD de très très mauvaise qualité (d'après une VHS usée)
chez l'éditeur "Alpha Blue Archives". Néanmoins, c'est la version du film uncut, donc non-censurée.
En octobre 2017, un combo DVD/Blu-Ray est sorti chez "Vinnegar" Syndrome qui a numérisé en 2k le négatif 35mm (version uncut non-censurée).
En bonus sur cette édition de "Vinnegar Syndrome" une « never before seen extended R rated version » qui est celle qui a été projetée en mars
2019 par l'Offscreeen sans le moindre avertissement !
Était-ce un choix délibéré ou une erreur ? Mystère.
Par ailleurs, cette numérisation de "Vinnegar Syndrome" propose des sous-titres en anglais, pourquoi alors le Nova ne les a-t-il pas ajoutés ?
8+1 (vu l'absence de sous-titre) = 9
Fait partie, avec "A Woman's Torment" (1977) et "The Tiffany Minx" (1981), de la trilogie de la plage, trois films tournés en même temps avec les
mêmes acteurs, en quelques jours. Ce qui a forcément été difficile à gérer pour la cinéaste.
"Mystique" (1979) et "Beach House" (1980) semblent avoir aussi été tournés au même endroit.
Film porno réalisé par Roberta Findlay, sous le pseudonyme masculin de "Robert Norman".
Vu cette rareté en mars 2019 au Nova, en copie 35mm non-censurée et bien conservée (griffes mineures et un peu virée au rose délavé), mais
sans sous-titre. Ce qui est assez gênant car c'est plutôt bavard pour le genre. L'humour est présent dans les dialogues. Il y a une perte car les
acteurs parlent vite, sans effort d'articulation.
L'ensemble est un peu supérieur à la moyenne grâce notamment à des décors extérieurs, sans être une perle à découvrir. Les actrices ont l'air un
peu blasées (dont malheureusement l'actrice principale qui joue une vierge) et la narration se perd dans le dernier tiers.
Il y a l'actrice Crystal Sync (ressemblant à Anémone) qui porte une ridicule perruque afro.
À noter une utilisation de la musique un peu remarquable puisque sont choisis des morceaux classiques (dont du Debussy) comme dans un
classique de Walt Disney, ou des ballades d'amour kitsch comme dans les petites production Disney des seventies.
petit 8+1 (vu l'absence de sous-titre) = petit 9
Fait partie, avec "A Woman's Torment" (1977) et "From Holly with Love" (1978), de la trilogie de la plage, trois films tournés en même temps avec les
mêmes acteurs, en quelques jours. Ce qui a forcément été difficile à gérer pour la cinéaste. Je soupçonne que celui-ci est le dernier qui est sorti,
des années après le tournage, car c'était le moins réussi des trois et qu'il a été nécessaire de réparer au montage.
"Mystique" (1979) et "Beach House" (1980) semblent avoir aussi été tournés au même endroit.
Du Hitchcock (tendance "Le crime était presque parfait") fauché et porno.
Film pornographique au scénario de thriller parodique (de type théâtre de boulevard à la "Huit femmes") plein de rebondissements.
Le scénario est exceptionnel pour un film pornographique. Les acteurs sont crédibles. L'actrice Crystal Sync (ressemble à Anémone) est
particulièrement convaincante, même si elle aurait pu être encore mieux filmée.
Le son n'est pas toujours parfait, mais cela donne un certain charme à ce sympathique petit budget.
À noter qu'en janvier 2006 le film, accompagné de "A Woman's Torment" (1977), est sorti en DVD de très très mauvaise qualité (d'après une VHS usée) chez l'éditeur "Alpha Blue Archives"
Vu en mars 2019 au Nova une copie suisse de l'ABC sous-titrée en trois langues (traduction française médiocre) relativement virée au rose et
contenant de nombreuses fines verticales, pas si gênantes.
gros 8
- "The Altar of Lust" (1971)
"The Altar of Lust" raconte l'histoire d'une lesbienne qui demande l'aide à un psy car elle est veut guérir de l'homosexualité.
Premier film officiellement réalisé en solo par la cinéaste, sans la complicité de son époux. Roberta et Michaël étaient alors en pleine procédure de
divorce difficile. Toutefois, c'est le couple qui joue les voix des deux personnages principaux, le film ayant été tourné sans son (comme un film de
Doris Wishman, dont par ailleurs le directeur de la photographie joue ici le violeur du début.)
(Je trouve que l'actrice principale surnommée "Erotica Lantern" ressemble un peu/beaucoup à la réalisatrice, mais personne ne le confirme, ne
l'indique ou même ne le soupçonne.)
C'est indéniablement un film historiquement important qui marque la transition du soft au hard, avec la scène d'anthologie de la douche.
Même si le budget est fort serré et que c'est tourné rapidement en quelques jours, c'est joliment mis en scène et photographié, avec un soin
particulier des lumières et couleurs, mais le problème est qu'il s'agit d'un porno largement plutôt soft car c'était justement l'époque de la transition
vers le hard, donc il y a en fait peu de véritables pénétrations dans le but de facilement les effacer si la loi l'avait exigé. Sont montrés des
pénétrations digitales de vagins et un pénis en érection, une fellation… Pour le reste c'est au spectateur de deviner ce qui ne serait pas simulé.
Sans scénario suffisant, le spectateur peut se lasser. Il n'y avait matière qu'à un moyen métrage, tout au plus.
Roberta Findlay insiste de façon bienvenue sur les jeux de langue, ce qui n'est pas courant.
Surtout, en pionnière, elle joue sur les limites de ce qui est montrable, de comment le filmer, un an avant l'explosion du porno.
Harry Reems (l'acteur de "Gorge profonde" un an plus tard) tient un rôle important, sans moustache mais avec des fesses poilues, montrées en gros
plans pouvant sembler interminables. Quant au psy, il souffre de nombreux boutons rouges dans le dos.
Quant aux femmes, elles sont un peu plus jeunes et jolies que la moyenne des pornos de Roberta Findlay. Quelques années plus tard, la plupart
des femmes de ses films manqueront de naturel, seront trop maquillées, trop coiffées (souvent avec perruque) et blasées.
Bande-son largement hard-rock de l'obscur groupe britannique "Toe Fat".
Je l'ai vu sans sous-titre (les dialogues sont quand même importants) alors que j'étais fatigué (deux heures du matin et sixième film en salle de la
journée, record battu.)
Mériterait largement d'être revu, mais avec des sous-titres et avec l'avance rapide car les scènes de sexe, selon l'humeur du moment, peuvent
sembler longues, trop longues, alors que certaines ne sont que trop peu excitantes.
Vu en mars 2019 au Nova une numérisation semblant correcte et respectueuse. Ce serait un travail de "Vinegar Syndrome", éditeur vidéo de
grande qualité, qui a sorti le film en DVD en mars 2014 avec "Angel on Fire" (1974) de la même cinéaste. "The Altar of Lust" était déjà sorti chez,
entre autres, "Something Weird Video" en VHS et DVD-R, mais en version un peu censurée (notamment sans fellation) et d'après une copie 16mm,
floue et pleine de grosses verticales vertes. À noter quand même que la copie SWV montre plus plus d'image au-dessus et en-dessous. L'image est
donc assez fortement coupée au-dessus dans la copie de "Vinegar Syndrome".
"Vinegar Syndrome" a numérisé "The Altar of Lust" d'après le négatif (scan en 2k).
Par ailleurs, l'affiche originale est très belle.
7+1 (vu l'absence de sous-titre) = 8
- "Angel Number 9" (titre original) / "Angel on Fire" (titre de la ressortie par Essex et des diffusions vidéo) (1974) de Roberta Findlay
Porno inspiré par "Goodbye Charlie" (1964) de Vincente Minnelli. Blake Edwards réalisera aussi sa version en 1991 : "Switch".
Vu en mars 2019 au Nova une excellente numérisation, la meilleure que j'ai vue, qui donnait presque la même impression que la pellicule. Ce
serait un travail de "Vinegar Syndrome", éditeur vidéo de grande qualité, qui a sorti le film en DVD en mars 2014 avec "The Altar of Lust" (1971) de
la même cinéaste. "Angel on Fire" avait déjà été édité en copie de beaucoup moins bonne qualité chez "Something Weird, "Alpha Blue Archives" et
"Excalibur Films".
"Vinegar Syndrome" a superbement numérisé "Angel Number 9" d'après une copie 35mm. Ce serait un scan seulement en 2k (pourtant je n'ai
remarqué aucune pixellisation, contrairement aux autres numérisation 2k d'après du 35mm, le 2k n'étant semble-t-il suffisant que pour le 16mm). Le
résultat avec une copie 35mm est meilleur qu'avec un négatif.
Présenté comme un porno féministe qui dénonce les hommes négligeant les femmes après utilisation et aborde les sujets, dans l'air du temps, de
la pilule et de l'avortement.
Pour du porno, c'est clairement au-dessus de la moyenne. Ceci dit, j'étais peut-être fatigué, mais l'argument qui blasphème les anges, se moque du
paradis et de l'enfer, en plus de trop longues scènes pornographiques impliquant des femmes trop peu excitantes, m'ont ennuyé. Ce que l'absence
de sous-titre n'a pas arrangé.
De surcroît, le scénario, qui n'est certes qu'un prétexte, n'est pas abouti, au point d'être stupide. Il faut le prendre comme un bonbon kitsch, mais je
répète que ce n'est pas suffisamment savoureux, surtout sur la longueur.
6+1 (vu l'absence de sous-titre) = 7
- "Anyone But My Husband" (1975) de Roberta Findlay
Je ne l'ai pas vu.
"Fantasex" (1975) et "Mystique" (1979) sont aussi généralement bien cotés.
Le mélodrame romantique à la Roméo et Juliette, non-porno semble-t-il, "The Clamdigger Daughter" (1974) serait aussi à découvrir.
"A Woman's Torment" (1977) de Roberta Findlay
Fait partie, avec "From Holly with Love" (1978) et "The Tiffany Minx" (1981), de la trilogie de la plage, trois films tournés en même temps avec les
mêmes acteurs, en quelques jours. Ce qui a forcément été difficile à gérer pour la cinéaste.
"Mystique" (1979) et "Beach House" (1980) semblent avoir aussi été tournés au même endroit.
"A Woman's Torment" est un slasher porno tourné à l'arrache par Roberta Findlay, à la plage, près de New York.
Vu une version sans sexe en érection ou pénétration, en mars 2019 au Nova, en DCP (numérisation qui m'a semblé plutôt respectueuse) sans
sous-titre. Le Nova a en fait projeté la « never before seen extended R rated version » présente sur le bonus de l'édition de "Vinnegar Syndrome"
sortie en 2017.
C'est une version sans les scènes pornos, mais avec des éléments non-montés dans la version sortie au cinéma : des scènes alternatives et des
scènes supprimées au montage.
Certains pensent que ce montage soft est meilleur que la version hard sortie au cinéma. En tout cas, la cinéaste préfère la version non-porno.
Qui a monté ce montage inédit de 2017 ? Je n'ai trouvé aucune information sur le responsable du nouveau montage.
C'est une sorte de giallo fauché, mais avec plus d'éléments sexuels. Il est très souvent présenté comme étant un (lointain) hommage à
"Repulsion" (1965) de Polanski, mais les deux films sont très différents dans la forme.
L'actrice principale porte une perruque, ce qui a facilité son remplacement dans les dernières scènes à tourner, après qu'elle a fui en plein milieu
du tournage avec un technicien.
"A Woman's Torment" a la réputation d'être un des films les plus aboutis de la cinéaste, avec "Anyone But My Husband" (1975).
Il a aussi la réputation d'être son meilleur film d'horreur.
À noter qu'en janvier 2006 le film, accompagné de "The Tiffany Minx" (1981), est sorti en DVD de très très mauvaise qualité (d'après une VHS usée)
chez l'éditeur "Alpha Blue Archives". Néanmoins, c'est la version du film uncut, donc non-censurée.
En octobre 2017, un combo DVD/Blu-Ray est sorti chez "Vinnegar" Syndrome qui a numérisé en 2k le négatif 35mm (version uncut non-censurée).
En bonus sur cette édition de "Vinnegar Syndrome" une « never before seen extended R rated version » qui est celle qui a été projetée en mars
2019 par l'Offscreeen sans le moindre avertissement !
Était-ce un choix délibéré ou une erreur ? Mystère.
Par ailleurs, cette numérisation de "Vinnegar Syndrome" propose des sous-titres en anglais, pourquoi alors le Nova ne les a-t-il pas ajoutés ?
8+1 (vu l'absence de sous-titre) = 9
- "From Holly with Love" (1978) de Roberta Findlay
Fait partie, avec "A Woman's Torment" (1977) et "The Tiffany Minx" (1981), de la trilogie de la plage, trois films tournés en même temps avec les
mêmes acteurs, en quelques jours. Ce qui a forcément été difficile à gérer pour la cinéaste.
"Mystique" (1979) et "Beach House" (1980) semblent avoir aussi été tournés au même endroit.
Film porno réalisé par Roberta Findlay, sous le pseudonyme masculin de "Robert Norman".
Vu cette rareté en mars 2019 au Nova, en copie 35mm non-censurée et bien conservée (griffes mineures et un peu virée au rose délavé), mais
sans sous-titre. Ce qui est assez gênant car c'est plutôt bavard pour le genre. L'humour est présent dans les dialogues. Il y a une perte car les
acteurs parlent vite, sans effort d'articulation.
L'ensemble est un peu supérieur à la moyenne grâce notamment à des décors extérieurs, sans être une perle à découvrir. Les actrices ont l'air un
peu blasées (dont malheureusement l'actrice principale qui joue une vierge) et la narration se perd dans le dernier tiers.
Il y a l'actrice Crystal Sync (ressemblant à Anémone) qui porte une ridicule perruque afro.
À noter une utilisation de la musique un peu remarquable puisque sont choisis des morceaux classiques (dont du Debussy) comme dans un
classique de Walt Disney, ou des ballades d'amour kitsch comme dans les petites production Disney des seventies.
petit 8+1 (vu l'absence de sous-titre) = petit 9
- "The Tiffany Minx" (1981) de Roberta Findlay
Fait partie, avec "A Woman's Torment" (1977) et "From Holly with Love" (1978), de la trilogie de la plage, trois films tournés en même temps avec les
mêmes acteurs, en quelques jours. Ce qui a forcément été difficile à gérer pour la cinéaste. Je soupçonne que celui-ci est le dernier qui est sorti,
des années après le tournage, car c'était le moins réussi des trois et qu'il a été nécessaire de réparer au montage.
"Mystique" (1979) et "Beach House" (1980) semblent avoir aussi été tournés au même endroit.
Du Hitchcock (tendance "Le crime était presque parfait") fauché et porno.
Film pornographique au scénario de thriller parodique (de type théâtre de boulevard à la "Huit femmes") plein de rebondissements.
Le scénario est exceptionnel pour un film pornographique. Les acteurs sont crédibles. L'actrice Crystal Sync (ressemble à Anémone) est
particulièrement convaincante, même si elle aurait pu être encore mieux filmée.
Le son n'est pas toujours parfait, mais cela donne un certain charme à ce sympathique petit budget.
À noter qu'en janvier 2006 le film, accompagné de "A Woman's Torment" (1977), est sorti en DVD de très très mauvaise qualité (d'après une VHS usée) chez l'éditeur "Alpha Blue Archives"
Vu en mars 2019 au Nova une copie suisse de l'ABC sous-titrée en trois langues (traduction française médiocre) relativement virée au rose et
contenant de nombreuses fines verticales, pas si gênantes.
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