les plus belles couleurs de la Belgique
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- DirectorGérard De BoeEmile DegelinÀ travers canaux, trésors architecturaux et picturaux, ce film au regard à la fois ethnologique et mystique nous balade à travers Bruges en nous faisant sentir combien le passé y reste présent… Un des films les plus réussis de ces deux cinéastes flamands.
Photographie magnifique. Couleurs splendides. Presque de la peinture. Serait peut-être le premier film belge en couleurs ? En tout cas le premier aussi réussi à ma connaissance...
Vu la belle copie 35mm d'époque au Nova en janvier 2014.
10 - DirectorAndré CauvinStarsJean DavyAlbert SavarusColonialist documentary depicts the enthusiastic reception by the Congolese natives of an official state visit from King Baudouin of Belgium, the occupying power.Produit de propagande réalisé à l'occasion de la première visite du roi des Belges Baudouin I à ses sujets d'Afrique (Congo et Ruanda-Urundi), "Bwana Kitoko" est sans aucun doute le plus joli film colonial belge. Joli comme une carte postale pleine de sourires, de nature et de soleil. « Même si c'est un mensonge ».
Dans "L'Équateur aux cent visages" (1948), André Cauvin répondait à une commande de la Sabena, compagnie aérienne de l'État belge, dont le but était de lancer le tourisme au Congo belge. Le réalisateur en profitait pour se risquer à l'ethnologie, superficiellement car ce n'était pas sa spécialité (le cinéaste fut avocat au barreau de Bruxelles dans les années 1930). En 1955, entre deux séquences destinées à glorifier la monarchie, Cauvin s'intéresse à la flore et surtout à la faune. Les habituels animaux de ce type de production (hippopotames, léopards, crocodiles) sont au casting, mais les vedettes sont deux éléphants en périlleuse escalade et un malheureux okapi capturé minutieusement avec douceur.
Le film doit énormément à la couleur. La palette rappelle celle de Douglas Sirk. Des jeunes filles noires peintes en rouge, aux seins nus, dansent tandis que des adolescentes blanches en uniforme de guide (scoute catholique), la jupe courte, défilent en l'honneur de Sa Majesté Son Altesse Royale. Le paradis existe, André Cauvin l'a filmé. C'était le temps des rires et des chants, c'était le pays joyeux des colonisés heureux, des Belges gentils, oui c'était un paradis.
Vu copie 35mm d'époque dans la salle Ledoux fin 2010.
9 - DirectorMichel de MéviusPierre DubuissonPierre LevieStarsMarcel BerteauLorette CharlierDu préWerner Herzog, dans les eaux colorées des lagons du nord-est de l'Australie, par le plus important producteur belge des sixties, Pierre Levie (c'est notamment lui qui a lancé la carrière de Harry Kümel et a produit "Les gommes", adaptation d'après Alain Robbe-Grillet tournée dans les escaliers liégeois.)
Expédition de cinq mois par l'Université de Liège, du nord au sud (c'est construit, avec une chronologie) de la Grande barrière de corail. Rencontre de poissons, coraux, crustacés, requins, tortues etc. qui luttent pour la survie dans d'extraordinaires décors paradisiaques.
Les snobs, des superficiels creux aux critiques prévisibles (ils croient penser, mais en réalité ne sont que le produit standard de leur classe sociale) dénigreront le commentaire « trop didactique », littéraire, parfois déclamatoire. Occasionnellement brillant, il ajoute une note de charme vintage. De plus, il parvient à maintenir l'attention éveillée.
Le lendemain, j'ai découvert "Arbres" (2002) moyen métrage de Marc-Antoine Roudil et Sophie Bruneau dans les meilleures conditions (en 35mm très bien conservé, dans la confortable salle 1 du Palace) et ai lutté contre le sommeil provoqué par la monotonie d'un texte panthéiste (le New Age m'irrite), sans progression ni indication géographique, pourtant lu par le grand Michel Bouquet.
Le plus triste dans le cas de cette production de Pierre Levie datant de 1969 est la numérisation réalisée en 2022, certes sous la supervision de la fille du cinéaste Françoise (alors âgée de 82 ans), par les Flamoutchs qui ont détourné et détruit la Cinémathèque royale de Belgique. C'est en 2K, alors que la base est un internégatif 35mm. Le 2K, suffisant pour le 16mm, est insuffisant pour le 35mm qui exige du 4K.
C'est particulièrement dommage car l'on devine que les couleurs des fonds marins, des poissons et coraux, sont splendides. On n'en a malheureusement qu'un aperçu frustrant. Quel gâchis ! Le Flamand n'a pas les compétences esthétiques nécessaires à la restauration de films.
C'est d'autant plus absurde que c'est la Communauté française Wallonie-Bruxelles qui a financé cette gabegie.
"La grande barrière de corail" est un joyau oublié du cinéma belge que j'aimerais découvrir en pellicule, plutôt que le minable DCP projeté dans la salle Ledoux en novembre 2023.
10 - DirectorHarry KümelStarsDelphine SeyrigJohn KarlenDanielle OuimetWhile passing through a vacation resort, a newlywed couple encounters a mysterious, strikingly beautiful countess and her aide.Le chef-d'œuvre de Harry Kümel, tourné notamment à Ostende.
gros 9