Films touristiques
Cinq chefs-d'œuvre de cinéastes encore en début de carrière. Un long métrage de fiction. Et une vidéo sur les Canaries.
Quelques volcans.
Quelques volcans.
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- DirectorBoris KaufmanJean VigoWhat starts off as a conventional travelogue turns into a satirical portrait of the town of Nice on the French Cote d'Azur, especially its wealthy inhabitants.
- DirectorAgnès VardaStarsAntoine BourseillerDanièle DelormeClotilde JoanoWalk around the Loire Valley castles 'shown in chronological order of construction' with commentaries, 16th-century poems, and gardeners' reflections.10
(J'ai noté 9 "Du côté de la côte" et 8 "La cocotte d'azur", réalisés l'année suivante.) - DirectorÉdouard LuntzStarsMichel GarlandRemarquable film touristique de commande sur l'Auvergne, peu à peu détourné vers d'autres horizons comme la poésie, l'humour facétieux et le marxisme à la Guy Debord.
D'une richesse insoupçonnée.
Dans la veine des documentaires géographiques de Chris Marker, Agnès Varda et Jean-Daniel Pollet.
M'a aussi rappelé le ton de "La belle époque" (1960) du Wallon Jean Delire, autre cinéaste injustement oublié.
Photographie de qualité et paysages variés.
Un bijou du genre. Malheureusement injustement complètement oublié.
La même année, Edouard Luntz réalise un autre film touristique, celui-là sur la Corse en forme de documentaire sur la chasse au sanglier. Moins fulgurant que "Volcans endormis".
Vu une copie rarissime de bonne qualité au Nova en novembre et décembre 2018.
gros 10
À programmer avec "Ô saisons, Ô châteaux" (1957) d'Agnès Varda, son premier (?) court, peut-être son meilleur. Sur les châteaux de la Loire. - DirectorWerner HerzogStarsWerner HerzogJörg Schmidt-ReitweinEdward LachmanHerzog takes a film crew to the island of Guadeloupe when he hears that the volcano on the island is going to erupt. Everyone has left, except for one old man who refuses to leave. Herzog catches the eeriness of an abandoned city, with stop lights cycling over an empty intersection.Basse-Terre en Guadeloupe, par Herzog.
Revu en DCP sous-titré en français (copie Potemkine), en octobre 2022, dans la salle Ledoux.
petit 10 - DirectorMweze NganguraAmusant documentaire de création sur Kinshasa, dans la même veine que certains portraits de pays ou de ville par Chris Marker ou Agnès Varda.
Aurait pu être plus long (seulement 28 minutes.)
Vu une copie 16mm sous-titrée en anglais, avec quelques griffes verticales, au Nova en mai 2017.
A remporté un prix au festival de Ouagadoudou en 1983.
Malheureusement, le prometteur Mwezé Ngangura s'est ensuite égaré, tentant maladroitement de séduire un hypothétique public populaire qu'il n'a en réalité jamais réussi à approcher. En abusant d'intrigues conventionnelles, avec plus de coïncidences qu'un vaudeville (impliquant par exemple que Bruxelles ne compte que quelques dizaines d'habitants qui se croisent.)
10 - DirectorClaire DenisStarsDenis LavantMichel SuborGrégoire ColinAn ex-Foreign Legion officer recalls his once-glorious life of leading troops in Djibouti.Long métrage de fiction à Djibouti, notamment dans des décors volcaniques, (et Marseille) splendidement filmés par Agnès Godard ("Jacquot de Nantes" en 1991, "L'arrière pays" en 1998, "Simon Werner a disparu..." en 2010.)
Donne envie d'émigrer. Si j'avais les moyens, je n'hésiterais pas.
La superbe photographie est transcendée par le montage organique de Nelly Quettier (monteuse de Leos Carax, notamment "Mauvais sang" en 1986 et "Holy Motors" en 2012.)
Au delà des élégantes chorégraphies militaires sur fond d'opéra (adapté de la même nouvelle de Herman Melville), c'est l'histoire d'un médiocre envieux qui abuse de son pouvoir et harcèle lâchement un subordonné plus brillant, mais sans famille et sans argent.
Je n'ai aucun mal à m'identifier, étant moi-même régulièrement dans cette situation, généralement victime de médisances, malveillances et méchancetés gratuites par des allochtones frustrés, importés incrustés et nuisibles, sans la moindre valeur morale (ils ne s'attaquent qu'aux plus fragiles), dont des figures du petit personnel de la cinematok royal, des sous-qualifiés englués dans leur "job d'étudiant" depuis plus de vingt ans.
Découvert grâce aux "Cahiers du cinéma" au Vendôme à sa sortie, revu à la Cinémathèque royale vers 2005 (?) et revu la belle copie d'époque (contenant une verticale verte pendant deux fois une minute, mais sinon en très bon état) dans la salle Ledoux en décembre 2022.
10 - DirectorIsabelle Dierckx"L'île où dormait l'âge d'or" est un vagabondage touristique, à la Varda, aux îles Canaries.
Tourné en vidéo, entre 2002 et 2004, par une Bruxelloise bourgeoise, bien introduite dans le milieu du documentaire subventionné « de gauche » (soutenue par Jacqueline Aubenas, Javier Packer-Comyn et Yaël André ; boursière de Lussas, coproduite par la RTBF, ...)
Je la croisais fréquemment au Musée du cinéma et au Nova à l'époque, il y a une vingtaine d'années. Il semble qu'elle vit maintenant aux Canaries, principalement de ses rentes.
Le montage aurait gagné à être plus court, d'environ quarante minutes. La réalisatrice a été trop indulgente : ses amis locaux ne sont pas particulièrement intéressants.
La vidéo se termine un peu en eau de boudin. La première partie, la meilleure, aurait dû venir à la fin pour laisser une bonne impression au spectateur.
Probablement diffusée à la RTBF, cette œuvre était passée inaperçue en 2005 et est totalement oubliée depuis.
Découverte dans la salle Plateau en octobre 2022.
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