Anthony Chau-Sang Wong
Acteur qui a joué dans plusieurs sommets du cinéma hongkongais des années '90.
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- DirectorRingo LamStarsChow Yun-FatSimon YamAnn BridgewaterTwo disreputable friends get tied in with a group of criminals who turn out to be excessively violent and deceptive.Sommet de la carrière de Ringo Lam, c'est un jalon de l'Histoire du cinéma car c'est le premier film contenant des travellings traçant la trajectoire de balles ou de couteau (technique "bullet time"), ce qui a été souvent imité depuis. De surcroît, Quentin Tarantino a plagié "Full Contact" dans "Reservoir Dogs"
Cependant, je n'ai pas du tout accroché à ces sombres histoires de trahisons entre bandes de jeunes thaïlandais rivales, auxquelles je n'ai rien compris. J'ai dormi cinq minutes et même ronflé.
En outre, ils sont habillés en veste de crocodile ou en homosexuel à frous-frous, d'autres portent des crucifix en or, sur fond de musique déjà ringarde depuis plus de quinze ans en 1992 et sur des motos semblant surgir de l'univers fumeux de Johnny Hallyday.
Tout ce bric-à-brac est joliment mis en valeur par une photographie monumentale aux éclairages typiques de l'époque.
Découvert en mars 2022 dans la salle Ledoux une copie 35mm d'époque, sous-titrée seulement en anglais (sous-titres défilant trop rapidement), appartenant à David Bordwell, fortement soupçonné d'avoir été le fidèle amant (platonique ?) de Gabrielle Claes.
9 (8+1 en raison de l'absence de sous-titres français, nécessaires.) - DirectorHerman YauStarsAnthony Chau-Sang WongRongguang YuMan-Tat NgMild mannered businessman Anthony Wongs life is shattered when his pregnant wife is run over by a busy taxi driver. This and another incident with a sleazy cab driver causes Wong to go on a mission to kill bad taxi drivers.Deuxième film réalisé par Herman Yau mettant en scène Anthony Wong, "Taxi Hunter" semble notamment influencé par les thrillers d'autodéfense "Death Wish"/"Le justicier dans la ville" (1974), "Taxi Driver" (1976) ou "The Exterminator" (1980). C'est surtout la variante d'exploitation HK de "Chute libre" de Joel Schumacher, sorti quelques mois plus tôt.
Suite à plusieurs faits divers, le milieu des conducteurs de taxi avait mauvaise réputation dans le Hong Kong du début des années 1990.
Anthony Wong joue un personnage très sympathique et tragique.
Son épouse enceinte ayant été victime d'un abus de taximan égoïste (ces cupides escrocs qui empruntent des détours en prétendant qu'il s'agit d'un raccourci plus rapide), un ordinaire gentil cadre bienveillant aux manières douces, mais inconsolable, aveuglé par la douleur et la haine, va se sentir investi de la mission de venger les victimes et purifier le secteur. Ce qui est illégal ; il devient donc un criminel, mais encore plein d'humanité.
De l'humour noir. De la violence (sans gore) et des cascades automobiles, mais plus mesuré et moins nihiliste ou percutant qu'"Ebola Syndrome" (1996).
Vu une très belle copie 35mm de Hong Kong, remarquablement conservée, sous-titrée en anglais (globalement compréhensible), au Nova en mars 2022.
9 - DirectorHerman YauStarsAnthony Chau-Sang WongYeung-Ming WanFui-On ShingA Chinese restaurant worker wanted for murder in Hong Kong contracts Ebola in South Africa, becomes immune to it, and unknowingly spreads the virus there, then comes back to Hong Kong and continues to infect people with it.Un efficace divertissement décalé et dépravé, made in Hong Kong (un sommet de la transgressive "Catégorie III"), extrêmement trash, avec de gratuites mises à mort d'animal, masturbation, autopsie, cannibalisme, plusieurs viols, du racisme, du sexisme et un personnage de pervers "gros dégueulasse", frustré au tempérament sauvage, auquel chacun peut s'identifier car le looser subit des problèmes de harcèlement au travail et des soucis de couple, ce qui le rend nihiliste. En colère, guidé par la haine, le méprisé punit ceux qui abusent de lui et le spectateur le soutient. La méchanceté à son meilleur.
"Ebola Syndrome" semble annoncer "Seul contre tous" (1998) de Gaspar Noé.
Les wokes fuient ce genre de pépite audacieuse, pleine d'humour noir tordu et malsain, comme on n'ose plus en produire à notre navrante époque. Du mauvais goût dégoûtant et brutal, notamment du vomi et autres fluides corporels, plein de saveurs épicées. Jouissif !!!
Une partie a pour cadre l'Afrique du Sud, qui aurait pu être mieux mise en valeur. On croise quand même quelques girafes, éléphants etc.
Placements de produit.
Découvert cette perle du genre (meilleure que "Street Trash" par exemple) en copie numérique 2K fournie par Spectrum Films (peu censurée ?), sous-titrée en français, en mars 2022 au Nova.
gros 9
Dans le même genre, je dois encore découvrir le plus sombre et encore meilleur de réputation : "Bunman: The Untold Story" (1993) de Danny Lee et le même Herman Yau. Avec également le même Anthony Wong en serial killer. - DirectorAndrew LauAlan MakStarsAndy LauTony Leung Chiu-waiAnthony Chau-Sang WongA story between a mole in the police department and an undercover cop. Their objectives are the same: to find out who is the mole, and who is the cop.Inspiré par le supérieur "Heat" (1995) de Michael Mann, ce film chinois, réalisé par le chef op de "Wicked City" (1992) et "Chungking Express" (1994), est notoire pour avoir engendré "Les infiltrés" (2006) de Scorsese, que j'avais également noté "7". Aucun n'est inoubliable. Les deux sont surestimés.
Anthony Wong ne joue qu'un second rôle, mais est le protagoniste de la plus belle scène (une "cascade" depuis le toit d'une tour.)
Le concept de la narration est intéressant, mais relativement confus à la première vision. Je n'ai pas totalement accroché, étant souvent un peu largué, surtout dans la première moitié, trop rapide. Il s'agit de la catégorie de films qui exigent du spectateur une attention disproportionnée pour un résultat trop peu divertissant. Le regarder deux fois de suite aiderait, mais cela en vaut-il la peine ?
Malheureusement, il faut subir l'horrible étalonnage numérique à la mode à l'époque : doré/sépia, gris bleu et kaki.
Même les petites productions tournées à Hong Kong des seventies présentaient de l'exotisme et des couleurs chatoyantes. "Infernal Affairs" (2002), à l'esthétique grise, est terne, pénible à regarder.
Cela manque de fun. Il y a des rebondissements, mais les personnages étant peu développés, le spectateur est, au mieux, indifférent.
Il y a deux romances bâclées, avec des idiotes, qui n'apportent rien.
Beaucoup de musiques ringardes, tonitruantes et intrusives pour masquer les carences de la mise en scène.
Placements de produit pour carte de crédit, téléphone etc.
Il y a eu deux suites, sorties seulement un an plus tard.
Vu une copie belge dans la salle Plateau en juin 2022.
7 (à réserver aux amateurs de films policier casse-tête.)